BeBooda – BeBooda : formations en ligne https://bebooda.fr Formations, Alternatives Santé et Éveil Personnel Tue, 15 Jun 2021 14:19:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.16 Cru ou cuit, la grande question https://bebooda.fr/alain-huot-cru-ou-cuit/ https://bebooda.fr/alain-huot-cru-ou-cuit/#respond Mon, 18 Mar 2019 09:00:53 +0000 https://bebooda.fr/?p=14319 Dans son nouvel article, le naturopathe et aromatologue Alain Huot fait le point sur le cru et le cuit. Il vous apporte des réponses claires et concises pour que vous puissiez vous y retrouver et faire la part des choses. Téléchargez gratuitement son article en cliquant sur le lien ci-dessous :

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Dans son nouvel article, le naturopathe et aromatologue Alain Huot fait le point sur le cru et le cuit.

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Le printemps est là : nettoyez votre organisme ! https://bebooda.fr/alain-huot-interet-du-drainage/ https://bebooda.fr/alain-huot-interet-du-drainage/#respond Mon, 25 Mar 2019 09:00:09 +0000 https://bebooda.fr/?p=14463 Pour pouvoir  faire face à l’hiver vigoureux que nous venons de traverser nous avons dû  ingérer une alimentation riche en calories avec une consommation accrue en graisses et sucres. Or cette nourriture est pourvoyeuse de beaucoup de déchets métaboliques. Le probable manque d’activité physique ainsi que d’éventuelles infections ont également contribué à augmenter notre toxémie. Aujourd’hui, avec […]

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Pour pouvoir  faire face à l’hiver vigoureux que nous venons de traverser nous avons dû  ingérer une alimentation riche en calories avec une consommation accrue en graisses et sucres.
Or cette nourriture est pourvoyeuse de beaucoup de déchets métaboliques. Le probable manque d’activité physique ainsi que d’éventuelles infections ont également contribué à augmenter notre toxémie.

Aujourd’hui, avec l’arrivée du printemps, il est temps de nettoyer notre organisme de ces déchets accumulés pendant la saison hivernale.

En médecine naturelle en général et en naturopathie en particulier, nous sommes très attachés à la qualité de nos humeurs. Nous veillons à bien éliminer les déchets produits par l’organisme pour conserver de « bonnes humeurs ». 

Quelques données clés:

• L’encrassement des « humeurs » (les humeurs sont constituées du sang, de la lymphe ainsi  que des liquides intra et extra cellulaires) est à l’origine des désordres de santé puis de la maladie.  En fait, les toxines, qui s’accumulent, empoissonnent et gênent le fonctionnement harmonieux de nos organes. Cela provoque, dans le meilleur des cas et lorsque notre vitalité est suffisante, des réactions défensives d’élimination, tels que boutons, eczéma, diarrhées voire sinusites ou bronchites par exemple. L’étape d’après est la maladie qui survient lorsque la toxémie ( taux de déchets) est trop élevée et lorsque notre force vitale n’est plus suffisante pour éliminer les déchets ou enfin lorsque nos organes chargés d’éliminer nos déchets ne sont plus suffisamment opérationnels.

• Lorsqu’il y a surcharge, le sang accumule des toxines (exogènes et endogènes). Les organes deviennent surchargés de déchets métaboliques et ne peuvent plus effectuer leurs fonctions de façon adéquate. 

• Le corps possède ses propres éléments de régulation permettant le maintien de l’homéostasie grâce au travail des émonctoires (reins, intestins, peau, poumons et  foie) qui sont des  portes de sortie pour éliminer les déchets en tout genre. Le naturopathe veillera toujours au bon fonctionnement de ces émonctoires. Il  saura les « décrasser » avec des cures comme les mono diètes, l’activité physique ou bien les stimuler avec des plantes ou des huiles essentielles par exemple.

Aussi pour accompagner une diète printanière orientée vers  une diminution de la  consommation de protéines animales (viandes et fromages), l’aide de quelques plantes serait de rigueur.

  • La Reine des prés qui agit  comme diurétique – sudorifique et stimule l’élimination des déchets via la peau.
  • L’artichaut qui est un excellent  draineur hépatobiliaire.
  • Le cassis, lui, estanti inflammatoire et diurétique.
  • Et enfin la bourrache,qui est un dépuratif  et un expectorant.

Si besoin est, la reprise d’une activité physique comme la marche soutenue à raison d’une heure 2 à 3 fois par semaine, accompagnerait bien cette cure de remise en forme. 

 Je vous souhaite plein d’énergie pour ce printemps !

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LUMIERE ET SANTE https://bebooda.fr/alain-huot-lumiere-sante/ https://bebooda.fr/alain-huot-lumiere-sante/#respond Mon, 11 Mar 2019 09:00:07 +0000 https://bebooda.fr/?p=14097 Au-delà de sa représentation divine, si le soleil a toujours occupé une place de choix dans toutes les grandes civilisations, des Egyptiens aux Mayas en passant par les Grecs, c’est certainement parce que nos ancêtres avaient observé et vérifié les propriétés essentielles de la lumière pour notre santé. A l’instar de l’eau, chacun sait que […]

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Au-delà de sa représentation divine, si le soleil a toujours occupé une place de choix dans toutes les grandes civilisations, des Egyptiens aux Mayas en passant par les Grecs, c’est certainement parce que nos ancêtres avaient observé et vérifié les propriétés essentielles de la lumière pour notre santé.

A l’instar de l’eau, chacun sait que la lumière est indispensable à la vie. En revanche, les bienfaits de la lumière sur notre santé semblent de moins en moins préoccuper nos contemporains. Et, si le soleil défraie la chronique chaque année à l’arrivée des beaux jours, c’est invariablement pour aborder ses aspects négatifs : le fameux danger des UV.

Pourtant, la science a mis en valeur les innombrables bienfaits du rayonnement solaire sur les grandes fonctions qui gèrent notre santé : les systèmes hormonal, immunitaire et nerveux. A contrario, la lumière artificielle, tellement utilisée dans notre monde moderne, possède de réels dangers.

La lumière solaire nourrit chacune de nos cellules

La lumière est constituée d’ondes électromagnétiques formées de photons qui voyagent en oscillant à la vitesse de 300 000 km par seconde.

Ces paquets d’énergie n’arrêtent pas de surprendre nos chercheurs. Ces photons sont capables de revêtir plusieurs états en même temps : ondes ou particules, ils sont à la fois énergie et information.

Même si la vision humaine n’est capable de transformer et de traduire en couleurs qu’une infime partie des ondes électromagnétiques émises, nos cellules, elles, perçoivent l’énergie et les informations transportées par les ondes, y compris celles qui ne sont pas visibles, et y réagissent.

Aussi, les ondes telles que les rayons infrarouges ou les ultraviolets, pourtant invisibles à l’œil nu, entraînent des réactions comme la stimulation de notre système immunitaire ou la réduction de la pression sanguine, par exemple. En fait, l’ensemble du spectre de la lumière naturelle agit sur la glande pinéale, l’hypophyse, l’hypothalamus, sur tout le système endocrinien et hormonal : il agit sur l’ensemble de notre organisme.

Albert Szent-Gyorgyi, Prix Nobel de médecine en 1937, énonça que « toute l’énergie que nous recevons pour notre corps provient du soleil ».

Contrairement à la lumière artificielle, au spectre monotone et limité, l’amplitude et les variations d’émission du spectre solaire qui arrive sur Terre sont parfaitement harmonisées à nos besoins humains. A titre d’exemple, la lumière du matin stimule, alors que celle du soir calme.

Hormone de croissance et testostérone

Une étude menée sur plus de un demi-million de personnes et publiée dans la très prestigieuse revue anglaise Nature a montré la relation entre la lumière naturelle du soleil et l’hormone de croissance. Si la future mères’expose de façon adéquate au soleil durant les trois derniers mois de sa grossesse, ainsi que le nouveau-né durant les trois premiers mois après sa naissance, la taille que l’enfant atteindra à l’âge adulte sera augmentée grâce à une plus grande production d’hormones de croissance.

L’exposition à la lumière solaire augmente la production de la testostérone. Cette hormone est connue pour son action sur la puissance et le désir sexuels. Elle est impliquée également dans la capacité de concentration et de mémorisation, dans l’augmentation de la masse et de la tonicité musculaires ainsi que sur la réduction de la graisse. Elle augmente également l’énergie et la vitalité. Les scientifiques s’inquiètent aujourd’hui à propos de la baisse substantielle de son taux de plus de 60 % en moins de 40 ans, avec des conséquences non négligeables commel’augmentation de la masse graisseuse au détriment de la masse maigre (les muscles.)

La cause la plus probable est la diminution dramatique del’exposition à la lumière du soleil et aux ultraviolets de nos contemporains. Le lien entre la sécrétion de cette hormone et l’exposition au soleil est mis en lumière par l’exemple suivant : lorsque la pénétration de la lumière est bloquée à cause d’une cataracte ou de la cécité, la production de testostérone est significativement inférieure à celle des voyants.

La vitamine D

Une partie de notre cholestérol est utilisée pour fabriquer la fameuse vitamine D3, forme exogène de la vitamine D, sous l’action des rayons UVB du soleil. Il suffit d’une exposition journalière au soleild’environ un quart d’heure sur les mains, les bras, le haut du buste et la tête pour permettre à notre corps de synthétiser la dose quotidienne moyenne nécessaire. Cela est d’autant plus important que les apports de vitamine D dans notre alimentation sont très limités.

La vitamine D3 est indispensable, entre autres, pour absorber le calcium. Or grand nombre de nos contemporains sont carencés en calcium malgré des surconsommations de produits laitiers !

La vitamine D3 est aussi impliquée dans d’autres processus comme la digestion, la circulation du sang et dans le fonctionnement des glandes endocrines que sont thyroïde, surrénales et gonades, comme cela a été mis en évidence par les travaux du chercheur Walter Stumpf, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

La vitamine D joue aussi un rôle important au niveau du cerveau et du système nerveux.

