Alain Huot – BeBooda : formations en ligne https://bebooda.fr Formations, Alternatives Santé et Éveil Personnel Fri, 05 May 2023 07:59:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.16 Cru ou cuit, la grande question https://bebooda.fr/alain-huot-cru-ou-cuit/ https://bebooda.fr/alain-huot-cru-ou-cuit/#respond Mon, 18 Mar 2019 09:00:53 +0000 https://bebooda.fr/?p=14319 Dans son nouvel article, le naturopathe et aromatologue Alain Huot fait le point sur le cru et le cuit. Il vous apporte des réponses claires et concises pour que vous puissiez vous y retrouver et faire la part des choses. Téléchargez gratuitement son article en cliquant sur le lien ci-dessous :

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Dans son nouvel article, le naturopathe et aromatologue Alain Huot fait le point sur le cru et le cuit.

Il vous apporte des réponses claires et concises pour que vous puissiez vous y retrouver et faire la part des choses.

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Le jeûne : effet de mode ou médecine du futur ? https://bebooda.fr/alain-huot-jeune-effet-de-mode-ou-medecine-du-futur/ https://bebooda.fr/alain-huot-jeune-effet-de-mode-ou-medecine-du-futur/#respond Mon, 25 Feb 2019 09:00:47 +0000 https://bebooda.fr/?p=12840 Au regard du nombre de requêtes sur les moteurs de recherche des mots « jeûne, jeûner, cure de jeûne, jeûne perte de poids… » cumulant près de 2 millions de résultats et des centaines d’articles dans les revues féminines mais également scientifiques, il est légitime de s’interroger sur les raisons de cet engouement actuel. Et […]

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Au regard du nombre de requêtes sur les moteurs de recherche des mots « jeûne, jeûner, cure de jeûne, jeûne perte de poids… » cumulant près de 2 millions de résultats et des centaines d’articles dans les revues féminines mais également scientifiques, il est légitime de s’interroger sur les raisons de cet engouement actuel.

Et si nous redécouvrions scientifiquement aujourd’hui ce que les différentes traditions et cultures ont toujours su, à savoir que la pratique du jeûne hydrique régénère le corps, affûte l’esprit et permet d’élargir son champ de conscience.

Mais si le jeûne peut opérer de réels « miracles », est il adapté à tout un chacun ?
Et si demain vous vouliez vous lancer dans cette pratique, comment devriez-vous vous y prendre ?
Telles sont les questions auxquelles nous allons apporter notre éclairage.

Pour lire la suite, téléchargez gratuitement l’intégralité de l’article ci-dessous :

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L’aromathérapie familiale https://bebooda.fr/formations/laromatherapie-familiale/ Mon, 18 Mar 2019 17:11:20 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=formations&p=14273 Cette formation en aromathérapie familiale s’adresse aux personnes soucieuses de maîtriser l’usage des huiles essentielles (H.E.) et des hydrolats aromatiques (H.A.) dans un cadre de prévention, de potentialisation de la santé ou pour pouvoir agir sur les maux du quotidien et les pathologies bégnines. Elle s’adresse aux débutants mais également aux personnes déjà expérimentées qui […]

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Cette formation en aromathérapie familiale s’adresse aux personnes soucieuses de maîtriser l’usage des huiles essentielles (H.E.) et des hydrolats aromatiques (H.A.) dans un cadre de prévention, de potentialisation de la santé ou pour pouvoir agir sur les maux du quotidien et les pathologies bégnines.

Elle s’adresse aux débutants mais également aux personnes déjà expérimentées qui souhaitent acquérir des bases solides, indispensables pour maîtriser l’utilisation des huiles essentielles et ceci sans danger.

À travers cette formation très complète vous bénéficierez de l’expérience clinique de plus de trente années d’un praticien en médecine naturelle et d’un expert en aromathérapie.

Toutes les propositions des choix d’huiles essentielles et des formules ont été mises à l’épreuve de cas cliniques et de situations en cabinet de médecine naturelle.

C’est la quintessence de son expérience de professionnel de santé dont vous profiterez.

Cette formation est composée de quatre modules.

 

L’aromathérapie : Les grands principes

Le premier module dispense les fondements de la bonne utilisation des huiles essentielles .

Il répond aux questions suivantes :

  • Qui peut utiliser les H.E. ?
  • Combien de temps ?
  • Par quel mode d’administration ?
  • Quelle quantité ?
  • Quelles sont les contre-indications à l’utilisation de certaines H.E. ?
  • Quels sont les usages possibles des H.E. ?

C’est en fait tout ce qu’il est nécessaire de connaitre pour pouvoir utiliser sans danger ces produits naturels mais pour autant extrêmement puissants.

 

L’aromathérapie : Les bases

Le second module aborde L’utilisation des huiles essentielles (H.E.) par systèmes, par maux du quotidien et par pathologies.

