MyBebooda – BeBooda : formations en ligne https://bebooda.fr Formations, Alternatives Santé et Éveil Personnel Wed, 19 Jan 2022 14:25:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.18 Prenez le contrôle de votre ADN ! https://bebooda.fr/prenez-controle-de-adn/ https://bebooda.fr/prenez-controle-de-adn/#respond Thu, 24 Jan 2019 15:04:21 +0000 http://mybebooda.fr/?p=4724 Il y a quelques décennies, lorsque vous faisiez vos études de médecine, vous appreniez que votre capital génétique et neurologique était dans le meilleur cas figé pour toute votre vie, voire décroissant d’année en année, passé un certain âge. L’épigénétique et les neurosciences nous apprennent désormais qu’il n’en est rien. Vous pouvez tout au contraire […]

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Il y a quelques décennies, lorsque vous faisiez vos études de médecine, vous appreniez que votre capital génétique et neurologique était dans le meilleur cas figé pour toute votre vie, voire décroissant d’année en année, passé un certain âge.

L’épigénétique et les neurosciences nous apprennent désormais qu’il n’en est rien.

Vous pouvez tout au contraire activer de nouveaux gènes silencieux (seuls 10% de vos gènes sont exprimés) et vous pouvez développer votre cerveau en créant , de la naissance à la mort, de nouvelles voies neuronales et de nouvelles connexions synaptiques.

Nous vous proposons ci-dessous un livret qui résume les grandes avancées scientifiques sur le sujet avec des exemples concrets à la clé.

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Nous vivons dans un univers quantique https://bebooda.fr/vivons-univers-quantique/ https://bebooda.fr/vivons-univers-quantique/#respond Fri, 06 Jul 2018 05:07:25 +0000 http://mybebooda.fr/?p=4888 Pour les Physiciens l’espace qui sépare les étoiles serait rempli d’une énergie invisible attendant de fusionner pour créer des atomes et la matière première de l’Univers tout entier serait« Matière grise ». Retrouvez dans cet ebook le point de vue des experts du sujet. .

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Pour les Physiciens l’espace qui sépare les étoiles serait rempli d’une énergie invisible attendant de fusionner pour créer des atomes et la matière première de l’Univers tout entier serait« Matière grise ».

Retrouvez dans cet ebook le point de vue des experts du sujet.

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Comment j’ai appris à lâcher prise ! https://bebooda.fr/jai-appris-a-lacher-prise/ https://bebooda.fr/jai-appris-a-lacher-prise/#respond Sun, 22 Apr 2018 08:10:36 +0000 http://mybebooda.fr/?p=5298 Ne pas résister à l’inéluctable de la situation présente permet de rassembler ses forces et d’ouvrir en soi un plus large espace de conscience et d’action.   Se laisser porter par le courant IMPULSION DE DEPART Lorsque je parle de mon expérience radicale d’un an où j’ai choisi de quitter la sécurité matérielle pour vivre […]

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Ne pas résister à l’inéluctable de la situation présente permet de rassembler ses forces et d’ouvrir en soi un plus large espace de conscience et d’action.

 


Se laisser porter par le courant

IMPULSION DE DEPART Lorsque je parle de mon expérience radicale d’un an où j’ai choisi de quitter la sécurité matérielle pour vivre sans rien programmer à l’avance, on me dit que j’ai fait une expérience de lâcher prise. Je suis tout à fait d’accord mais pour dire la vérité, pendant toute cette année, je n’ai pas un seul instant pensé que j’étais en train d’expérimenter le lâcher-prise. J’ai suivi l’impulsion irrésistible de me laisser complètement guider par la vie, avec en arrière-plan le désir de mieux me connaître. Je voulais tester mes réactions face à l’inconnu et vérifier si mon travail de cohérence intérieure allait se répercuter sur une harmonisation avec mon environnement et les événements qui allaient survenir.