D’après les recherches menées par le docteur Jeremy Spencer (université de Reading, en Angleterre), on observe durant l’hiver, où l’ensoleillement est moindre, un nombre plus important de crises cardiaques lié à un faible niveau de vitamine D qui, rappelons-le, est dépendante de notre exposition au soleil.

La mélatonine

Comme pour la vitamine D, la production et la régulation de la mélatonine, l’hormone du sommeil produite par la glande pinéale, est dépendante de notre exposition à la lumière.

La lumière naturelle inhibe la production de mélatonine et, par effet rebond, son taux est maximal le soir, ce qui nous aide à bien dormir et à réparer nos tissus.

Au contraire, lorsque l’intensité lumineuse à laquelle nous avons été exposés est trop faible, la production de mélatonine est maximale le jour, induisant de la somnolence, et elle diminue le soir, entraînant des difficultés d’endormissement.

Soleil et mélanome, une controverse

Il est temps de lever le voile sur une désinformation qui perdure de longue date : l’exposition au soleil ne favorise pas le mélanome.

Une importante étude publiée en 1982 dans la revue scientifique britannique The Lancet a démontré que les femmes exposées à la lumière fluorescente avaient deux fois plus de risques que les autres de contracter un mélanome. Les femmes qui avaient couru le risque le plus faible étaient justement celles qui s’étaient exposées aux rayons solaires. Cette étude est confirmée par d’autres, effectuées sur les militaires américains, prouvant également que le soleil retarde la survenue de tumeurs de la peau.

Pour s’en convaincre définitivement, il suffit d’observer une carte relatant les décès attribués aux mélanomes, pour constater que les pays nordiques où le taux d’ensoleillement annuel est faible tels que le Danemark et la Suède, connaissent un nombre de décès de ce type dix fois supérieur à celui d’un pays réputé pour son taux d’ensoleillementélévé comme la Grèce.

Par ailleurs, des études prouvent que toutes les populations qui vivent dans des zones ensoleillées ont des risques de tumeurs aux ovaires réduits de 80 %. Les risques de tumeurs aux poumons, eux, sont diminués de 40 % comparativement aux populations rarement exposées au soleil.

Lumière solaire et immunité

En fait, le soleil a une action bénéfique sur notre système immunitaire. Avant l’arrivée de la pénicilline en 1938, la thérapie la plus efficace contre les maladies infectieuses était l’héliothérapie, comprenez les bains de soleil, dont les propriétés de stimulation du système immunitaire étaient reconnues. Science et Vie, numéro 1112 de mai 2010 indique que d’après des chercheurs de l’université de Copenhague (Danemark), « le soleil joue un rôle crucial dans le système immunitaire ».

Il a également été prouvé qu’il existait un lien entre une diminution des caries dentaires et l’exposition au rayonnement solaire). Une étude de 1939 montre que les adolescents du Nord-Est américain, où la moyenne d’ensoleillement annuelle est inférieure à 2 200 heures, avaient deux tiers de caries en plus que ceux vivant dans le Sud-Ouest américain, qui bénéficie de plus de 3 000 heures de soleil par an.

Un autre exemple illustrant cette action sur notre immunité est le traitement de l’acné par une exposition à une lumière riche en UV. Après trois mois d’exposition à raison de 15 minutes par jour, il a été observé une amélioration de 76 % des lésions inflammatoires.

Si les UV ont été largement diabolisés, entre autres par les fabricants de crèmes et de lunettes solaires, la réalité est bien différente. Ces ondes électromagnétiques invisibles à l’œil possèdent une forte propriété bactéricide. Elles réduisent le taux de cholestérol, diminuent de façon significative la pression sanguine et améliorent l’assimilation du calcium comme évoqué précédemment.

En faible quantité, les UV sont indispensables à l’organisme. En réalité, c’est leur excès ou leur absence qui pose problème. Le médecin danois Niels Finsen obtint même un prix Nobel de médecine en 1903 grâce à ses travaux sur la thérapie solaire incluant des traitements à base de sources lumineuses avec UV.

Ce qui est dangereux, c’est une exposition brutale et prolongée aux UV, un peu comme un jeûneur qui d’un seul coup ingurgiterait une grosse quantité de nourriture !

Le verre des lunettes de vue comme de soleil réduit énormément le rayonnement ultraviolet même s’il ne comporte pas de filtre UV400. Aussi est-il recommandé de profiter de la lumière solaire, surtout le matin ou en fin d’après- midi, sans lunettes.

Dépression saisonnière et luminothérapie

Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologuesqu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’endébut d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu égard à une plus grande sensibilité hormonale, entre dans ce que les spécialistes ont dénommé le SAD, acronyme de Seasonal Affective Disorder en anglais qui se traduit par « désordre affectif saisonnier ».

Heureusement, il existe dans l’arsenal de la médecine naturelle une solution efficace pour près de 80 % des personnes concernées, c’estla thérapie à base d’exposition à la lumière à large spectre et de haute intensité.

Cette solution appelée luminothérapie doit être effectuée avec un éclairage constitué de tubes types « néons » mais à large spectre, capables de produire une intensité lumineuse qui, à faible distance (environ 30 cm), émet 10 000 lux. A titre comparatif, un éclairage artificiel classique produit dans une maison de 100 à 500 lux alors que l’intensité lumineuse au soleil par une claire journée printanière va de 80 000 à 90 000 lux.

Le temps d’exposition quotidien ne devrait pas être inférieur à une heure, avec la possibilité toutefois de vaquer à d’autres occupations comme la lecture par exemple.

Les effets positifs de cette thérapie se manifestent dès les premiers jours. Après 30 minutes d’exposition le matin, le moral remonte grâce à l’action de la lumière proche de celle produite par l’astre solaire et qui modifie les secrétions hormonales et agit sur les fonctions vitales.

L’idéal serait que le matériel de luminothérapie produise une petite quantité d’UV pour optimiser le résultat.

La lumière artificielle et ses conséquences

Loin des sources naturelles de lumière, l’homme moderne œuvre et prolonge ses activités professionnelles, sociales et ludiques grâce à la complicité d’une lumière artificielle qui n’a de prétention que sa fonctiond’éclairage. Nous sommes bien loin des variations saisonnières, quotidiennes, de la largeur et de la richesse du spectre de la lumière produite par Dame Nature.

La lumière artificielle possède plusieurs sources : les ampoules incandescentes classiques (en voie de disparition), les ampoules incandescentes halogènes ou encore les tubes fluorescents. Dans tous les cas, le spectre bénéfique pour nos cellules est absent. Aussi, sous un éclairage artificiel, notre corps vit comme s’il était plongé dans le noir.

Pour l’industrie de l’éclairage, l’objectif est clairement affiché : la lumière produite doit permettre de voir clair lorsqu’il fait noir, l’aspect santé est absent de leur démarche !

Le problème est que certaines longueurs d’ondes éclairent mieux qued’autres comme celles du rouge et du jaune, fortement présentes dansl’éclairage artificiel. Or le rouge est stimulant, voire excitant. A contrario,d’autres couleurs comme le bleu, connu pour son action relaxante, mais au pouvoir éclairant très faible, est quasi absent de nos chères ampoules ou tubes.

En plus des études soulignant le risque d’augmentation des tumeurs et des mélanomes pour les personnes exposées abondamment à la lumière artificielle, notons que les extrémités des tubes au néon non blindées produisent des rayons X toxiques ainsi que des champs magnétiques dangereux si l’on reste exposé longtemps dessous, ou dans un voisinage proche.

Enfin, ces tubes augmenteraient notre taux d’ACTH, hormone adrénocorticotropique, impliquée dans le stress, selon les recherches menées par le professeur allemand Fritz Hollwich.

Dans un environnement scolaire, par exemple, qui était presque entièrement éclairé par des tubes fluorescents, l’hyperactivité des élèves fut considérablement diminuée grâce au remplacement des tubes ordinaires par des tubes à large spectre. Preuve, si besoin était, que l’éclairage artificiel ordinaire stresse nos organismes. Si lumière naturelle rime avec santé, celle produite par l’éclairage artificiel classique rime avec danger !

Quelles ampoules ?

Remplacez vos ampoules habituelles par un éclairage à large spectre contenant un peu d’UV dans les lieux où vous séjournez longtemps.

Nous avons évoqué l’intérêt de la luminothérapie pour stimuler nos hormones de la bonne humeur et pour pallier l’insuffisance d’exposition à la lumière solaire ; ajoutons aussi qu’il existe dans le commerce spécialisé des ampoules à large spectre pour nos points d’éclairage habituels : lieu de travail, cuisine, chambre…

Ces éclairages fluorescents doivent idéalement émettre en quantité limitée des UV et être blindés, afin d’éviter les aspects nocifs évoqués précédemment. Une autre solution consiste à ajouter des lampes à UV aux éclairages à large spectre si ceux-ci n’expriment pas ces rayonnements. C’est à chacun d’interroger le revendeur de ce typed’éclairage pour vérifier les caractéristiques indiquées ci- dessus.

Il est étonnant de constater que nous prenons plus soin de nos animaux de compagnie comme les tortues d’aquarium, les poissons ou les reptiles, que de nous- mêmes, en leur fournissant un éclairage à large spectre et des UV.

Le type d’éclairage qui stimule la croissance des animaux domestiques, augmente la durée de vie et le taux de ponte des poules et diminue l’agressivité des souris tout en augmentant leur longévité est le même qui convient à notre santé : le large spectre avec la présence d’UV.

Le bon sens veut que l’on ne s’expose pas au soleil intense sans une longue préparation. En plus d’une exposition progressive, qui devrait commencer dès l’hiver, il est nécessaire de consommer des antioxydants présents dans les fruits et légumes crus et frais, de s’hydrater correctement, tant en buvant beaucoup d’eau de source qu’en appliquant des crèmes hydratantes dénuées de substances chimiques, pour bénéficier des bienfaits du soleil. Les bains solaires doivent rester un plaisir. Ils ne doivent pas amener de rougeurs. Souvenez-vous qu’à l’ombre vous bénéficierez, bien souvent, d’un taux d’UV suffisant.
Evitez, bien sûr, les expositions lorsque le soleil est trop puissant, entre autresl’été entre 11 heures et 16 heures et cela d’autant plus que votre organisme n’apas été préparé aux doses élevées d’UV.
Chez vous, remplacez vos lampes habituelles, là où vous séjournez le plus longtemps, par des éclairages blindés à large spectre générant si possible un peu d’UV.