Afin que cette formation reste pratique, l’étude des principales huiles essentielles utilisées seront abordées par systèmes. Ainsi nous développerons les activités suivantes :

  • Les H.E. agissant sur les problèmes de la digestion haute
  • Les H.E. agissant sur les problèmes de la digestion basse
  • Les H.E. de la détox
  • Les H.E. pouvant traiter les traumatismes et les lésions cutanées
  • Les H.E. utiles pour agir sur le système nerveux
  • Les H.E. pour traiter les troubles ORL bénins
  • Les H.E. ayant une action sur les problèmes inflammatoires et les différents types de douleurs.

 

L’aromathérapie : Au service de l’équilibre émotionnel

Le troisième module est orienté vers la voie olfactive, il est destiné à agir sur tous les troubles du système nerveux (anxiété, nervosité, insomnie, déprime, épuisement nerveux,..) et des troubles psychiques.

Cette utilisation connait un succès grandissant y compris dans le milieu médical (hôpitaux, cliniques, EHPAD) car les composés moléculaires apaisent ou stimulent le système nerveux alors que les arômes agissent directement sur le plan psycho-émotionnel via le cerveau limbique.

Les points abordés seront les suivants :

  • Les H.E. calmantes et relaxantes
  • Les H.E. pour agir sur les troubles de l’humeur, la déprime ou pour prévenir les risques de dépression.
  • Les H.E. pour agir sur la fatigue et le stress chronique.
  • Les H.E. pour accompagner la souffrance psychique (deuil, phobies, addictions, etc.)
  • Les H.E. des massages bien-être

 

L’aromathérapie : Au service de la gestion de la douleur

Le quatrième module permet d’intégrer l’utilisation des huiles essentielles pour la gestion des douleurs de toutes natures dans une approche non médicamenteuse.

Les points abordés dans ce module d’approfondissement sont les suivants :

  • Spécificités des utilisations olfactives et cutanées des huiles essentielles pour la gestion de la douleur
  • Gestion de la douleur des tendons
  • Gestion de la douleur des articulations
  • Gestion de la douleur des muscles
  • Gestion des autres douleurs

 

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Le printemps est là : nettoyez votre organisme ! https://bebooda.fr/alain-huot-interet-du-drainage/ https://bebooda.fr/alain-huot-interet-du-drainage/#respond Mon, 25 Mar 2019 09:00:09 +0000 https://bebooda.fr/?p=14463 Pour pouvoir  faire face à l’hiver vigoureux que nous venons de traverser nous avons dû  ingérer une alimentation riche en calories avec une consommation accrue en graisses et sucres. Or cette nourriture est pourvoyeuse de beaucoup de déchets métaboliques. Le probable manque d’activité physique ainsi que d’éventuelles infections ont également contribué à augmenter notre toxémie. Aujourd’hui, avec […]

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Pour pouvoir  faire face à l’hiver vigoureux que nous venons de traverser nous avons dû  ingérer une alimentation riche en calories avec une consommation accrue en graisses et sucres.
Or cette nourriture est pourvoyeuse de beaucoup de déchets métaboliques. Le probable manque d’activité physique ainsi que d’éventuelles infections ont également contribué à augmenter notre toxémie.

Aujourd’hui, avec l’arrivée du printemps, il est temps de nettoyer notre organisme de ces déchets accumulés pendant la saison hivernale.

En médecine naturelle en général et en naturopathie en particulier, nous sommes très attachés à la qualité de nos humeurs. Nous veillons à bien éliminer les déchets produits par l’organisme pour conserver de « bonnes humeurs ». 

Quelques données clés:

• L’encrassement des « humeurs » (les humeurs sont constituées du sang, de la lymphe ainsi  que des liquides intra et extra cellulaires) est à l’origine des désordres de santé puis de la maladie.  En fait, les toxines, qui s’accumulent, empoissonnent et gênent le fonctionnement harmonieux de nos organes. Cela provoque, dans le meilleur des cas et lorsque notre vitalité est suffisante, des réactions défensives d’élimination, tels que boutons, eczéma, diarrhées voire sinusites ou bronchites par exemple. L’étape d’après est la maladie qui survient lorsque la toxémie ( taux de déchets) est trop élevée et lorsque notre force vitale n’est plus suffisante pour éliminer les déchets ou enfin lorsque nos organes chargés d’éliminer nos déchets ne sont plus suffisamment opérationnels.

• Lorsqu’il y a surcharge, le sang accumule des toxines (exogènes et endogènes). Les organes deviennent surchargés de déchets métaboliques et ne peuvent plus effectuer leurs fonctions de façon adéquate. 