 

SE LAISSER LACHER PRISE Le lâcher-prise a démarré sans que je le veuille vraiment, comme si une force puissante m’avait poussée à lâcher mon confort pour me faire aller dans une direction incertaine. J’ai en tête l’image symbolique d’une personne qui se raccroche à une branche alors qu’elle se trouve sur un talus en pente raide, jusqu’au moment où sa main fatiguée lâche et qu’elle se laisse rouler. Du haut de ma petite montagne, j’ai regardé en bas et malgré la peur, j’ai choisi de faire confiance à la nature et à ma capacité de me récupérer. J’ai ouvert la main pour reposer mon bras tremblant.

 

DEVALER LA PENTE Après avoir libéré le lien qui me reliait à la branche de ma sécurité, le poids de mon corps chargé de mémoires non résolues m’a tiré vers le bas et j’ai commencé à être entraînée dans le sens de la pente. Ne contrôlant pas ma vitesse et ma trajectoire, j’ai glissé sur l’herbe, sur les fleurs, les cailloux… qui se trouvaient sur mon chemin. Chaque rencontre m’a fait ressentir un contact corporel différent, parfois agréable, parfois désagréable, parfois neutre.

 

FAIRE UN AVEC LA MONTAGE Au bout d’un moment, si je me laisse complètement aller au mouvement de descente, si je ne résiste pas, mon corps peut se détendre et le mouvement devenir plus souple, plus fluide, jusqu’au point où que je deviens consciente de la chute et de tout ce que je traverse. Ma souplesse crée un contact plus harmonieux entre mon corps et la terre, entre moi et mon environnement. La peur se dissout quand je réalise que je ne peux rien faire d’autre que faire de mon mieux pour ne pas me faire mal. Pour avoir moins mal, j’oppose le moins de résistance possible aux aspérités. Je repère d’autant plus aisément les occasions d’adoucir la chute.

 

OUVRIR LES YEUX La libération des émotions perturbatrices et la régulation de la peur éclaircissent l’esprit qui peut alors mieux percevoir. C’est ce qui m’est arrivé pendant mon année initiatique où les épreuves et les joies du chemin que j’ai traversé m’ont ouvert les yeux et j’en ai clairement ressenti les bénéfices à l’arrivée. Où suis-je arrivée ? En bas de la montagne, sur terre. Et un peu plus en moi-même. Tout chemin de vie – ponctué de surprises, d’épreuves et de joies – est un support concret pour mieux se connaître.

 


Pour agir plus justement

L’INVERSE DU LAISSER-ALLER Imaginez une personne qui se débat dans une mer en furie (ou une situation inextricable) pour ne pas se noyer et dont les mouvements chaotiques l’enfoncent toujours davantage sous l’eau tout en lui faisant perdre des forces. Elle est paniquée car par moments elle ne peut plus respirer. Elle fait tout son possible pour survivre, or ce sont ses gestes désordonnés qui risquent de la faire couler.

Si la personne lâche ses peurs et notamment la peur panique de mourir, si elle lâche avec le réflexe inadapté de tenter de nager dans un environnement qui ne le permet pas, il est possible que son corps cesse spontanément de s’agiter inutilement. Il est plausible que ce lâcher-prise ne survienne que lorsque ses forces s’épuisent, comme un pur instinct de survie qui dépasserait une réaction réflexe encore mentalisée. En se relâchant au milieu de la tempête, le corps qui n’a plus la force de craindre la mort reprend contact avec son intelligence innée et commence à suivre les mouvements de la mer, et cette union avec les éléments va peut-être créer un nouveau rapport et remplacer le combat par l’acceptation. Non pas l’acceptation passive d’une éventuelle fin mais l’acceptation qu’il n’y a rien d’autre à faire que se laisser porter par cette eau qui sinon l’engloutira. Faire le mort, faire la planche représente le seul salut.