La lumière : symbole et nourriture spirituelle

Selon la tradition et grand nombre d’écoles initiatiques, la lumière est à la fois un symbole et une nourriture pour notre éveil spirituel.
Sous l’effet stimulant de la lumière, la glande pinéale activerait aussi des fonctions énergétiques et psychiques, liées, entre autres, au centre énergétique de la conscience.
En ces temps quelque peu obscurs où l’homme s’éloigne de son lien tant avec la nature qu’avec le sacré, l’exposition à la lumière solaire pourrait présenter de précieux avantages. Elle lui permettrait de renouer avec une nourriture tant subtile que vitale tout en réinformant ses cellules avec les photons provenant de l’astre solaire, à l’origine de toute vie. N’est-ce pas aussi une voie pour se rapprocher de notre propre origine ?
Les Tables d’Emeraude de Thoth, l’un des plus anciens écrits de sagesse au service de l’humanité, indiquaient de façon prophétique pour les temps que nous vivons : « Ô hommes, mettez fin à vos projets contre vos frères, car seulement ainsi pouvez-vous venir à la lumière…) Alorss’ouvrira l’âge de la lumière, où tous les hommes rechercheront la lumière du but. »


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Quand votre bouche parle de votre santé globale https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-sante-dents/ https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-sante-dents/#respond Mon, 04 Mar 2019 09:00:51 +0000 https://bebooda.fr/?p=12830 La sphère buccale est non seulement une ouverture sur le système digestif mais elle est également un fidèle indicateur de l’état général de notre santé. Les principaux problèmes rencontrés en bouche pourront être améliorés, et ce grâce à des solutions globales. Lesquelles ? Caries et immunité Le premier motif de consultation en cabinet dentaire concerne les […]

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La sphère buccale est non seulement une ouverture sur le système digestif mais elle est également un fidèle indicateur de l’état général de notre santé. Les principaux problèmes rencontrés en bouche pourront être améliorés, et ce grâce à des solutions globales. Lesquelles ?

Caries et immunité

Le premier motif de consultation en cabinet dentaire concerne les caries. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de 60 à 90 % des enfants scolarisés dans le monde et près de 100 % des adultes ont des caries (chiffres de 2012.) Même si la prévalence de celles-ci tend à baisser grâce à une meilleure hygiène buccodentaire, elles n’en occasionnent pas moins de nombreux problèmes (douleurs, fragilité de la dent, infiltrations possibles, à terme, des matériaux constituant les amalgames ou les résines) et apparaissent même chez de très jeunes enfants.

La carie dentaire est une atteinte soit de la structure minérale de la dent (émail), soit de la structure organique (dentine, couronne ou racine.) L’accumulation de plaque dentaire, pâte blanchâtre et collante, véritable réserve de bactéries cariogènes, est la première responsable de cette atteinte. En fait, la plaque dentaire se crée en plusieurs étapes. En premier lieu se forme une pellicule à partir des composés protéiques de la salive et des résidus alimentaires. Cette première couche offre alors l’opportunité à des bactéries (généralement de typestreptocoques) présentes en bouche de pouvoir se fixer. Dans un second temps, d’autres bactéries opportunistes vont profiter de cette occasion pour se fixer à la plaque en cours de formation. A ce stade, c’est une matrice composée de protéines et de sucres qui se trouve en bouche et qui servira à nourrir les bactéries cariogènes.

Il est notoire que les brossages dentaires insuffisants ou mal effectués contribuent à cette accumulation de plaque, surtout si le sujet consomme beaucoup de sucres raffinés. Car, en se décomposant, ces sucres produisent des acides agressifs qui s’additionnent aux acides organiques produits par les micro-organismes de la plaque, acides qui attaquent l’intégrité de la dent par dissolution.

Cette plaque se forme également sur la langue, qui au réveil peut être enduite d’un dépôt dont l’épaisseur et la couleur varient en fonction de la nature des déchets exogènes (aliments en voie de décomposition et bactéries) et endogènes (toxines digestives éliminées.)

Aussi, deux ou trois passages doux sur la langue, le matin à jeun, d’un gratte-langue en inox, permettent d’éliminer dépôts et mucosités responsables de la mauvaise haleine. Cette action contribue également à  limiter la formation de la plaque dentaire. Le gratte- langue fait partie des pratiques ancestrales ayurvédiques dont l’utilisation est plus adaptée qu’une petite cuillère ou une brosse à dents.

Face aux bactéries cariogènes contenues dans la plaque dentaire,  notre programme de protection et de sauvegarde de la santé bucco-dentaire existe bel et bien.

Déjà àtravers la robustesse l’émail quiest le tissu le plus dur et le plus minéralisé du corps humain. Son composant principal, l’hydroxyapatite, est plus dur que l’acier.(et donc ? quel lien avec la phrase qui précède ? ou avec celle qui suit ?)

Ensuite grâce àla salive, quidans ses nombreux composants, héberge à la fois une flore composée de micro-organismes protecteurs ainsi que toute une batterie de cellules immunitaires capables de neutraliser bactéries, virus et champignons. Et si, en cas de caries, le chirurgien-dentiste se focalise légitimement sur le nettoyage et l’obturationde la cavité créée par la carie, cette intervention traite cependant la conséquence et non la cause des infections dentaires. Aussi, si les caries se multiplient et cecimalgré un nettoyage satisfaisant, c’est alors du côté du terrain qu’il faut porter son regard car cela pourrait signifier que le système immunitaire est affaibli ou encore que se font jour des problèmes de minéralisation.

Il est notoire que les brossages dentaires insuffisants ou mal effectués contribuent à cette accumulation de plaque

Le lien entre microbiote intestinal (anciennement nommé flore intestinale), muqueuse intestinale et système immunitaire est désormais clairement établi par la communauté scientifique. Ainsi une dysbiose, ou déséquilibre du microbiote intestinal, qui se traduit cliniquement par des ballonnements, des gaz, voire des douleurs abdominales, protégera moins bien la précieuse barrière entre le monde extérieur et le milieu intérieur. Une alimentation industrielle, hyperraffinée, gavée d’additifs en tous genres, ainsi qu’une insuffisance de mastication en sont les principales causes. A terme, l’intégrité de la barrière intestinale peut être atteinte. Cela peut autoriser le passage de molécules alimentaires mal dégradées, d’antigènes ou de pathogènes. Les gendarmes (les agents du système immunitaire) qui stationnent de façon majoritaire dans le secteur intestinal auront fort à faire avec ces hôtes indésirables. Mobilisés ainsi, ils seront « surmenés » et moins efficaces pour protéger l’environnement buccodentaire.

Le microbiote buccal

Depuis quelques décennies, la science a découvert que nous étions plus bactériens que cellulaires. En effet, nous possédons environ 10 fois plus de bactéries, dans le corps, dans le tube digestif et particulièrement dans le côlon, sur la peau et au niveau de la muqueuse buccale et vaginale pour les femmes, que de cellules ! Associées à d’autres micro-organismes comme les levures, ces bactéries, réunies en populations, forment le microbiote. Avec pour rôle principal de protéger et  renforcer les barrières avec l’extérieur.

La première porte de communication avec l’environnement extérieur est la cavité buccale. A ce titre, la bouche possède une population d’environ 10 à 20 milliards de micro-organismes de 700 espèces différentes. Lorsque cette population de l’infiniment petit vit en harmonie, elle protège les dents, les gencives et la muqueuse buccale contre les bactéries pathogènes responsables des caries et de l’inflammation de la gencive. A contrario, le tabac, l’alcool, les aliments raffinés, les sucres ajoutés et de synthèse, les sodas en tous genres et certains médicaments comme les antibiotiques exercent une action dommageable sur nos bonnes bactéries buccales. En cas de déséquilibre du microbiote oral (de la bouche), non seulement c’est la porte ouverte au développement de bactéries pathogènes responsables des caries, mais également de gingivites et de déchaussement de dents. Cette dysbiose peut aussi perturber les autres microbiotes et créer des infections à distance.

Au niveau du microbiote, tout est question de compétition et d’équilibre. Lorsque la place n’est plus occupée par les bonnes bactéries ou les bactéries commensales (bactéries neutres abritées par notre organisme), des bactéries pathogènes, des levures ou des champignons responsables de mycoses buccales (muguet), voire d’aphtes ou d’états inflammatoires, peuvent se développer. Dans les cas majorés, la prolifération de streptocoques, germes très agressifs, peut atteindre des sites distants et endommager les enveloppes et valves cardiaques (endocardite), favoriser ou générer des AVC, augmenter les risques de polyarthrites rhumatoïdes ou encore des infections pulmonaires. En effet, comme le souligne le chercheur new-yorkais Brandilyn Peters, « les bonnes bactéries orales peuvent aussi réduire les nitrates en nitrites, ce qui est important pour maintenir un haut taux sanguin d’oxyde nitrique bénéfique pour la santé vasculaire », précise le chercheur. Certaines sont même impliquées dans les cancers, le même chercheur souligne que « les bactéries buccales, selon leur fonction, peuvent ou protéger ou augmenter le risque de cancer. Par exemple, des bactéries buccales peuvent activer des carcinogènes liés à l’alcool ou à la cigarette ou au contraire dégrader des composés toxiques en formes moins toxiques. » Ces activités sont liées à la nature des bactéries, bénéfiques ou pathogènes.

Le lien entre microbiote intestinal (anciennement nommé flore intestinale), muqueuse intestinale et système immunitaire est désormais clairement établi par la communauté scientifique

Pour rendre à notre système immunitaire son efficacité, quelques gestes d’hygiène de vie simples s’imposent en plus, bien sûr, des actions locales (brossage efficace après chaque repas et détartrage régulier chez le dentiste) : une nourriture la plus naturelle possible, donc non raffinée, et faisant la part belle aux végétaux (fruits de saison cueillis à maturité, légumes variés et de saison, légumineuses, oléagineux) ainsi qu’une bonne mastication constituent les gages de bons apports en micronutriments essentiels pour une bonne immunité. En hiver, l’apport de vitamine C et de vitamine D3 seront également de bons soutiens à notre système de défense. En revanche, il n’est pas pertinent d’utiliser quotidiennement des produits de rinçage contenant des antiseptiques, qui risquent de détruire les bonnes bactéries et de favoriser le développement des mycoses buccales. Mieux vaut utiliser, en lieu et place, quelques huiles essentielles qui respecteront l’équilibre de notre microbiote tant buccal qu’intestinal (voir encadré).