• Le corps possède ses propres éléments de régulation permettant le maintien de l’homéostasie grâce au travail des émonctoires (reins, intestins, peau, poumons et  foie) qui sont des  portes de sortie pour éliminer les déchets en tout genre. Le naturopathe veillera toujours au bon fonctionnement de ces émonctoires. Il  saura les « décrasser » avec des cures comme les mono diètes, l’activité physique ou bien les stimuler avec des plantes ou des huiles essentielles par exemple.

Aussi pour accompagner une diète printanière orientée vers  une diminution de la  consommation de protéines animales (viandes et fromages), l’aide de quelques plantes serait de rigueur.

  • La Reine des prés qui agit  comme diurétique – sudorifique et stimule l’élimination des déchets via la peau.
  • L’artichaut qui est un excellent  draineur hépatobiliaire.
  • Le cassis, lui, estanti inflammatoire et diurétique.
  • Et enfin la bourrache,qui est un dépuratif  et un expectorant.

Si besoin est, la reprise d’une activité physique comme la marche soutenue à raison d’une heure 2 à 3 fois par semaine, accompagnerait bien cette cure de remise en forme. 

 Je vous souhaite plein d’énergie pour ce printemps !

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LUMIERE ET SANTE https://bebooda.fr/alain-huot-lumiere-sante/ https://bebooda.fr/alain-huot-lumiere-sante/#respond Mon, 11 Mar 2019 09:00:07 +0000 https://bebooda.fr/?p=14097 Au-delà de sa représentation divine, si le soleil a toujours occupé une place de choix dans toutes les grandes civilisations, des Egyptiens aux Mayas en passant par les Grecs, c’est certainement parce que nos ancêtres avaient observé et vérifié les propriétés essentielles de la lumière pour notre santé. A l’instar de l’eau, chacun sait que […]

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Au-delà de sa représentation divine, si le soleil a toujours occupé une place de choix dans toutes les grandes civilisations, des Egyptiens aux Mayas en passant par les Grecs, c’est certainement parce que nos ancêtres avaient observé et vérifié les propriétés essentielles de la lumière pour notre santé.

A l’instar de l’eau, chacun sait que la lumière est indispensable à la vie. En revanche, les bienfaits de la lumière sur notre santé semblent de moins en moins préoccuper nos contemporains. Et, si le soleil défraie la chronique chaque année à l’arrivée des beaux jours, c’est invariablement pour aborder ses aspects négatifs : le fameux danger des UV.

Pourtant, la science a mis en valeur les innombrables bienfaits du rayonnement solaire sur les grandes fonctions qui gèrent notre santé : les systèmes hormonal, immunitaire et nerveux. A contrario, la lumière artificielle, tellement utilisée dans notre monde moderne, possède de réels dangers.

La lumière solaire nourrit chacune de nos cellules

La lumière est constituée d’ondes électromagnétiques formées de photons qui voyagent en oscillant à la vitesse de 300 000 km par seconde.

Ces paquets d’énergie n’arrêtent pas de surprendre nos chercheurs. Ces photons sont capables de revêtir plusieurs états en même temps : ondes ou particules, ils sont à la fois énergie et information.

Même si la vision humaine n’est capable de transformer et de traduire en couleurs qu’une infime partie des ondes électromagnétiques émises, nos cellules, elles, perçoivent l’énergie et les informations transportées par les ondes, y compris celles qui ne sont pas visibles, et y réagissent.

Aussi, les ondes telles que les rayons infrarouges ou les ultraviolets, pourtant invisibles à l’œil nu, entraînent des réactions comme la stimulation de notre système immunitaire ou la réduction de la pression sanguine, par exemple. En fait, l’ensemble du spectre de la lumière naturelle agit sur la glande pinéale, l’hypophyse, l’hypothalamus, sur tout le système endocrinien et hormonal : il agit sur l’ensemble de notre organisme.

Albert Szent-Gyorgyi, Prix Nobel de médecine en 1937, énonça que « toute l’énergie que nous recevons pour notre corps provient du soleil ».

Contrairement à la lumière artificielle, au spectre monotone et limité, l’amplitude et les variations d’émission du spectre solaire qui arrive sur Terre sont parfaitement harmonisées à nos besoins humains. A titre d’exemple, la lumière du matin stimule, alors que celle du soir calme.

Hormone de croissance et testostérone

Une étude menée sur plus de un demi-million de personnes et publiée dans la très prestigieuse revue anglaise Nature a montré la relation entre la lumière naturelle du soleil et l’hormone de croissance. Si la future mères’expose de façon adéquate au soleil durant les trois derniers mois de sa grossesse, ainsi que le nouveau-né durant les trois premiers mois après sa naissance, la taille que l’enfant atteindra à l’âge adulte sera augmentée grâce à une plus grande production d’hormones de croissance.

