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L’étonnant point de référence du stress…

L’intuition que le stress vécu dépend des événements difficiles que nous traversons s’est imposé comme sujet de recherche dès les années 1930. Après les travaux de Meyer, qui s’intéresse à l’effet de ce type de stress sur la santé, Hawkins, Davies et Holmes découvrent que des événements stressants majeurs diminuent la résistance aux maladies. Selon leur échelle des événements récents (1957), ces éléments stressants se retrouvent avec une fréquence et une concentration plus importantes dans les deux à dix années précédant l’apparition d’une maladie grave.

Quelques années plus tard, Thomas Holmes et Richard Rahe proposent un nouvel outil de mesure : l’échelle de réajustement social (1967). Partant du principe que les événements difficiles sont cumulatifs, les auteurs proposent aux répondants d’indiquer le degré de réajustement dont ils devraient faire preuve pour une série de 43 événements prédéfinis. L’intérêt, c’est que ces éléments sont pondérés en fonction du degré de difficulté pour s’y ajuster.

L’élément le plus faiblement pondéré est : « violations mineures à la loi » (score de 11) tandis que l’item le plus pondéré est : « décès du conjoint » (score de 100). Au centre, le score 50 a été attribué arbitrairement… au mariage, qui constitue le point de comparaison pour tous les autres items.

Depuis, des recherches ont établi que le stress perçu à un effet modulateur très important sur notre manière de digérer les événements difficiles que nous rencontrons dans notre vie. Dès les années 1980, des échelles de mesure du stress s’orientent davantage vers l’évaluation du stress perçu.


Référence :
Holmes, T., Rahe, R. (1967). The social readjustment rating scale. Journal of Psychosomatic Research 11(2), 213‐ 218


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