Gingivite, parodontite et inflammation de la muqueuse intestinale

La terminaison en « ite » nous signale toujours que nous parlons de pathologie inflammatoire.

Selon l’OMS, la gingivite concerne plus des trois quarts des personnes entre 35 et 45 ans et plus de la moitié des adolescents de plus de 15 ans.

Les raisons initiales sont souvent  dues à la formationtartresur la surface des dents, y compris sous la gencive. Si la gingivite, à ce stade, n’est pas traitée, elle risque d’évoluer vers une parodontite, qui peut détruire les ligaments de soutien de la dent dans son alvéole, puis l’os qui maintient les racines dentaires. L’os disparaît, alors que le niveau de la gencive reste constant, entraînant ce que les professionnels appellent une poche gingivale, qui devient alors un lieu favorable à la rétention et au développement des bactéries.

Nous venons de décrire la cause mécanique. Mais en réalité, dans le cadre d’une approche globale, beaucoup de paramètres sont liés. Ainsi, une déficience immunitaire telle que celle décrite à propos des caries peut constituer un facteur aggravant au niveau des poches gingivales où prolifèrent les bactéries. De même, lorsque l’inflammation des gencives s’installe dans le temps, nous pouvons légitimement supposer que l’état inflammatoire n’est pas seulement local. En effet, l’ensemble des muqueuses communiquent, et cela dans les deux sens : l’inflammation de la muqueuse buccale peut perturber la muqueuse intestinale, mais l’expérience nous montre que l’inverse est également vrai. Par conséquent, prendre soin de sa muqueuse intestinale en plus de la muqueuse buccale reste une bonne stratégie, surtout pour les sujets souffrant d’inflammations chroniques.

Pour cela, il est important de veiller à maintenir un bon équilibre de la flore intestinale protectrice de la muqueuse ; de bien mastiquer pour éviter que des molécules alimentaires mal dégradées stagnent en regard de la barrière intestinale, entraînant fermentations et putréfactions ; et de repérer et d’éviter de consommer des aliments pouvant occasionner des intolérances ou des allergies alimentaires (gluten, lactose, œufs…), qui ne feraient, effectivement, que créer et entretenir une inflammation intestinale chronique. La consommation régulière de poissons gras et d’huiles de première pression à froid riches en oméga-3 (lin, cameline, colza), utilisées en assaisonnement, permet d’apporter des molécules régulatrices de l’inflammation.

Déminéralisation et équilibre acido-basique

Lorsque notre terrain s’acidifie, notre biologie est contrainte, afin de préserver son intégrité, de puiser dans ses réserves minérales pour conserver un équilibre acido-basique indispensable à sa fonctionnalité. Or, comme nous l’avons déjà souligné, notre dentition est d’une grande richesse minérale. Aussi, en cas d’acidose métabolique, notre corps ayant déjà épuisé les bases circulantes (calcium, magnésium, potassium), il puisera dans les phanères (ongles, cheveux, dents), puis dans les minéraux contenus dans les os. Aussi, en cas de terrain acide, les dents deviennent plus fragiles et plus vulnérables aux attaques bactériennes.

Dans cette situation, les chirurgiens-dentistes peuvent alors observer la présence de taches typiques,blanches et crayeuses, sur la surface de la dent, signe d’un début de déminéralisation, phénomène encore réversible à ce stade.

Dans le cadre d’une approche de terrain, l’objectif consistera à rétablir un bon équilibre acido-basique. Pour cela, nous proposerons d’augmenter la consommation d’aliments riches en bases comme les légumes et les jus verts, les oléagineux (olives, sésame ou fèves de cacao), les pommes de terre, les bananes et de diminuer les aliments acidifiants, tels que les sucres ajoutés et les protéines animales, dont la consommation doit se limiter à une ration par jour chez l’adulte et idéalement jamais le soir. Enfin, il est important de remplacer les céréales raffinées, incluant le pain, les pâtes et le riz, par leurs homologues en version complète ou semi-complète.

Notons que le local peut parler du général car la perte osseuse dans la mâchoire inférieure comme les déchaussements de dents peuvent être un indicateur précoce de l’ostéoporose.

A quoi sert la salive ?

Il est toujours interpellant de savoir que nous produisons de 1 à 1,5 litre de salive par jour. Le premier rôle de la salive est de lubrifier le bol alimentairepour en faciliter sa progression dans le tube digestif. La salive possède des enzymes digestifs dontl’amylase salivaire, qui démarre la digestiondes sucres complexes, est le plus important. Elle agit également comme un tampon face à l’acidité buccale. C’est pourquoi , les personnes sous traitements médicaux (antidépresseurs, antihistaminiques ou décongestionnants nasaux), qui voient la volumétrie de leur débit salivaire diminuer, sont plus exposées aux risques cariogènes et aux affections gingivales, causés par l’acidité buccale. La salive travaille de concert avec le microbiote buccal à la fois parce qu’elle le protège grâce au lysozyme (protéine immunitaire) mais également parce qu’elle possède des anticorps qui jouent un rôle de défense vis-à-vis des agressions extérieures. Enfin, de par sa richesse minérale en calcium et en phosphates, la salive permet de nourrir l’émailet de lutter contre les microtraumatismes, comme ceux occasionnés par les acides alimentaires.

Halitose et troubles digestifs

L’halitose, ou mauvaise haleine, occasionne des désagréments réguliers dont les dentistes sont souvent témoins. S’il est assez facile d’utiliser des couvertures olfactives avec les huiles essentielles, il faut tout de même s’interroger sur l’origine de cette problématique.

La consultation chez un praticien permettra de traiter les éventuelles origines locales telles que caries, bourrages dentaires, abcès et diverses infections et/ou inflammations buccodentaires. Si le problème persiste, il sera alors nécessaire de s’occuper du terrain.

Dans cette alternative, l’halitose est très souvent liée à des problèmes digestifs en lien avec des problèmes intestinaux ou une surcharge hépatique. Ayant déjà abordé l’hygiène intestinale, disons juste quelques mots pour agir sur les surcharges hépatiques. La phytothérapie et l’aromathérapie ont fait leurs preuves pour drainer le foie. Il est bon également d’ajouter que, du point de vue de l’hygiène de vie, les diètes, les monodiètes et, encore mieux, la pratique du jeûne permettent de placer le foie dans un environnement des plus favorables pour qu’il puisse éliminer les toxiques et les toxines.

Le terrain d’abord

Si votre bouche parle de votre santé globale, prendre soin de son terrain sera toujours la meilleure solution pour prévenir les problèmes buccodentaires chroniques.


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Les sucres, notre carburant https://bebooda.fr/alain-huot-sucres-carburant/ https://bebooda.fr/alain-huot-sucres-carburant/#respond Mon, 18 Feb 2019 09:00:31 +0000 https://bebooda.fr/?p=12740 Les sucres constituent le carburant de nos cellules, de nos muscles mais également de notre cerveau qui en consomme près de 10%. Chaque cellule de notre corps a besoin de glucose, forme de sucre utilisable par celle-ci, pour pouvoir remplir ses fonctions de production d’énergie physique, nerveuse ou mentale. Les glucides, cette grande famille d’aliments, […]

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Les sucres constituent le carburant de nos cellules, de nos muscles mais également de notre cerveau qui en consomme près de 10%.

Chaque cellule de notre corps a besoin de glucose, forme de sucre utilisable par celle-ci, pour pouvoir remplir ses fonctions de production d’énergie physique, nerveuse ou mentale. Les glucides, cette grande famille d’aliments, possèdent un goût caractéristique : la douceur.

Nous retrouvons dans cette catégorie de nombreux produits de notre alimentation. La majorité des sucres provient du monde végétal. C’est le cas des fruits, des céréales, des légumineuses, des farineux, des légumes mais aussi du principal sucre fabriqué par l’homme : le sucre de cuisine, ou saccharose, produit d’un extrême raffinage de la betterave ou de la canne à sucre. Le miel, lui, est issu de la transformation d’un produit végétal (nectar ou miellat) par les abeilles. Seul le lactose provenant du lait et de ses dérivés est un sucre d’origine animale.

Ces différents représentants des glucides n’ont pas le même impact sur notre santé. A l’instar des carburants, mieux vaut choisir le bon pour faire fonctionner de façon optimale notre véhicule.

Sucres lents et sucres rapides

Le terme « glucides » regroupe les sucres qui peuvent être soit complexes, comme l’amidon contenu dans les céréales, les légumineuses ou les pommes de terre, soit simples, comme le saccharose ou le fructose. La différence entre ces deux types de sucre s’explique par la façon dont ils sont métabolisés par l’organisme. Les sucres complexes, dits « lents », demandent davantage de temps pour devenir glucose, forme finale sous laquelle le sucre est absorbé par le corps au niveau de l’intestin grêle, contrairement aux sucres simples, dits « rapides », qui sont rapidement ou directement assimilés.

Le principal problème de notre régime à l’occidentale est que notre alimentation est démesurément pourvue en carburants rapides au détriment des sucres qui vont remplir leur tâche dans le temps.

Physiologie des sucres et glycémie

La digestion à travers ses différentes étapes transformera nos aliments glucidiques en leur forme assimilable, le glucose. Bien que dans l’absolu tout aliment puisse être transformé en carburant, ce sont les glucides qui sont destinés à cet usage.

Lorsque le glucose parvient au niveau sanguin, en franchissant la barrière

intestinale, il provoque une hyperglycémie (augmentation du taux de sucre dans le sang) entraînant une sécrétion d’insuline par le pancréas. Cela est normal. Il est important de savoir que plus un aliment est riche en glucides rapidement assimilés, plus la sécrétion d’insuline sera forte et plus les risques de perturbations de la glycémie seront importants.