L’exposition à la lumière solaire augmente la production de la testostérone. Cette hormone est connue pour son action sur la puissance et le désir sexuels. Elle est impliquée également dans la capacité de concentration et de mémorisation, dans l’augmentation de la masse et de la tonicité musculaires ainsi que sur la réduction de la graisse. Elle augmente également l’énergie et la vitalité. Les scientifiques s’inquiètent aujourd’hui à propos de la baisse substantielle de son taux de plus de 60 % en moins de 40 ans, avec des conséquences non négligeables commel’augmentation de la masse graisseuse au détriment de la masse maigre (les muscles.)

La cause la plus probable est la diminution dramatique del’exposition à la lumière du soleil et aux ultraviolets de nos contemporains. Le lien entre la sécrétion de cette hormone et l’exposition au soleil est mis en lumière par l’exemple suivant : lorsque la pénétration de la lumière est bloquée à cause d’une cataracte ou de la cécité, la production de testostérone est significativement inférieure à celle des voyants.

La vitamine D

Une partie de notre cholestérol est utilisée pour fabriquer la fameuse vitamine D3, forme exogène de la vitamine D, sous l’action des rayons UVB du soleil. Il suffit d’une exposition journalière au soleild’environ un quart d’heure sur les mains, les bras, le haut du buste et la tête pour permettre à notre corps de synthétiser la dose quotidienne moyenne nécessaire. Cela est d’autant plus important que les apports de vitamine D dans notre alimentation sont très limités.

La vitamine D3 est indispensable, entre autres, pour absorber le calcium. Or grand nombre de nos contemporains sont carencés en calcium malgré des surconsommations de produits laitiers !

La vitamine D3 est aussi impliquée dans d’autres processus comme la digestion, la circulation du sang et dans le fonctionnement des glandes endocrines que sont thyroïde, surrénales et gonades, comme cela a été mis en évidence par les travaux du chercheur Walter Stumpf, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

La vitamine D joue aussi un rôle important au niveau du cerveau et du système nerveux.

D’après les recherches menées par le docteur Jeremy Spencer (université de Reading, en Angleterre), on observe durant l’hiver, où l’ensoleillement est moindre, un nombre plus important de crises cardiaques lié à un faible niveau de vitamine D qui, rappelons-le, est dépendante de notre exposition au soleil.

La mélatonine

Comme pour la vitamine D, la production et la régulation de la mélatonine, l’hormone du sommeil produite par la glande pinéale, est dépendante de notre exposition à la lumière.

La lumière naturelle inhibe la production de mélatonine et, par effet rebond, son taux est maximal le soir, ce qui nous aide à bien dormir et à réparer nos tissus.

Au contraire, lorsque l’intensité lumineuse à laquelle nous avons été exposés est trop faible, la production de mélatonine est maximale le jour, induisant de la somnolence, et elle diminue le soir, entraînant des difficultés d’endormissement.

Soleil et mélanome, une controverse

Il est temps de lever le voile sur une désinformation qui perdure de longue date : l’exposition au soleil ne favorise pas le mélanome.

Une importante étude publiée en 1982 dans la revue scientifique britannique The Lancet a démontré que les femmes exposées à la lumière fluorescente avaient deux fois plus de risques que les autres de contracter un mélanome. Les femmes qui avaient couru le risque le plus faible étaient justement celles qui s’étaient exposées aux rayons solaires. Cette étude est confirmée par d’autres, effectuées sur les militaires américains, prouvant également que le soleil retarde la survenue de tumeurs de la peau.

Pour s’en convaincre définitivement, il suffit d’observer une carte relatant les décès attribués aux mélanomes, pour constater que les pays nordiques où le taux d’ensoleillement annuel est faible tels que le Danemark et la Suède, connaissent un nombre de décès de ce type dix fois supérieur à celui d’un pays réputé pour son taux d’ensoleillementélévé comme la Grèce.

Par ailleurs, des études prouvent que toutes les populations qui vivent dans des zones ensoleillées ont des risques de tumeurs aux ovaires réduits de 80 %. Les risques de tumeurs aux poumons, eux, sont diminués de 40 % comparativement aux populations rarement exposées au soleil.

Lumière solaire et immunité

En fait, le soleil a une action bénéfique sur notre système immunitaire. Avant l’arrivée de la pénicilline en 1938, la thérapie la plus efficace contre les maladies infectieuses était l’héliothérapie, comprenez les bains de soleil, dont les propriétés de stimulation du système immunitaire étaient reconnues. Science et Vie, numéro 1112 de mai 2010 indique que d’après des chercheurs de l’université de Copenhague (Danemark), « le soleil joue un rôle crucial dans le système immunitaire ».