 

ENTRE LES MOTS ET L’EXPERIENCE Les mots pensés n’ont pas la même force ni le même impact que les mots vécus. Si vous racontez l’histoire d’une tierce personne qui a réussi à survivre à la noyade ou si vous racontez votre propre expérience de vous être sorti vous-même de cette situation extrême, les mêmes mots seront chargés et vibreront différemment. Il s’agit de deux compréhensions différentes et complémentaires, la compréhension vécue étant incarnée et ancrée dans le ressenti du corps. Le lecteur ou l’auditeur d’un mot peut également y mettre sa propre interprétation. Il est ainsi possible de dépasser la signification conceptuelle d’un terme, pour l’utiliser de manière plus vivante en plongeant dans ce qu’il véhicule de manière plus invisible. Si toute expérience est unique et changeante, les mots qui la décrivent devraient également pouvoir retranscrire leur atmosphère particulière. Une définition repose sur un socle commun mais peut se déployer dans une variété de nuances imprévisibles. Lâcher prise avec le sens conventionnel des mots ne nous permet-il pas de plonger dans un sens intérieur plus personnel et plus profond ? Un vécu expérientiel authentique ne peut-il pas être aussi valable qu’un parfait raisonnement intellectuel ?

 

ETRE AVEC Nombreux sont ceux qui souhaitent lâcher prise avec leurs peurs, leurs problèmes, leurs blocages. Souvent opposé à la notion de contrôle, le lâcher-prise est appréhendé comme un moyen efficace de quitter ce qui nous entrave, de laisser derrière nous les poids qui nous empêchent d’avancer. Il existe des méthodes, des conseils, des exercices – souvent efficaces et utiles – pour adopter des comportements et des attitudes qui aident à couper la corde qui nous lie aux boulets de nos habitudes et de nos souvenirs. Mais n’est-ce pas encore là des poids et des efforts supplémentaires à faire alors que la notion de lâcher prise se rapproche aussi de celle de ne plus être dans l’agitation du faire ?

Pourrait-on alors plutôt penser à arrêter de saisir ? On repère la tendance du mental à saisir et s’approprier les pensées, à s’accrocher au processus devenu automatique d’associations d’idées qui mène parfois à la rumination sans fin. L’observation équanime de ses pensées, de ses émotions et de ses sensations corporelles est l’outil de la méditation pour identifier et ralentir le processus de saisie et d’accumulation.

Mais si je devais résumer en quelques mots la principale action que j’ai mise en place pour lâcher prise – autrement dit pour observer le flux des pensées sans me laisser embarquer par mes histoires, et pour traverser les moments émotionnels et physiques difficiles -, ce serait : être avec ce qui est là, sur le moment, en moi et autour de moi. Avant même d’accepter, de comprendre, d’interpréter, c’est être présent à ce qui est présent. Dans la tempête émotionnelle et récurrente qui me perturbe, c’est être avec le mal de tête qui l’accompagne, être avec mon envie de ne pas répondre à l’autre, être à l’écoute de ma réaction face à ce qui me dérange, être avec mon juge intérieur qui critique ma réaction, être avec mon malaise et mes tentatives ratées de trouver des solutions, être avec mon énervement et mon sentiment d’impuissance. Si je suis pleinement avec moi dans cette situation, je m’accepte telle que je suis. Dire oui à ce qui est présent en moi est un facteur de détente et je m’aperçois que j’ai alors le loisir d’accepter ou pas la situation et d’agir en conséquence. Je peux choisir de lâcher prise ou pas, en me laissant inviter par ce qui me convient le mieux à ce moment-là. Je n’ai plus besoin de suivre des conseils ou d’appliquer une méthode pour lâcher prise. Cette forme de lâcher-prise consiste à ne plus rien avoir à faire, ce qui ne signifie pas pour autant que l’on ne fasse plus rien.

Être avec ce qui est rejoint la sagesse de celui qui marche en marchant, qui respire en respirant et qui de fait porte moins d’attention à ce qui pourrait le déstabiliser. En développant la qualité de présence à soi, on reprend sa place en se remplissant de sa propre énergie et on n’offre plus de prise aux influences extérieures ou aux habitudes inconscientes qui pourraient subrepticement s’accrocher à nous.

Être avec, c’est ma façon de pouvoir lâcher prise sans avoir besoin de lâcher prise.

