La nature est extrêmement sélective et nos ancêtre lointains, homo sapiens, ont été ceux qui étaient les mieux armés pour survivre aux conditions climatiques extrêmes et à la disponibilité non permanente des denrées alimentaires. Pour ce faire, depuis des dizaines de milliers d’années l’homme a compris que les plantes médicinales étaient leurs meilleures alliées pour survivre dans de telles conditions.
Ainsi, les premiers aborigènes d’Australie doivent leur survie, en bonne partie, grâce à un arbre connu du grand public sous le nom « d’arbre à thé » (tea tree).
En réalité, cet arbre n’a rien à voir avec le thé, mais lorsque les premiers colons anglais ont débarqué en terre d’Australie, ils ont vu les autochtones pratiquer des infusions, comme eux le faisaient avec le thé.
Ce qu’ils ignoraient alors, c’est qu’il ne s’agissait pas d’une boisson d’agrément, mais du moyen d’extraire les principes actifs contenus dans les feuilles d’un arbre extrêmement riche en molécules anti infectieuses.
Les aborigènes savaient de façon empirique qu’en cas de fièvre ou d’infections sévères, ils pouvaient s’en sortir grâce à cette boisson.
La nature vous offre une alternative : dans quelques gouttes d’huile essentielle, il existe une puissance thérapeutique hors norme, qui n’a rien à envier à beaucoup de médicaments.
Aujourd’hui, les progrès technologiques, nous ont permis d’extraire les principes actifs de végétaux aromatiques, comme par exemple le tea tree, l’hysope, le laurier, la lavande, la menthe ou bien d’autres encore, de façon bien plus efficace et concentrée qu’une infusion. C’est ce que nous appelons la distillation à la vapeur et c’est ce procédé qui a fait naître les huiles essentielles.
Mais ce que vous devez impérativement savoir, c’est qu’une seule goutte d’huile essentielle peut contenir les principes actifs de, parfois, plusieurs dizaines de tasses d’infusion de la même plante.