Il a également été prouvé qu’il existait un lien entre une diminution des caries dentaires et l’exposition au rayonnement solaire). Une étude de 1939 montre que les adolescents du Nord-Est américain, où la moyenne d’ensoleillement annuelle est inférieure à 2 200 heures, avaient deux tiers de caries en plus que ceux vivant dans le Sud-Ouest américain, qui bénéficie de plus de 3 000 heures de soleil par an.

Un autre exemple illustrant cette action sur notre immunité est le traitement de l’acné par une exposition à une lumière riche en UV. Après trois mois d’exposition à raison de 15 minutes par jour, il a été observé une amélioration de 76 % des lésions inflammatoires.

Si les UV ont été largement diabolisés, entre autres par les fabricants de crèmes et de lunettes solaires, la réalité est bien différente. Ces ondes électromagnétiques invisibles à l’œil possèdent une forte propriété bactéricide. Elles réduisent le taux de cholestérol, diminuent de façon significative la pression sanguine et améliorent l’assimilation du calcium comme évoqué précédemment.

En faible quantité, les UV sont indispensables à l’organisme. En réalité, c’est leur excès ou leur absence qui pose problème. Le médecin danois Niels Finsen obtint même un prix Nobel de médecine en 1903 grâce à ses travaux sur la thérapie solaire incluant des traitements à base de sources lumineuses avec UV.

Ce qui est dangereux, c’est une exposition brutale et prolongée aux UV, un peu comme un jeûneur qui d’un seul coup ingurgiterait une grosse quantité de nourriture !

Le verre des lunettes de vue comme de soleil réduit énormément le rayonnement ultraviolet même s’il ne comporte pas de filtre UV400. Aussi est-il recommandé de profiter de la lumière solaire, surtout le matin ou en fin d’après- midi, sans lunettes.

Dépression saisonnière et luminothérapie

Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologuesqu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’endébut d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu égard à une plus grande sensibilité hormonale, entre dans ce que les spécialistes ont dénommé le SAD, acronyme de Seasonal Affective Disorder en anglais qui se traduit par « désordre affectif saisonnier ».

Heureusement, il existe dans l’arsenal de la médecine naturelle une solution efficace pour près de 80 % des personnes concernées, c’estla thérapie à base d’exposition à la lumière à large spectre et de haute intensité.

Cette solution appelée luminothérapie doit être effectuée avec un éclairage constitué de tubes types « néons » mais à large spectre, capables de produire une intensité lumineuse qui, à faible distance (environ 30 cm), émet 10 000 lux. A titre comparatif, un éclairage artificiel classique produit dans une maison de 100 à 500 lux alors que l’intensité lumineuse au soleil par une claire journée printanière va de 80 000 à 90 000 lux.

Le temps d’exposition quotidien ne devrait pas être inférieur à une heure, avec la possibilité toutefois de vaquer à d’autres occupations comme la lecture par exemple.

Les effets positifs de cette thérapie se manifestent dès les premiers jours. Après 30 minutes d’exposition le matin, le moral remonte grâce à l’action de la lumière proche de celle produite par l’astre solaire et qui modifie les secrétions hormonales et agit sur les fonctions vitales.

L’idéal serait que le matériel de luminothérapie produise une petite quantité d’UV pour optimiser le résultat.

La lumière artificielle et ses conséquences

Loin des sources naturelles de lumière, l’homme moderne œuvre et prolonge ses activités professionnelles, sociales et ludiques grâce à la complicité d’une lumière artificielle qui n’a de prétention que sa fonctiond’éclairage. Nous sommes bien loin des variations saisonnières, quotidiennes, de la largeur et de la richesse du spectre de la lumière produite par Dame Nature.

La lumière artificielle possède plusieurs sources : les ampoules incandescentes classiques (en voie de disparition), les ampoules incandescentes halogènes ou encore les tubes fluorescents. Dans tous les cas, le spectre bénéfique pour nos cellules est absent. Aussi, sous un éclairage artificiel, notre corps vit comme s’il était plongé dans le noir.

Pour l’industrie de l’éclairage, l’objectif est clairement affiché : la lumière produite doit permettre de voir clair lorsqu’il fait noir, l’aspect santé est absent de leur démarche !

Le problème est que certaines longueurs d’ondes éclairent mieux qued’autres comme celles du rouge et du jaune, fortement présentes dansl’éclairage artificiel. Or le rouge est stimulant, voire excitant. A contrario,d’autres couleurs comme le bleu, connu pour son action relaxante, mais au pouvoir éclairant très faible, est quasi absent de nos chères ampoules ou tubes.

En plus des études soulignant le risque d’augmentation des tumeurs et des mélanomes pour les personnes exposées abondamment à la lumière artificielle, notons que les extrémités des tubes au néon non blindées produisent des rayons X toxiques ainsi que des champs magnétiques dangereux si l’on reste exposé longtemps dessous, ou dans un voisinage proche.