 

 

 

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Connaître le rythme de nos nuits pour lutter contre les troubles du sommeil. https://bebooda.fr/connaitre-rythme-de-nos-nuits-lutter-contre-troubles-sommeil/ https://bebooda.fr/connaitre-rythme-de-nos-nuits-lutter-contre-troubles-sommeil/#respond Mon, 16 Apr 2018 10:46:48 +0000 http://mybebooda.fr/?p=5290 Les causes des troubles du sommeil sont encore mal définies. Même si les recherches lèvent de plus en plus de voiles sur le sujet, il représente toujours une des boîtes noires de la science. Généralement, on observe ces pathologies lors de troubles métaboliques, mentaux ou neurologiques: les causes possibles de l’insomnie sont le stress, la […]

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Les causes des troubles du sommeil sont encore mal définies. Même si les recherches lèvent de plus en plus de voiles sur le sujet, il représente toujours une des boîtes noires de la science. Généralement, on observe ces pathologies lors de troubles métaboliques, mentaux ou neurologiques: les causes possibles de l’insomnie sont le stress, la dépression, l’anxiété, le syndrome des jambes sans repos, l’apnée du sommeil ou les troubles du rythme circadien. L’hypersomnie peut prendre son origine dans le décalage horaire, la dette de sommeil, la fatigue chronique ou, entre autres, dans le cancer, la fibromyalgie et la sclérose en plaque.

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus fréquemment cité : elle représente 15 à 20% de la population française, soit 10 millions de personnes. Elle se manifeste sous trois formes différentes :
• l’endormissement troublé (avec ou sans réveil nocturne ou état dépressif) : il peut reposer sur un mauvais équilibre entre le GABA et la noradrénaline, le stress, l’anxiété ou être lié à un déficit en sérotonine (ou de ses cofacteurs).
• le réveil nocturne (entre une et quatre heure du matin) : il prend son origine généralement dans un déficit en mélatonine au moment où elle devrait être au maximum. Ce phénomène est également très fortement lié au stress et aux surcharges digestives (hépatiques ou intestinales ; liées aussi au déficit de mélatonine qui aurait due mettre au repos la digestion).
• le réveil précoce: généralement dû au stress (pressions lourdes, obligations …) qui engendre un pic de cortisol beaucoup trop tôt dans la matinée. Parfois s’ajoute à cela un excès de noradrénaline et de dopamine.

 

Il y a trois éléments clefs pour lutter contre les troubles du sommeil et garantir des nuits reconstructrices :
• le respect du biorythme et des besoins de chacun.
• l’application d’une certaine hygiène de vie, et du sommeil plus précisément, celle-ci incluant la gestion du stress.
• la compréhension et l’optimisation des enjeux endocriniens.

Il faut aussi prendre en considération l’évolution du sommeil au cours d’une vie. Un fœtus de six mois va dormir 24/24h pour permettre le développement de son système nerveux. A dix ans, un enfant aura besoin de 10 heures de sommeil. A 20 ans, les besoins diminuent autour de 8 heures, et par la suite encore moins (entre 6 et 7 heures).

 

Aussi, pour pouvoir agir sur le sommeil et améliorer certains troubles, il faut déjà concevoir le rythme biologique qui dirige nos nuits.

Le sommeil est en effet constitué de 4 phases que l’on retrouve successivement dans des cycles d’environ 90 minutes (qui peuvent varier entre 60 et 120 minutes) qui s’enchainent au cours de la nuit (une nuit est constituée de trois à cinq cycles).

La première phase est l’endormissement. Il va dépendre de la sérotonine, du GABA ainsi que de la diminution du taux de cortisol.

Ensuite vient le sommeil lent et léger : il résulte de l’inhibition progressive de la formation réticulée mésencéphalique. Cette phase représente la moitié du temps de chaque cycle, elle est particulièrement instable et fragile : elle est souvent troublée par des micro-réveils fréquents et reste très impactée par la santé, l’humeur, l’âge, le stress ou l’activité physique. A ce stade, le tonus musculaire persiste, les principales fonctions végétatives (circulation, respiration) ralentissent et l’organisme s’installe en hypotonie relative. Ce type de sommeil est une passerelle entre l’éveil et tous les autres stades de sommeil.