En d’autres termes, à sucres violents, réaction violente de l’organisme. Cette réaction par laquelle l’organisme sécrète une quantité importante d’insuline provoque une hypoglycémie réactionnelle, qui à son tour va mettre le sujet en souffrance sur le plan nerveux, provoquant rapidement une forte envie de réabsorber du sucre. C’est le cercle infernal : le sucre appelle le sucre avec son cortège de perturbations tant psychologiques (nervosité, anxiété, troubles de la concentration et de la mémoire) que physiologiques (terrain pré-diabétique, surpoids, voire obésité). Par ailleurs, la surconsommation de sucres est stockée sous forme de graisse.

Certains spécialistes estiment que la majorité des consommateurs du régime à l’occidentale est victime d’hypoglycémie à des degrés plus ou moins marqués. Ainsi, plus de 50 millions d’Américains seraient touchés par ce fléau dont la seule cause est l’ingestion de sucre et céréales raffinés fabriqués par l’homme.

Le sucre industriel est omniprésent dans notre alimentation moderne. Nous le trouvons dans les biscuits, les gâteaux, les sucreries et les boissons sucrées (une bouteille d’un litre et demi de soda contient l’équivalent de trente morceaux de sucre).

L’index glycémique (IG)

Plutôt que de parler de sucres lents ou de sucres rapides, il est beaucoup plus pertinent de se préoccuper des effets des glucides sur la glycémie et donc indirectement sur le métabolisme de l’insuline.

Dans les années 1970, un chercheur de l’université de médecine de Stanford, Lawrence Crapo, a démontré que, pour une même quantité de glucides, chaque aliment entraîne une sécrétion d’insuline différente. De cette découverte est née la notion d’index glycémique (IG) définie quelques dix années plus tard par le Dr David Jenkins. Il faut retenir que plus l’IG est bas, moins le pic insulinique est élevé, ce qui est optimal pour notre santé. Cette notion est indépendante de la complexité des glucides.

C’est ainsi que la baguette de pain classique ou encore les pommes de terre possèdent un IG très élevé, de l’ordre de 95, alors qu’ils sont habituellement considérés comme « sucres lents ». Par comparaison, cet index de 95 est proche de celui du miel ou encore des sodas ou sucreries, voire du glucose qui est la référence avec un IG de 100. Nous noterons avec intérêt que les céréales complètes, à l’instar du pain au petit épeautre ou du pain de seigle, possèdent un IG faible, de l’ordre de 40. L’intérêt de consommer des céréales complètes est double car l’enveloppe de celles-ci, habituellement retirée lors du raffinage, est riche en vitamines du groupe B. Or ces vitamines sont indispensables pour transformer les glucides en énergie utilisable par l’organisme.


De même, les légumineuses, ou légumes secs, en plus des précieuses fibres et acides aminés qu’elles contiennent, possèdent un IG bas.
Quant aux légumes verts, riches en minéraux, chlorophylle et fibres, pour le plus grand bonheur de notre fonction intestinale, possèdent un IG inférieur à 15. Ce sont donc ces aliments à faible IG qui doivent s’inviter systématiquement à notre table, pour nous fournir les moyens de produire un « carburant propre », c’est-à-dire, de façon imagée, celui qui convient à notre biologie.

La charge glycémique

La notion d’index glycémique n’est valable que si l’on consomme 50 g de glucides purs issus de l’aliment étudié. (Base théorique du tableau de l’IG des aliments.)

Ces conditions sont éloignées de nos repas quotidiens tant dans l’aspect quantitatif de notre consommation de glucides que dans le fait que ceux-ci sont associés à d’autres familles de nutriments.

Aussi, l’IG doit être pondéré en fonction de :

  • la quantité de glucides présents dans l’aliment considéré. Cettenotion donne un nouvel indice plus pertinent appelé charge glycémique. Ce qui veut dire que la charge glycémique est égale à l’index glycémique multiplié par la quantité de glucides par portion ;
  • la présence d’autres nutriments au sein de l’aliment étudié. Ainsi, la présence d’aliments riches en protéines, en graisses ou en fibres entraîne une moindre libération d’insuline par l’organisme.

D’un point de vue pratique, il est important d’éviter la consommation isolée d’aliments contenant de fortes quantités de glucides tels que les sucreries ou sodas. A l’inverse, il est indispensable de consommer à chaque repas des végétaux riches en fibres afin d’abaisser la charge glycémique totale de celui-ci.

Notons que la libération importante d’insuline peut être générée par la consommation de produits laitiers (lait, yaourts) et cela indépendamment de la valeur de leur IG. De même, la consommation de café entraîne la libération d’adrénaline dans le sang, ce qui donne au foie l’ordre de larguer ses réserves de sucre. Ce yo-yo de la glycémie favorise la résistance à l’insuline avec pour conséquences prise de poids, obésité et augmentation de l’incidence du diabète.

La consommation régulière d’aliments à charge glycémique élevée entraîne à terme une forme d’insensibilisation des récepteurs cellulaires à l’insuline. C’est ce que l’on appelle l’insulinorésistance. A ce stade, l’insuline ne permet plus l’entrée optimale du carburant qu’est le glucose dans les cellules, entraînant une hyperglycémie dans la circulation sanguine. Cette insulinorésistance est un des piliers du syndrome métabolique (syndrome X). Celui-ci est l’antichambre de maladies graves comme le diabète de type2 ou les maladies cardiovasculaires.

Les besoins en sucre

Sans énergie, pas de vie. Concernant notre biologie, nos besoins en glucides sont de l’ordre de 4 à 6 g de glucides par kilo corporel. Le cerveau en consomme à lui seul environ 4 g par heure. Ces chiffres sont à moduler en fonction de notre activité physique, le muscle étant un grand consommateur de carburant.

Pour un adulte, le besoin journalier est d’environ 400 g de glucides, avec un seuil minimum de 100 à 180 g par jour, pour éviter des dysfonctionnements organiques. Le plus important pour notre équilibre biologique et psychologique est que le taux de glucose dans le sang soit constant (1 g par litre). Aussi, si nous mangeons trop d’aliments riches en sucres rapidement assimilés, tels que le saccharose, nous perturbons nos systèmes de régulation et épuisons notre organisme.

Un véritable poison

Tous les sucres ne sont pas adaptés pour notre santé. Le sucre de table, élaboré par l’homme, s’est répandu dans notre alimentation via l’industrie agroalimentaire comme une traînée de poudre. Notre consommation annuelle par habitant il y a un siècle était de l’ordre de 2 à 10 kg selon les pays. Aujourd’hui, elle flirte avec les 90 kg. Ce qui veut dire que certains gros consommateurs de sucre dépassent les 140 kg par an. Notre consommation en sucre est de 10 à 20 fois supérieure à nos besoins !

La banalisation de cette consommation pourrait nous faire penser qu’il est indispensable d’en consommer. En vérité, le sucre concentré est un produit contre nature, inventé par l’homme il y a seulement quelques siècles, autant inutile que nuisible à notre santé.

Le sucre blanc raffiné, ou saccharose, à l’état pur est le principal coupable de l’obésité, de pathologies métaboliques comme le diabète mais également du raccourcissement de l’espérance de vie de centaines de millions de personnes à travers le monde. De plus, sa consommation entraîne progressivement un affaiblissement des capacités immunitaires, hormonales et circulatoires, une fatigue chronique, une réduction du potentiel intellectuel et favorise la dépression.

Ce type de sucre trop violent pour nos organismes (forte charge glycémique) fait le lit de l’addiction au travers des hypoglycémies réactionnelles qu’il occasionne, entraînant à son tour un besoin de consommer à nouveau du sucre. En 1980, le docteur Abram Hoffer affirme que «le sucre produit une assuétude aussi grave que n’importe quelle autre drogue. La seule différence entre la dépendance envers l’héroïne et la dépendance envers le sucre est que le sucre n’a pas besoin d’être injecté, il peut être consommé immédiatement parce qu’il est disponible et il n’est pas considéré comme une plaie sociale. Cependant la puissance de la dépendance au sucre est aussi forte que la dépendance à l’héroïne».

Il est étonnant d’apprendre que Napoléon était un grand suceur de bonbons, Hitler un consommateur effréné de sucreries et Freud un psychiatre accroc aux addictions, cocaïne et sucre notamment.

De plus, la répétition de ces hypoglycémies réactionnelles entraîne à son tour une surconsommation d’oligoéléments et de vitamines B pour assurer les besoins d’adaptation. Sur le long cours, l’organisme s’épuise, créant une fatigue chronique ainsi qu’une plus grande sensibilité aux infections.

Les céréales, oui, mais complètes

Dans la famille des glucides, les céréales constituent incontestablement un sucre de bonne qualité et des plus répandus dans le monde.

Le problème est que l’industrie agroalimentaire, à travers le raffinage, a transformé un bon sucre en un mauvais sucre. En effet, le raffinage fait perdre :

  • la quasi-totalité des vitamines A et E
  • l’ensemble des fibres ;
  • près des trois quarts du phosphore et des vitamines B, dont la B6,impliquée à de multiples niveaux.

Il en est de même pour les minéraux comme le calcium et le fer pour lesquels nos congénères sont chroniquement carencés. Pour couronner le tout, les fabricants peu scrupuleux et plus attirés par leur santé financière que par la santé du consommateur, s’évertuent à ajouter du sucre industriel aux céréales déjà raffinées. C’est certainement pour cette raison, qu’Anne Jouan, journaliste au Figaro, rédigeait récemment un article intitulé « Les céréales, pires que la ” junk-food ” ? ». Elle soulignait qu’un bol de céréales, vendues dans la grande distribution et ciblant les enfants, représente l’équivalent de huit à dix morceaux de sucre. A ce régime-là, notre société n’est-elle pas en train de faire le lit de futurs dépendants ?

Vous retiendrez que les céréales, pour pouvoir répondre aux critères d’un bon sucre (charge glycémique basse), ne peuvent s’inviter à notre table que sous leur forme complète, voire semi-complète pour les intestins trop sensibles aux fibres. Notre pain quotidien élaboré à partir de céréales doit répondre à ces critères.