Enfin, ces tubes augmenteraient notre taux d’ACTH, hormone adrénocorticotropique, impliquée dans le stress, selon les recherches menées par le professeur allemand Fritz Hollwich.

Dans un environnement scolaire, par exemple, qui était presque entièrement éclairé par des tubes fluorescents, l’hyperactivité des élèves fut considérablement diminuée grâce au remplacement des tubes ordinaires par des tubes à large spectre. Preuve, si besoin était, que l’éclairage artificiel ordinaire stresse nos organismes. Si lumière naturelle rime avec santé, celle produite par l’éclairage artificiel classique rime avec danger !

Quelles ampoules ?

Remplacez vos ampoules habituelles par un éclairage à large spectre contenant un peu d’UV dans les lieux où vous séjournez longtemps.

Nous avons évoqué l’intérêt de la luminothérapie pour stimuler nos hormones de la bonne humeur et pour pallier l’insuffisance d’exposition à la lumière solaire ; ajoutons aussi qu’il existe dans le commerce spécialisé des ampoules à large spectre pour nos points d’éclairage habituels : lieu de travail, cuisine, chambre…

Ces éclairages fluorescents doivent idéalement émettre en quantité limitée des UV et être blindés, afin d’éviter les aspects nocifs évoqués précédemment. Une autre solution consiste à ajouter des lampes à UV aux éclairages à large spectre si ceux-ci n’expriment pas ces rayonnements. C’est à chacun d’interroger le revendeur de ce typed’éclairage pour vérifier les caractéristiques indiquées ci- dessus.

Il est étonnant de constater que nous prenons plus soin de nos animaux de compagnie comme les tortues d’aquarium, les poissons ou les reptiles, que de nous- mêmes, en leur fournissant un éclairage à large spectre et des UV.

Le type d’éclairage qui stimule la croissance des animaux domestiques, augmente la durée de vie et le taux de ponte des poules et diminue l’agressivité des souris tout en augmentant leur longévité est le même qui convient à notre santé : le large spectre avec la présence d’UV.

Le bon sens veut que l’on ne s’expose pas au soleil intense sans une longue préparation. En plus d’une exposition progressive, qui devrait commencer dès l’hiver, il est nécessaire de consommer des antioxydants présents dans les fruits et légumes crus et frais, de s’hydrater correctement, tant en buvant beaucoup d’eau de source qu’en appliquant des crèmes hydratantes dénuées de substances chimiques, pour bénéficier des bienfaits du soleil. Les bains solaires doivent rester un plaisir. Ils ne doivent pas amener de rougeurs. Souvenez-vous qu’à l’ombre vous bénéficierez, bien souvent, d’un taux d’UV suffisant.
Evitez, bien sûr, les expositions lorsque le soleil est trop puissant, entre autresl’été entre 11 heures et 16 heures et cela d’autant plus que votre organisme n’apas été préparé aux doses élevées d’UV.
Chez vous, remplacez vos lampes habituelles, là où vous séjournez le plus longtemps, par des éclairages blindés à large spectre générant si possible un peu d’UV.


La lumière : symbole et nourriture spirituelle

Selon la tradition et grand nombre d’écoles initiatiques, la lumière est à la fois un symbole et une nourriture pour notre éveil spirituel.
Sous l’effet stimulant de la lumière, la glande pinéale activerait aussi des fonctions énergétiques et psychiques, liées, entre autres, au centre énergétique de la conscience.
En ces temps quelque peu obscurs où l’homme s’éloigne de son lien tant avec la nature qu’avec le sacré, l’exposition à la lumière solaire pourrait présenter de précieux avantages. Elle lui permettrait de renouer avec une nourriture tant subtile que vitale tout en réinformant ses cellules avec les photons provenant de l’astre solaire, à l’origine de toute vie. N’est-ce pas aussi une voie pour se rapprocher de notre propre origine ?
Les Tables d’Emeraude de Thoth, l’un des plus anciens écrits de sagesse au service de l’humanité, indiquaient de façon prophétique pour les temps que nous vivons : « Ô hommes, mettez fin à vos projets contre vos frères, car seulement ainsi pouvez-vous venir à la lumière…) Alorss’ouvrira l’âge de la lumière, où tous les hommes rechercheront la lumière du but. »


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Quand votre bouche parle de votre santé globale https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-sante-dents/ https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-sante-dents/#respond Mon, 04 Mar 2019 09:00:51 +0000 https://bebooda.fr/?p=12830 La sphère buccale est non seulement une ouverture sur le système digestif mais elle est également un fidèle indicateur de l’état général de notre santé. Les principaux problèmes rencontrés en bouche pourront être améliorés, et ce grâce à des solutions globales. Lesquelles ? Caries et immunité Le premier motif de consultation en cabinet dentaire concerne les […]

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La sphère buccale est non seulement une ouverture sur le système digestif mais elle est également un fidèle indicateur de l’état général de notre santé. Les principaux problèmes rencontrés en bouche pourront être améliorés, et ce grâce à des solutions globales. Lesquelles ?