La troisième étape est très importante car très active. C’est le sommeil lent et profond qui s’installe : il va réparer, régénérer et construire. En effet, il redistribue l’énergie, efface les fatigues et régule les fonctions ; il est aussi fondamental pour la croissance des enfants. Chez l’adulte, on remarque souvent que cette phase du sommeil ne s’accomplit plus que durant les premières heures de la nuit, ce qui facilite l’apparition des insomnies et des nuits où les adultes et surtout les personnes âgées n’ont pas le sentiment de s’être reposés.

 

Et enfin, il y a le sommeil paradoxal, aussi appelé « phase de mouvements oculaires » (PMO, ou REM en anglais). Durant cette étape se déroulent des reconstructions neuronales, une maturation du système nerveux ; l’activité musculaire est totalement inhibée alors que l’activité oculaire et cérébrale s’intensifie, et il y a une dissociation neurovégétative (le cerveau reste actif tout en étant désynchronisé du reste de l’organisme) que l’on perçoit à travers une respiration et un rythme cardiaque irréguliers. Le sommeil paradoxal représente, selon l’âge et l’état de santé, 20 à 25% de la durée totale d’un cycle. Cependant, plus la nuit avance, plus cet épisode est long : d’où le fait que des nuits longues seront plus réparatrices car permettront une durée et une fréquence cumulées du sommeil paradoxal plus longues. Il apparaît à peu près 90 minutes après l’endormissement et constitue une période de rêve intense.

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INTERVIEW de Jean STAUNE dans le FIGARO https://bebooda.fr/interview-de-jean-staune-figaro/ https://bebooda.fr/interview-de-jean-staune-figaro/#respond Tue, 10 Apr 2018 14:19:19 +0000 http://mybebooda.fr/?p=5262 L’essayiste explique comment il tente d’imaginer l’avenir L’auteur des «Clés du futur», best-seller qui tente de décrypter en plus de 600 pages les mutations de notre monde, traque les signaux faibles et les fait raisonner pour nous dessiner l’avenir. Avec prudence. Par nature, la prospective n’est pas une science exacte. Elle suscite pourtant beaucoup de […]

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L’essayiste explique comment il tente d’imaginer l’avenir

L’auteur des «Clés du futur», best-seller qui tente de décrypter en plus de 600 pages les mutations de notre monde, traque les signaux faibles et les fait raisonner pour nous dessiner l’avenir. Avec prudence. Par nature, la prospective n’est pas une science exacte. Elle suscite pourtant beaucoup de curiosité pour le citoyen qui aime se projeter dans le futur mais également du côté des entreprises qui cherchent une boussole dans un monde complexe. Dans son dernier livre «Explorateur de l’invisible», Jean Staune nous propose un voyage dans la science et ses mystères. Le premier chapitre est consacré au big bang. Tout un programme!

LE FIGARO. – Comment définiriez-vous la prospective ?

Jean STAUNE. – Il s’agit d’identifier des tendances générales dans un monde incertain. C’est un exercice difficile. Nous sommes sur la corde raide, sur une voie étroite entre le chaos et le déterminisme.

Comment travaillez-vous ?