Nous suggérons de varier le plus possible les apports de céréales afin de bénéficier des spécificités de chacune. Privilégiez les céréales ne contenant pas ou peu de gluten : riz, quinoa, sarrasin, maïs, millet mais aussi petit épeautre ou Kamut qui, bien que contenant un peu de gluten, restent de bonnes céréales.

Les légumes secs ou légumineuses

Ceux-ci, comme les lentilles, pois, pois chiches… sont un excellent carburant pour notre santé. Une charge glycémique basse, un apport en micronutriments et en cellulose (sucres complexes formant les fibres) sont leurs principaux avantages. La cellulose permet de ralentir l’assimilation des glucides, évitant les pics glycémiques et permettant ainsi de fournir une énergie stable sur plusieurs heures. Qui plus est, la cellulose retient le cholestérol alimentaire évacué par voie intestinale.

Plutôt des fruits entiers que des jus

Dame nature élabore le sucre principalement sous forme de fruits. Ils sont un bon carburant pour l’être humain. Riches en vitamines, ils contribuent à nous apporter force et vitalité. Ceux-ci ont toujours avantage à être consommés sous leur forme crue, cueillis à maturité, de saison et en dehors des repas, à l’exception des pommes et bananes qui peuvent constituer un dessert sans créer de fermentations. Les fruits séchés, tels que le raisin, les bananes ou les abricots, possèdent une charge glycémique élevée avec les inconvénients que nous avons vus précédemment. Aussi nous suggérons de réserver leur consommation aux sportifs pour leur apporter le carburant nécessaire en cas de baisse de glycémie. Les jus de fruits purs concentrent également le sucre, les rendant moins adaptés que les fruits eux-mêmes.

Sucre intégral : le meilleur !

Le sucre intégral authentique s’obtient par simple évaporation du jus de canne à sucre, connu sous les noms ou marques de rapaduraSucanat oumuscovado. Comme il n’a subi aucune transformation ni raffinage, il conserve tous les sels minéraux, vitamines et acides aminés de la canne à sucre. Il possède même du fluor naturel, lui attribuant des propriétés anticariogènes à l’inverse de tous les autres sucres élaborés par l’homme qui attaquent l’émail des dents. C’est le seul qui soit conseillé, y compris parmi les produits bio. Même le miel est à consommer avec prudence et modération, plutôt pour ses vertus médicinales ou comme carburant de l’athlète au cours d’un effort que pour son pouvoir sucrant.

Que penser des faux sucres et édulcorants ?

Ces sucres de synthèse, à l’instar de l’aspartame, ont été conçus pour éviter d’avoir une action sur la sécrétion d’insuline. Toutefois, leur toxicité, à bien des égards, est au moins égale à celle du sucre blanc. Ce n’est donc pas un sucre que nous conseillons. La notion de produit « light » où les édulcorants remplacent le saccharose et ses dérivés est le fruit du marketing. Ils sont là pour permettre aux fabricants de poursuivre leur quête de bénéfices, coûte que coûte. Ce ne sont aucunement des produits adaptés à notre santé.

Pour les diabétiques, le faible IG du fructose est souvent mis en avant comme un avantage majeur pour remplacer le saccharose. Contrairement à son nom

trompeur, ce sucre est élaboré par l’homme et non par les fruits ! De plus, il induit les mêmes inconvénients que ces alter égaux raffinés tels que l’insulino- résistance ou l’augmentation du mauvais cholestérol dès qu’il est consommé régulièrement ou en excès.

Dans la filière « bio » est utilisée une plante bien connue par les Amérindiens et originaire d’Amérique du Sud, la stévia. Celle-ci possède un fort pouvoir sucrant qui lui vaut son usage. Elle peut revendiquer l’avantage de ne pas être toxique contrairement aux édulcorants de synthèse. Néanmoins, il faut savoir qu’elle constitue un leurre pour nos récepteurs cellulaires ayant en charge de détecter les substances sucrées. Le véritable danger, est de consommer un sucre raffiné en alternance avec la stévia. En effet, les récepteurs du sucre auront appris à ne plus secréter d’insuline au passage de la stévia. C’est comme si celle- ci leur avait appris: « je suis sucrée mais je ne possède pas de sucre». Ceci induit lors de la consommation de vraies molécules de sucre à forte charge glycémique des hyperglycémies préjudiciables.

La solution doit plus être à la désaccoutumance de goûts trop sucrés plutôt qu’à chercher des substituts.

Les méfaits du sucre sur notre terrain

Au cortège des maux générés par les sucres raffinés, dont les fameuses hypoglycémies réactionnelles, s’ajoute l’action délétère sur notre terrain.

L’équilibre de notre terrain est essentiel dans le maintient de notre santé. A contrario, un terrain qui se dégrade fait le lit de la maladie.

Le docteur Di Sabatino, titulaire d’un doctorat en médecine mais également spécialiste dans différentes médecines traditionnelles, démontre que le terrain pré diabétique constitue le dénominateur commun d’un grand nombre de nos maladies redoutables.

Si l’approche moderne de l’allopathie à visée symptomatique est adaptée comme médecine de l’urgence, en revanche elle semble bien souvent impuissante pour traiter nos troubles récurrents propres aux maladies chroniques ou auto immunes (diabète, cancer, sida,…).

« C’est sans doute parce qu’elle ne cible pas le terrain responsable de leur émergence, qui agit comme le ver dans le fruit, en l’occurrence, le glucose libre non métabolisé, pourvoyeur des déficits immunitaires » conclut le docteur Di Sabatino.

Les sucres raffinés contribuent, avec d’autres paramètres, à acidifier notre terrain et à perturber notre système immunitaire. L’acidification du terrain est

devenue un véritable fléau qui se manifeste par des troubles très divers comme les rhumatismes. Le tissu osseux n’échappe pas aux dégâts des acides: articulations et vertèbres sont rongées, cariées à l’instar des dents et corrodées, provoquant ainsi des arthrites et des arthroses. De plus, notre activité enzymatique (les enzymes étant les ouvrières exécutant tous les travaux intérieurs ou extérieurs des cellules) ne peut avoir lieu qu’à un pH donné. Aussi, un terrain acide perturbe sérieusement leur travail, générant une fatigue chronique, voire des troubles digestifs. Enfin, l’excès d’acides entraîne une déminéralisation due au tamponnage des acides par les réserves minérales.

Dans les années 1930, Paul Kouchakoff, de l’Institut de chimie clinique de Lausanne, démontra que la consommation de sucres raffinés mobilise nos globules blancs de façon significative. Les globules blancs font partie de notre système immunitaire. Ils sont normalement utilisés pour lutter contre la présence d’hôtes indésirables. Signature, si besoin était, que notre corps se défend de ce produit hautement toxique. Le problème, c’est qu’une consommation régulière de ce produit inadapté épuise et inhibe notre système immunitaire, favorisant les infections chroniques comme les rhumes. A cela nous pouvons ajouter que les sucres de synthèse ou à forte charge glycémique créent des fermentations intestinales. Pensez à ce qui se passe lors de la transformation du sucre contenu dans le jus de raisin lorsque qu’il devient vin. Or ces fermentations, au-delà des ballonnements et flatulences qu’elles procurent, perturbent considérablement le travail intestinal, altèrent sa précieuse flore et surchargent le travail du foie.

En synthèse

Faire rimer sucre avec santé ne peut se faire qu’à travers la consommation de glucides à charge glycémique basse, au goût peu sucré, ou pour le moins associés avec d’autres types d’aliments. Adieu bonbons, sucreries en tout genre, desserts trop sucrés mais aussi les boissons alcoolisées. Faire rimer une société avec maturité et responsabilité passe par la libération du joug des fausses douceurs, des leurres qui font obstacle au véritable chemin vers la santé, support essentiel pour s’épanouir. Il est crucial dans ce tournant de l’histoire de l’humanité de se libérer des méfaits des mauvais sucres afin d’espérer pouvoir honorer la mémoire du poète latin Juvénal à travers sa célèbre maxime « mens sana in corpore sano », soit « un esprit sain dans un corps sain ».

En résumé

  • Eviter la consommation de tous les sucres raffinés (blanc et roux). Seul le sucre intégral, en petite quantité et ajouté à d’autres aliments, n’est pas un poison.
  • Limiter au strict minimum la consommation de sucres concentrés (miel, sirop de maïs, sirop d’érable…) ainsi que l’alcool, qui entraînent des hypoglycémies.
  • Limiter l’apport d’excitants (café, cola, chocolat), qui perturbent la glycémie.
  • Proscrire les céréales et le pain raffinés (pain blanc).
  • Préférer les céréales complètes ou semi-complètes aux tubercules (pommes de terre, patates douces), riches en sucre et pauvres envitamine B.
  • Consommer, de préférence en dehors des repas, des fruits frais desaison cueillis à maturité plutôt que des jus ou des fruits séchés ,souvent trop concentrés en sucre.
  • Consommer régulièrement des légumineuses, ainsi qu’à chaque repasdes légumes riches en fibres. Ils ont une charge glycémique basse et sont d’excellents pourvoyeurs de micronutriments, indispensables à notre santé.
  • Pratiquer une activité physique régulière entraînant la transpiration. Idéalement trois fois par semaine pendant 30 à 45 minutes. Si vous êtes en surpoids, opter pour 20 minutes de 5 à 7 fois par semaine. L’activité physique agit favorablement sur la régulation de la glycémie et sur l’insulinorésistance.

Livres essentiels

• Le mal du sucre, Danièle Starenkyj, éd.Orion.
• Le sucre, cet ami qui vous veut du mal, William Dufty, éd. Guy Trédaniel.

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Les Cellules Souches : Un bassin inépuisable de potentialités https://bebooda.fr/cellules-souches-potentialites/ https://bebooda.fr/cellules-souches-potentialites/#respond Tue, 12 Feb 2019 15:18:30 +0000 https://bebooda.fr/?p=12858 Les cellules souches sont des cellules indifférenciées capables d’engendrer des cellules spécialisées. Elles peuvent se transformer en n’importe quel type de cellule dont le corps a besoin (Cellules musculaires, osseuses, cutanées, nerveuses…). Elles peuvent également remplacer les cellules endommagées (dans les tissus et les organes les systèmes corporels). Pour être activées, les cellules souches doivent […]

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Les cellules souches sont des cellules indifférenciées capables d’engendrer des cellules spécialisées.