Caries et immunité

Le premier motif de consultation en cabinet dentaire concerne les caries. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de 60 à 90 % des enfants scolarisés dans le monde et près de 100 % des adultes ont des caries (chiffres de 2012.) Même si la prévalence de celles-ci tend à baisser grâce à une meilleure hygiène buccodentaire, elles n’en occasionnent pas moins de nombreux problèmes (douleurs, fragilité de la dent, infiltrations possibles, à terme, des matériaux constituant les amalgames ou les résines) et apparaissent même chez de très jeunes enfants.

La carie dentaire est une atteinte soit de la structure minérale de la dent (émail), soit de la structure organique (dentine, couronne ou racine.) L’accumulation de plaque dentaire, pâte blanchâtre et collante, véritable réserve de bactéries cariogènes, est la première responsable de cette atteinte. En fait, la plaque dentaire se crée en plusieurs étapes. En premier lieu se forme une pellicule à partir des composés protéiques de la salive et des résidus alimentaires. Cette première couche offre alors l’opportunité à des bactéries (généralement de typestreptocoques) présentes en bouche de pouvoir se fixer. Dans un second temps, d’autres bactéries opportunistes vont profiter de cette occasion pour se fixer à la plaque en cours de formation. A ce stade, c’est une matrice composée de protéines et de sucres qui se trouve en bouche et qui servira à nourrir les bactéries cariogènes.

Il est notoire que les brossages dentaires insuffisants ou mal effectués contribuent à cette accumulation de plaque, surtout si le sujet consomme beaucoup de sucres raffinés. Car, en se décomposant, ces sucres produisent des acides agressifs qui s’additionnent aux acides organiques produits par les micro-organismes de la plaque, acides qui attaquent l’intégrité de la dent par dissolution.

Cette plaque se forme également sur la langue, qui au réveil peut être enduite d’un dépôt dont l’épaisseur et la couleur varient en fonction de la nature des déchets exogènes (aliments en voie de décomposition et bactéries) et endogènes (toxines digestives éliminées.)

Aussi, deux ou trois passages doux sur la langue, le matin à jeun, d’un gratte-langue en inox, permettent d’éliminer dépôts et mucosités responsables de la mauvaise haleine. Cette action contribue également à  limiter la formation de la plaque dentaire. Le gratte- langue fait partie des pratiques ancestrales ayurvédiques dont l’utilisation est plus adaptée qu’une petite cuillère ou une brosse à dents.

Face aux bactéries cariogènes contenues dans la plaque dentaire,  notre programme de protection et de sauvegarde de la santé bucco-dentaire existe bel et bien.

Déjà àtravers la robustesse l’émail quiest le tissu le plus dur et le plus minéralisé du corps humain. Son composant principal, l’hydroxyapatite, est plus dur que l’acier.(et donc ? quel lien avec la phrase qui précède ? ou avec celle qui suit ?)

Ensuite grâce àla salive, quidans ses nombreux composants, héberge à la fois une flore composée de micro-organismes protecteurs ainsi que toute une batterie de cellules immunitaires capables de neutraliser bactéries, virus et champignons. Et si, en cas de caries, le chirurgien-dentiste se focalise légitimement sur le nettoyage et l’obturationde la cavité créée par la carie, cette intervention traite cependant la conséquence et non la cause des infections dentaires. Aussi, si les caries se multiplient et cecimalgré un nettoyage satisfaisant, c’est alors du côté du terrain qu’il faut porter son regard car cela pourrait signifier que le système immunitaire est affaibli ou encore que se font jour des problèmes de minéralisation.

Il est notoire que les brossages dentaires insuffisants ou mal effectués contribuent à cette accumulation de plaque

Le lien entre microbiote intestinal (anciennement nommé flore intestinale), muqueuse intestinale et système immunitaire est désormais clairement établi par la communauté scientifique. Ainsi une dysbiose, ou déséquilibre du microbiote intestinal, qui se traduit cliniquement par des ballonnements, des gaz, voire des douleurs abdominales, protégera moins bien la précieuse barrière entre le monde extérieur et le milieu intérieur. Une alimentation industrielle, hyperraffinée, gavée d’additifs en tous genres, ainsi qu’une insuffisance de mastication en sont les principales causes. A terme, l’intégrité de la barrière intestinale peut être atteinte. Cela peut autoriser le passage de molécules alimentaires mal dégradées, d’antigènes ou de pathogènes. Les gendarmes (les agents du système immunitaire) qui stationnent de façon majoritaire dans le secteur intestinal auront fort à faire avec ces hôtes indésirables. Mobilisés ainsi, ils seront « surmenés » et moins efficaces pour protéger l’environnement buccodentaire.