En m’informant, partout, tout le temps. Je suis quelques maîtres qui sentent bien l’avenir comme Chris Anderson, je m’intéresse à des entreprises très innovantes comme Boston Dynamics. Le plus difficile est de tirer des fils. Il faut savoir explorer au hasard l’infini d’Internet. J’essaie également d’être contracyclique, de m’extraire de l’opinion majoritaire. Il est bon de tout entendre y compris ceux qui pensent radicalement différemment de vous, y compris ceux qui défendent la théorie du complot sur différents sujets. La science-fiction est précieuse. Je trouve par exemple que Star Trek a su très tôt montrer des progrès qui sont survenus récemment. Le réplicateur de Star Trek qui copie tout ce que l’on veut est une imprimante 3D très efficace. Chacun a sa spécificité. Dans mon analyse, ce qui compte, c’est la vision de l’homme et du monde qui domine à un moment précis: donne-moi ta vision du monde et je te dirai comment tu consommes, comment tu produis, comment tu te développes, pourrais-je dire. Or dans notre société la vision du monde a d’abord été inspirée par la science classique qui a donné le capitalisme classique, le travail à la chaîne de Taylor, avec ses valeurs de déterminisme et de réductionnisme et, aujourd’hui, insensiblement, nous passons à une autre ontologie, sous l’effet de concepts comme la théorie du chaos et la physique quantique, même si nous n’en sommes pas conscients, exactement comme les premiers investisseurs n’étaient nullement conscients qu’ils obéissaient à l’influence du modèle de Copernic (si le monde est réglé par des lois déterministes, je peux prédire l’avenir et donc investir…), c’est l’un des points originaux de mon approche, avec la théorie du décalage entre sciences de la matière et sciences du vivant, qui est mon modèle à moi.

Les signaux faibles sont nombreux. Comment tirer un fil plutôt qu’un autre ?

Personnellement, je travaille à partir d’un prisme qui m’est proche. S’ils appartiennent à l’une des quatre catégories suivantes, ils méritent plus d’attention que d’autres. C’est le cas d’un nouveau modèle qui réinvente un domaine en venant des marges de celui-ci. Ainsi YouTube n’a pas été inventé par une chaîne de télévision, ni Skype par une grande compagnie de télécoms, ni Wikipédia par Encyclopedia Britannica. Ensuite, un modèle qui rassemble de façon transversale des domaines qui étaient jusque-là séparés. Par exemple, Elon Musk qui applique au secteur du spatial les méthodes des start-up, ce que personne n’avait imaginé possible avant lui. Troisième catégorie, un modèle «contrariant» au sens anglais du mot, qui fait l’inverse de ce que tout le monde fait dans une industrie. Encore un exemple chez Elon Musk, quand il commença à faire des voitures électriques haut de gamme pour descendre en gamme, contrairement à tous les autres constructeurs. Enfin, la logique du «en même temps» chère à Macron. C’est un des messages de la théorie du chaos mais surtout de la physique quantique, où l’on peut être à la fois ondes et corpuscules: c’est ce qu’on appelle «la logique du tiers inclus» où l’on démontre que l’on peut faire cohabiter des choses a priori incompatibles dans le même projet ou le même objet.

Les prospectivistes commettent toutefois des erreurs…

Absolument, elles viennent de ruptures technologiques imprévisibles. En matière d’énergie, je vous fais le pari que l’avenir à 100 ans, c’est Desertec, des panneaux qui couvriraient une partie du désert pour alimenter le monde en électricité. Dans 1000 ans, nous aurons installé des panneaux autour de la Terre pour améliorer l’efficacité. Enfin, dans 100 millions d’années, je pense que l’on récupérera 100 % de l’énergie du Soleil. Voilà l’avenir de l’énergie sauf si les hypothèses de l’énergie du vide sont réelles et que l’on arrive à la capter. Alors ça changerait tout. L’imprévu, c’est l’énergie nucléaire, imprévisible il y a quelques siècles. À l’inverse, l’avion avait été imaginé par Léonard de Vinci.

Collaborez-vous entre prospectivistes?

Il faut un ego énorme pour oser prédire l’avenir. On peut difficilement mettre deux crocodiles dans le même marigot. Soyons clairs, les rapports entre prospectivistes sont inexistants quand ils ne se résument pas à une intense jalousie.

 

Voir l’article du Figaro : cliquez ICI

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La véritable origine des radicaux libres https://bebooda.fr/lorigine-radicaux-libres/ https://bebooda.fr/lorigine-radicaux-libres/#respond Mon, 29 Jan 2018 23:07:06 +0000 http://mybebooda.fr/?p=4275 Si le dioxygène de l’air est un élément indispensable à la respiration des organismes dits aérobie dont l’Homme fait partie, c’est une molécule très pro-oxydante qui conduit à la production de dérivés  très nocifs : les Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO). Plusieurs mécanismes peuvent former ces espèces : la peroxydation lipidique, l’activité du système immunitaire… Mais la […]