Elles peuvent se transformer en n’importe quel type de cellule dont le corps a besoin (Cellules musculaires, osseuses, cutanées, nerveuses…).

Elles peuvent également remplacer les cellules endommagées (dans les tissus et les organes les systèmes corporels).

Pour être activées, les cellules souches doivent recevoir un message clair. Si vous êtes négatif, le message est brouillé.

En d’autres termes avec…

  • un niveau optimal de conscience
  • une intention claire
  • ne émotion élevée et fortifiante

… vous obtiendrez une production de cellules neuves à partir de cellules latentes.

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L’hiver au chaud ! https://bebooda.fr/alain-huot-lhiver-au-chaud/ https://bebooda.fr/alain-huot-lhiver-au-chaud/#respond Mon, 11 Feb 2019 09:00:55 +0000 https://bebooda.fr/?p=12718 Dans ce nouvel article, l’aromatologue et naturopathe Alain Huot vous donne tout ce qu’il faut pour passer au chaud ! En effet, votre corps possède sa propre chaudière et tous les mécanismes nécessaires pour que vous ne passiez pas l’hiver à frissonner. Aliments, épices, plantes, huiles essentielles, gestes, sommeil … il vous liste de nombreuses […]

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Dans ce nouvel article, l’aromatologue et naturopathe Alain Huot vous donne tout ce qu’il faut pour passer au chaud !

En effet, votre corps possède sa propre chaudière et tous les mécanismes nécessaires pour que vous ne passiez pas l’hiver à frissonner. Aliments, épices, plantes, huiles essentielles, gestes, sommeil … il vous liste de nombreuses astuces pour stimuler glandes surrénales (elles vous aideront à mieux résister au froid) et votre vitalité.

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L’hiver vous déprime ? La luminothérapie est là pour vous ! https://bebooda.fr/alain-huot-luminotherapie-depression-hiver/ https://bebooda.fr/alain-huot-luminotherapie-depression-hiver/#respond Mon, 21 Jan 2019 09:00:02 +0000 https://bebooda.fr/?p=10578 Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologues qu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’en début d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu […]

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Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologues qu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’en début d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu égard à une plus grande sensibilité hormonale, entre dans ce que les spécialistes ont dénommé le SAD, acronyme de Seasonal Affective Disorderen anglais qui se traduit par « désordre affectif saisonnier ».

Heureusement, il existe dans l’arsenal de la médecine naturelle une solution efficace pour près de 80 % des personnes concernées, c’est la thérapie à base d’exposition à la lumière à large spectre et de haute intensité.

Cette solution appelée luminothérapie doit être effectuée avec un éclairage constitué de tubes types « néons » mais à large spectre, capables de produire une intensité lumineuse qui, à faible distance (environ 30 cm), émet 10 000 lux. A titre comparatif, un éclairage artificiel classique produit dans une maison de 100 à 500 lux alors que l’intensité lumineuse au soleil par une claire journée printanière va de 80 000 à 90 000 lux.

Le temps d’exposition quotidien ne devrait pas être inférieur à une heure, avec la possibilité toutefois de vaquer à d’autres occupations comme la lecture par exemple.

Les effets positifs de cette thérapie se manifestent dès les premiers jours. Après 30 minutes d’exposition le matin, le moral remonte grâce à l’action de la lumière proche de celle produite par l’astre solaire et qui modifie les secrétions hormonales et agit sur les fonctions vitales.

L’idéal serait que le matériel de luminothérapie produise une petite quantité d’UV pour optimiser le résultat.

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Votre terrain au coeur de votre santé https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-aromatherapie/ https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-aromatherapie/#comments Mon, 14 Jan 2019 11:33:30 +0000 https://bebooda.fr/?p=10388 Les médecines de terrain ont pour principe d’agir sur les causes des maladies. Parmi les molécules utiles pour corriger favorablement un terrain, les huiles essentielles occupent une place de choix. Avant d’examiner leurs modes d’action, tentons de comprendre l’importance de la notion de terrain. Découvrez le nouvelle article de l’aromatologue Alain Huot en cliquant ci-dessous […]

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Les médecines de terrain ont pour principe d’agir sur les causes des maladies. Parmi les molécules utiles pour corriger favorablement un terrain, les huiles essentielles occupent une place de choix. Avant d’examiner leurs modes d’action, tentons de comprendre l’importance de la notion de terrain.

Découvrez le nouvelle article de l’aromatologue Alain Huot en cliquant ci-dessous :

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Des gènes à votre service ! https://bebooda.fr/genes-a-service/ https://bebooda.fr/genes-a-service/#respond Thu, 10 Jan 2019 09:30:39 +0000 https://mybebooda.fr/?p=6259 « Les gènes ne contrôlent pas notre biologie. Au contraire, ils sont eux-mêmes contrôlés par des signaux provenant de l’extérieur de la cellule y compris par le contenu de nos pensées et de nos croyances Nos cellules ont le choix entre des options infinies pour créer notre existence physique. » Dans notre nouveau feuillet, découvrez […]

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« Les gènes ne contrôlent pas notre biologie. Au contraire, ils sont eux-mêmes contrôlés par des signaux provenant de l’extérieur de la cellule y compris par le contenu de nos pensées et de nos croyances

Nos cellules ont le choix entre des options infinies pour créer notre existence physique. »

Dans notre nouveau feuillet, découvrez les clefs de la génétique et les études, les recherches qui expliquent que vous pouvez influencer votre ADN !

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Les graines germées, ingrédient source de vie ! https://bebooda.fr/graines-germees-ingredient-source-de-vie/ https://bebooda.fr/graines-germees-ingredient-source-de-vie/#respond Sun, 16 Dec 2018 09:30:28 +0000 https://mybebooda.fr/?p=6278 « Lorsque les graines d’une plante se dispersent, la plante s’est assurée de les équiper de tous les nutriments nécessaires à un nouveau départ Les graines ne sont pas toujours faciles à digérer : la meilleure manière de les rendre appétissantes est la germination. » Véritable aliment biogénique et bioactif, les graines germées ont tout à gagner à se […]

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« Lorsque les graines d’une plante se dispersent, la plante s’est assurée de les équiper de tous les nutriments nécessaires à un nouveau départ

Les graines ne sont pas toujours faciles à digérer : la meilleure manière de les rendre appétissantes est la germination. »

Véritable aliment biogénique et bioactif, les graines germées ont tout à gagner à se retrouver dans votre assiette ! Ce livret vous explique leurs bienfaits et leur intérêt nutritif.

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Le régime Seignalet vs la naturopathie https://bebooda.fr/regime-seignlet-naturopathie-2/ https://bebooda.fr/regime-seignlet-naturopathie-2/#respond Sat, 01 Dec 2018 16:19:17 +0000 https://bebooda.fr/?p=9391 De formation médicale conventionnelle, spécialisé en immunologie, le Dr Jean Seignalet a courageusement remis en cause l’approche symptomatique de sa formation initiale en cherchant à agir sur les causes des maladies auto-immunes plutôt que sur leurs conséquences. Aussi, toute son approche de la diététique sera orientée pour éviter des réactions indésirables de notre système immunitaire. En […]

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De formation médicale conventionnelle, spécialisé en immunologie, le Dr Jean Seignalet a courageusement remis en cause l’approche symptomatique de sa formation initiale en cherchant à agir sur les causes des maladies auto-immunes plutôt que sur leurs conséquences.

Aussi, toute son approche de la diététique sera orientée pour éviter des réactions indésirables de notre système immunitaire. En effet, si des molécules indésirables comme des aliments mal digérés, des agents pathogènes (microbes), des produits de synthèse traversent l’intestin grêle, les gendarmes que sont les globules blancs réagissent immédiatement, en déclarant la guerre aux intrus ! A terme s’ensuivent une inflammation chronique et un affaiblissement de notre immunité, faisant le lit des maladies chroniques.

Les choix alimentaires et les modes de cuisson auront également pour objectif d’éviter l’encrassement tissulaire et cellulaire tout en maintenant une bonne fonctionnalité des organes d’élimination (foie, intestin, rein, peau, poumon).

L’approche théorique du Dr Seignalet s’appuie sur sa large expérience clinique auprès d’environ 2 500 patients volontaires atteints de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn et bien d’autres. Selon ses propres conclusions, 90 % au moins des patients auraient connu des améliorations, voire des rémissions complètes. Au regard des résultats des traitements classiques aux nombreux effets secondaires, nous ne pouvons que nous en réjouir et rendre hommage à son approche.

 

La naturopathie, c’est quoi ?

Grande synthèse des méthodes naturelles, la naturopathie a pour vocation d’optimiser l’hygiène de vie des personnes dont elle s’occupe, afin de permettre à « l’intelligence du corps » (le médecin intérieur cher à Hippocrate) de faire son œuvre. En réalité, notre programme génétique de base est la santé et non pas la maladie. Pour ce faire, l’hygiène alimentaire, fidèle au principe hippocratique « que ton aliment soit ton premier médicament »,est mise à l’honneur. Dans cet art de la santé préventive, il existe des principes généraux pour l’alimentation santé, qui concernent l’ensemble des humains et d’autres plus spécifiques qui seront proposés comme du sur-mesure à effectuer en fonction du terrain de la personne ou de ses éventuels troubles morbides.

Mais ici, contrairement au régime Seignalet, le mode alimentaire n’est pas uniquement destiné à agir sur les causes des maladies auto-immunes. Sa vocation, plus large, tend à conserver ou à optimiser sa santé ou à permettre à notre biologie de retrouver la voie de l’autoréparation. Si des maladies sont déjà présentes, le mode alimentaire devra permettre une élimination des toxiques (alcool, tabac, produits chimiques, surmédication, sucres raffinés) et des toxines et/ou assurer un apport important de micronutriments pour retrouver la fonctionnalité des cellules et des organes en cas de carence avérée.