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Si le dioxygène de l’air est un élément indispensable à la respiration des organismes dits aérobie dont l’Homme fait partie, c’est une molécule très pro-oxydante qui conduit à la production de dérivés  très nocifs : les Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO). Plusieurs mécanismes peuvent former ces espèces : la peroxydation lipidique, l’activité du système immunitaire… Mais la principale cause de formation reste la respiration cellulaire, la  chaîne de réactions qui a pour but de produire de l’énergie à partir du  glucose et des acides gras. Si la production des ERO par la cellule est un processus physiologique normal, un excès lié à un dépassement des systèmes de protection (on parle alors de « stress oxydatif ») conduit à l’attaque sans distinction de tous les composants de la cellule tels que l’ADN, les protéines ou encore les acides gras qui composent sa membrane.

Les EOR peuvent également être convertis en radicaux libres. Ces derniers sont des atomes ou des molécules qui possèdent un électron libre sur la dernière couche de valence. Cet électron non-apparié est particulièrement instable et réactif avec les molécules qui l’entourent : en effet, il n’aura de cesse de capter ou de céder son électron « célibataire » à une autre molécule, ce qui crée une réaction en chaîne conduisant généralement facilement au stress oxydatif. D’ailleurs, plus il est réactif et plus la durée de vie du radical libre est courte, de quelques microsecondes  à quelques millisecondes ; il est alors difficile d’endiguer la propagation de cette réaction en chaine, d’assurer la protection des cellules et d’éviter l’agression des molécules environnantes.

En revanche, quand leur production est maitrisée et que les systèmes enzymatiques et antioxydants de défenses ne sont pas dépassés, les radicaux libres sont très utiles et possèdent  plusieurs fonctions physiologiques :

–  ils sont utilisés par le système immunitaire pour attaquer virus, bactéries et cellules anormales,

– ils sont médiateurs de la vasodilatation,

– après un effort physique, ils forcent la cellule à s’adapter à la contrainte énergétique et conduisent à la multiplication des mitochondries (organites chargés de produire de l’énergie).

Cependant, en parallèle, de nombreux facteurs en augmenteront la quantité, rendant le phénomène nuisible à l’être humain. Pour n’en citer que quelques-uns, il y a le tabagisme, le stress, l’apport alimentaire excessif, la consommation d’alcool, l’exposition solaire, les pesticides, l’inflammation, les médicaments et les additifs alimentaires.

Alors, ils participent à l’installation de l’arthrite, les taches sur la peau, le cancer, l’asthme, la cataracte, les maladies cardiaques, les troubles articulaires, les maladies dégénératives (Alzheimer, sclérose en plaque), les troubles articulaires et l’athérosclérose.

Une alimentation « antioxydante » de type crétoise ou méditerranéenne et la limitation de l’exposition à ces facteurs aggravants seront alors nos meilleurs alliés pour en diminuer les effets et la toxicité.

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Comment vivre vieux, en bonne santé et heureux ? https://bebooda.fr/vivre-vieux-bonne-sante-heureux/ https://bebooda.fr/vivre-vieux-bonne-sante-heureux/#respond Mon, 29 Jan 2018 08:09:54 +0000 http://mybebooda.fr/?p=4267 Les dernières années ont mis l’intestin sous le feu des projecteurs de notre santé physique et psychique. Les recherches continuent et se multiplient pour révéler le véritable potentiel de cet organe et les liens entre intestin et cerveau, intestin et immunité, intestin et système cardiovasculaire… Deux articles récemment publiés, l’un dans Frontiers in Immunology, l’autre […]

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Les dernières années ont mis l’intestin sous le feu des projecteurs de notre santé physique et psychique. Les recherches continuent et se multiplient pour révéler le véritable potentiel de cet organe et les liens entre intestin et cerveau, intestin et immunité, intestin et système cardiovasculaire… Deux articles récemment publiés, l’un dans Frontiers in Immunology, l’autre dans Microbiome, confirment l’intérêt de l’attention qui lui est porté.

La première étude fait le lien entre l’inflammation de bas grade liée à l’âge et le microbiote intestinal (autrefois appelé « flrore intestinale »). Menée par le docteur Floris Fransen au centre médical de l’université de Groningen, il cherchait à savoir si la restauration ou l’entretien du microbiote pouvait permettre une baisse de l’inflammation et donc un vieillissement optimal. Ses résultats montrent que l’état du microbiote va véritablement impacter le vieillissement de chacun.

Durant cette recherche, il a transféré des bactéries intestinales de souris âgées dans l’intestin de jeunes souris saines et dépourvues de microbiote pour réaliser une comparaison avec des souris possédant le microbiote de souris plus âgées.  Les analyses effectuées sur ces dernières montrent une nette augmentation de l’inflammation de bas-grade (l’inflammation non symptomatique). L’augmentation de ce terrain inflammatoire est un phénomène bien connu. Cependant, la démonstration aussi claire de l’implication du microbiote dans cette dérive inflammatoire est véritablement nouvelle surtout quand on sait que cette inflammation est un facteur de risque de nombreuses maladies chroniques telles que l’augmentation de la glycation cellulaire, du risque de démence, d’accidents vasculaires cérébraux, de cancer, de maladies cardiovasculaires….

Plus que jamais, le maintien de l’équilibre du microbiote est primordial afin de lutter contre les  effets du temps. Or, quand on vieillit, les habitudes de vies ont tendance à changer, entrainant de facto une évolution dans la composition du microbiote : modification des habitudes alimentaires avec une moindre diversité et une moindre consommation de fibres, diminution des capacités digestives (lactose, protéines…), augmentation de la consommation de produits sucrés…

De nombreux probiotiques existent actuellement pour corriger les dysbioses (déséquilibre du microbiote intestinal), à quand les probiotiques pour réduire le vieillissement et les effets temps ?

La seconde étude fait le lien entre les bactéries intestinales et les micro-ARN, nucléotides à séquences courtes fondamentales à l’expression des gènes et au bon fonctionnement du système nerveux central. Il semblerait que les microbes présents dans les intestins affectent les micro-ARN que l’on trouve dans l’amygdale et le cortex préfrontal, deux zones cérébrales très impliquées dans les émotions, surtout l’anxiété et la dépression.

Ces molécules, lorsqu’elles sont dérégulées dans le cerveau, sont liées aux comportements anxieux et contribueraient à certains troubles psychiatriques, aux maladies neurodégénératives et à un développement neurologique anormal. Cependant, ces zones cérébrales et les micro-ARN qui y sont présents sont difficilement modulables, la recherche bute sur des obstacles tels que la barrière hémato-encéphalique, la stabilité des traitements potentiels, le choix de cibles… L’étude en question ici, menée par le docteur Clarke au collège universitaire de Cork, propose de cibler justement le microbiote pour agir sur les nucléotides et ainsi traiter les maladies psychiatriques et les troubles de l’humeur. Elle a été réalisée sur des souris et des rats ayant différents états de flore intestinale et il a été constaté que, même si les mécanismes en jeu restent méconnus, un microbiote sain est nécessaire au bon fonctionnement de l’amygdale et le cortex préfrontal et donc à l’équilibre émotionnel.

“Aged Gut Microbiota Contributes to Systemical Inflammaging after Transfer to Germ-Free Mice” by Floris Fransen, Adriaan A. van Beek, Theo Borghuis, Sahar El Aidy, Floor Hugenholtz, Christa van der Gaast – de Jongh, Huub F. J. Savelkoul, Marien I. De Jonge, Mark V. Boekschoten, Hauke Smidt, Marijke M. Faas, and Paul de Vos in Frontiers in Immunology. Published online November 2 2017.

“Microbial regulation of microRNA expression in the amygdala and prefrontal cortex” by Alan E. Hoban, Roman M. Stilling, Gerard M. Moloney, Rachel D. Moloney, Fergus Shanahan, Timothy G. Dinan, John F. Cryan and Gerard Clarke in Microbiome. Published online August 25 2017.

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