 

Les points communs

Les deux visions ont en commun de s’adresser aux causes et non aux conséquences des troubles ou des maladies grâce à une alimentation adaptée. Jean Seignalet, à l’instar des naturopathes qui puisent leur art dans la tradition hippocratique, a compris que la qualité de nos humeurs était fondamentale.

En effet, si notre sang ou notre lymphe se surchargent de déchets métaboliques ou encore de produits toxiques, nos tissus finiront inévitablement par s’encrasser. Des tissus encombrés par des déchets altèrent les échanges intra- et extracellulaires, conduisant assurément à une perte fonctionnelle des différents systèmes qui nous composent (digestif, circulatoire, nerveux, immunitaire) et à une fatigue chronique. Aussi, pour prévenir ce risque d’encrassement des tissus, il sera fondamental de veiller à suivre une alimentation à orientation hypotoxique. Cela sous-entend de choisir des aliments non dénaturés par la chimie (culture bio), par la transformation (produits non raffinés), par les modes de conservation (éviter les produits industriels) et par les modes de cuisson (favoriser les cuissons basse température ou à vapeur douce).

Cependant, dans cette approche hypotoxique, la naturopathie va plus loin. Elle préconise de veiller également aux mauvaises associations alimentaires qui peuvent être responsables de fermentations intestinales, créant des déchets supplémentaires, par exemple : des aliments acides (sauce tomate) avec des céréales (riz) ou bien encore des aliments sucrés (confiture) avec des céréales (tartines, galettes de riz…). De même, elle proposera des cures de détoxication telles que les monodiètes ou la pratique du jeûne sur des durées adaptées aux objectifs thérapeutiques recherchés.

Toutes les médecines issues de la tradition conviennent que la santé commence par le bon fonctionnement de l’intestin. Le grand sage qu’est Bouddha n’aurait-il pas affirmé qu’un homme en bonne santé est un homme dont l’intestin fonctionne bien ?

La membrane de notre intestin grêle doit assurer une mission antagoniste extrêmement délicate : absorber les nutriments issus de la digestion tout en faisant barrière aux toxines, toxiques et poisons divers. Aussi, il n’est pas étonnant que, si cette barrière intestinale dysfonctionne, nous risquons de nous encrasser et de nous empoisonner à plus ou moins longue échéance. S’ensuit une « guerre intestine » entre des molécules indésirables ayant franchi anormalement la frontière du grêle et notre système immunitaire. C’est la cause première de grand nombre de maladies auto-immunes, dégénératives et d’encrassement mais également de réactions allergiques et d’intolérances.

Le régime à l’occidentale, avec ses aliments cultivés de façon intensive, trop riche en produits animaux et empreint de multiples additifs aux différents stades de production et de transformation, le stress et la surmédication sont les premiers responsables de l’altération de la qualité de notre membrane intestinale et de son écosystème, le microbiote.

Aussi, les deux approches convergent pour favoriser une alimentation la plus naturelle possible, variée et non dénaturée, loin des canons de l’industrie agroalimentaire.

 

Lait et céréales : le régime Seignalet plus contraignant que la naturopathie

Comme souligné précédemment, le Dr Seignalet a mis au point un régime à visée thérapeutique. Aussi est-il naturel que celui-ci soit beaucoup plus restrictif qu’une alimentation ayant pour vocation d’entretenir la santé.

Le naturopathe est, par exemple, tolérant en ce qui concerne la consommation de produits laitiers. Sauf intolérance au lactose ou allergie aux protéines de lait, la consommation trois ou quatre fois par semaine de fromage frais, en favorisant les petits ruminants (chèvres et brebis), ne pose, en principe, pas de problèmes de santé sous réserve que les animaux aient été nourris de façon naturelle.

Concernant les céréales ou assimilés, le régime Seignalet ne tolère que le riz, le sarrasin et le sésame, partant du principe que nos enzymes digestives ont très peu évolué depuis la Préhistoire. Si ce constat reste vrai, des céréales anciennes telles que le petit épeautre, cultivé depuis 9 000 av. J.-C., ou le Kamut présentent néanmoins d’énormes avantages nutritionnels grâce à leur richesse en micronutriments (minéraux, oligoéléments, vitamines B, antioxydants, fibres) mais également en acides aminés et en acides gras polyinsaturés. Aussi, si l’état de santé de la personne ne l’exige pas, il est dommage de se priver de ces bonnes céréales. En revanche, la surconsommation de gluten s’avère de plus en plus délétère pour notre écosystème intestinal (microbiote et barrière intestinale). Aussi, comme le préconise le régime Seignalet, la limitation de la consommation de produits contenant notamment du blé (pâtes, pizzas, pains issus de farine de froment, etc.), la céréale la plus consommée en Occident, s’avère très souvent bénéfique.

Ici, les deux visions convergent donc : limiter (pour la naturopathie) ou supprimer (pour le régime Seignalet) les produits laitiers et le gluten.

Protéines animales : une vision différente

L’hygiène alimentaire naturopathique est plus restrictive que le régime Seignalet quant à la consommation de protéines animales, notamment en ce qui concerne la viande rouge, les crustacés et les œufs.

En effet, la viande rouge, qui plus est crue, nécessite un gros travail digestif. Conseillée dans le régime Seignalet, elle apporte beaucoup de déchets à l’organisme et favorise les risques de putréfaction, source de perturbation de la flore intestinale. Aussi, pour la naturopathie, sa consommation doit être impérativement limitée à 2 ou 3 fois par mois. Le naturopathe préfère conseiller des volailles bio telles que pintades ou poulets fermiers sans pour autant dépasser le rythme de deux à trois fois par semaine.

En ce qui concerne les coquillages et crustacés, pour la naturopathie la valeur nutritionnelle des coquillages (huîtres, praires, coques), qui filtrent l’eau de mer (et retiennent donc les polluants qui l’accompagnent ! réponse :les êtres vivants qui filtrent sont en début de chaine alimentaire. Les charognards cumulent les polluants des cadavres sont ils se nourrissentet sont donc plus pourvoyeurs de toxines), est toujours supérieure à celle des crustacés (crabes, homards, crevettes), les « charognards » des océans et des mers. Dans son régime, Seignalet ne fait pas de distinction à ce sujet.

Enfin, concernant la proposition de consommer des œufs crus dans le régime Seignalet, les naturopathes le déconseillent, le blanc n’étant, en effet, digeste que cuit.

 

Fruits et légumes crus : des fibres parfois mal supportées

Si l’apport quotidien de fruits et légumes crus, comme le préconise le régime Seignalet, est incontestablement une bonne source d’enzymes, d’antioxydants et de vie, pour la naturopathie il est néanmoins important d’adapter sa consommation à la qualité de l’intestin et de la flore de tout un chacun.

En effet, un intestin irritable ou en dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale avec ballonnements et gaz) supportera très mal des fibres crues. Aussi, dans cette alternative, il est préférable de favoriser des fibres douces telles que les légumes cuits à la vapeur et les compotes ou encore des jus de légumes extraits fraîchement. Des superaliments possédant une forte densité en micronutriments tels que les algues à réhydrater, le pollen frais conservé par congélation ou les graines germées sont également de bons supports pour notre capital vitalité et santé.

Thérapeutique vs autoguérison

On l’a vu, ce que partage le régime Seignalet avec l’hygiène alimentaire naturopathique, c’est le fait de favoriser un régime hypotoxique. Toutefois, les angles d’approche sont différents. Et dans le cadre du régime Seignalet, son orientation est plus thérapeutique : il vise à lutter contre les maladies auto-immunes, alors que la naturopathie cible davantage la prévention et l’optimisation des forces d’autoguérison à travers ses choix alimentaires.

Ainsi, le naturopathe est globalement moins restrictif que le Dr Seignalet, surtout en ce qui concerne les céréales et les produits laitiers, favorisant ainsi une meilleure observance (1) des conseils nutritionnels proposés. Son regard, basé sur l’importance de la force vitale, favorise également une alimentation à dominante végétale, variée et vivante.

 

Seignalet vs naturopathie, points communs et différences

 

Régime Seignalet Hygiène alimentaire naturopathique
En accord Alimentation hypotoxique, riche en micronutriments, composée de fruits et légumes de saison, cueillis à maturité, de légumineuses, d’oléagineux, d’huile vierge de première pression à froid. Ces aliments doivent être exempts de produits chimiques (opter pour des produits issus de la culture biologique). L’alimentation doit être variée et cuite à basse température ou crue. La consommation de poisson et de coquillages de qualité est possible.
Spécifique Suppression de tous les produits laitiers et des céréales mutées (sauf riz, sarrasin et sésame). Eviction des laits animaux. Sauf intolérance, consommation possible de fromage frais de préférence de petits ruminants (2) (brebis, chèvres) sans dépasser 3 à 4 portions (40 g) par semaine.

Consommation possible de céréales non raffinées (complètes, ou demi-complètes) en favorisant les variétés anciennes, non OGM, telles que le petit épeautre, le Kamut, le millet ou l’amarante.

En désaccord Consommation recommandée de viande crue, d’œufs crus et de crustacés. Limitation des protéines animales en préférant des volailles bio, sans dépasser 3 fois par semaine, œufs bio cuits à la coque ou pochés. Eviction des crustacés. Poissons gras et coquillages de 2 à 3 fois par semaine.
En désaccord Eau du robinet ou minérale. Eau filtrée (filtres à osmose inverse ou à céramique) ou de source avec une faible minéralité.

 

  1. Action d’obéir à une habitude, de se conformer à un modèle, ou encore capacité à suivre des conseils. Se dit communément pour un traitement médical.
  2. Ainsi, il y a moins de risque d’allergie ou d’intolérance. Les laits des petits ruminants (dont la vitesse de croissance(est-ce bien cela ? EXACT plus un animal a une croissance rapide plus il fabrique des hormones de croissance. Ces hormones endogènes deviennent de l’engrais lorsqu’elles sont en contact avec des cellules cancèreuses)est plus proche de celle des êtres humains) contiennent moins de molécules susceptibles de favoriser le développement d’éventuelles cellules cancéreuses du consommateur.

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