Le microbiote buccal

Depuis quelques décennies, la science a découvert que nous étions plus bactériens que cellulaires. En effet, nous possédons environ 10 fois plus de bactéries, dans le corps, dans le tube digestif et particulièrement dans le côlon, sur la peau et au niveau de la muqueuse buccale et vaginale pour les femmes, que de cellules ! Associées à d’autres micro-organismes comme les levures, ces bactéries, réunies en populations, forment le microbiote. Avec pour rôle principal de protéger et  renforcer les barrières avec l’extérieur.

La première porte de communication avec l’environnement extérieur est la cavité buccale. A ce titre, la bouche possède une population d’environ 10 à 20 milliards de micro-organismes de 700 espèces différentes. Lorsque cette population de l’infiniment petit vit en harmonie, elle protège les dents, les gencives et la muqueuse buccale contre les bactéries pathogènes responsables des caries et de l’inflammation de la gencive. A contrario, le tabac, l’alcool, les aliments raffinés, les sucres ajoutés et de synthèse, les sodas en tous genres et certains médicaments comme les antibiotiques exercent une action dommageable sur nos bonnes bactéries buccales. En cas de déséquilibre du microbiote oral (de la bouche), non seulement c’est la porte ouverte au développement de bactéries pathogènes responsables des caries, mais également de gingivites et de déchaussement de dents. Cette dysbiose peut aussi perturber les autres microbiotes et créer des infections à distance.

Au niveau du microbiote, tout est question de compétition et d’équilibre. Lorsque la place n’est plus occupée par les bonnes bactéries ou les bactéries commensales (bactéries neutres abritées par notre organisme), des bactéries pathogènes, des levures ou des champignons responsables de mycoses buccales (muguet), voire d’aphtes ou d’états inflammatoires, peuvent se développer. Dans les cas majorés, la prolifération de streptocoques, germes très agressifs, peut atteindre des sites distants et endommager les enveloppes et valves cardiaques (endocardite), favoriser ou générer des AVC, augmenter les risques de polyarthrites rhumatoïdes ou encore des infections pulmonaires. En effet, comme le souligne le chercheur new-yorkais Brandilyn Peters, « les bonnes bactéries orales peuvent aussi réduire les nitrates en nitrites, ce qui est important pour maintenir un haut taux sanguin d’oxyde nitrique bénéfique pour la santé vasculaire », précise le chercheur. Certaines sont même impliquées dans les cancers, le même chercheur souligne que « les bactéries buccales, selon leur fonction, peuvent ou protéger ou augmenter le risque de cancer. Par exemple, des bactéries buccales peuvent activer des carcinogènes liés à l’alcool ou à la cigarette ou au contraire dégrader des composés toxiques en formes moins toxiques. » Ces activités sont liées à la nature des bactéries, bénéfiques ou pathogènes.

Le lien entre microbiote intestinal (anciennement nommé flore intestinale), muqueuse intestinale et système immunitaire est désormais clairement établi par la communauté scientifique

Pour rendre à notre système immunitaire son efficacité, quelques gestes d’hygiène de vie simples s’imposent en plus, bien sûr, des actions locales (brossage efficace après chaque repas et détartrage régulier chez le dentiste) : une nourriture la plus naturelle possible, donc non raffinée, et faisant la part belle aux végétaux (fruits de saison cueillis à maturité, légumes variés et de saison, légumineuses, oléagineux) ainsi qu’une bonne mastication constituent les gages de bons apports en micronutriments essentiels pour une bonne immunité. En hiver, l’apport de vitamine C et de vitamine D3 seront également de bons soutiens à notre système de défense. En revanche, il n’est pas pertinent d’utiliser quotidiennement des produits de rinçage contenant des antiseptiques, qui risquent de détruire les bonnes bactéries et de favoriser le développement des mycoses buccales. Mieux vaut utiliser, en lieu et place, quelques huiles essentielles qui respecteront l’équilibre de notre microbiote tant buccal qu’intestinal (voir encadré).

Gingivite, parodontite et inflammation de la muqueuse intestinale

La terminaison en « ite » nous signale toujours que nous parlons de pathologie inflammatoire.

Selon l’OMS, la gingivite concerne plus des trois quarts des personnes entre 35 et 45 ans et plus de la moitié des adolescents de plus de 15 ans.

Les raisons initiales sont souvent  dues à la formationtartresur la surface des dents, y compris sous la gencive. Si la gingivite, à ce stade, n’est pas traitée, elle risque d’évoluer vers une parodontite, qui peut détruire les ligaments de soutien de la dent dans son alvéole, puis l’os qui maintient les racines dentaires. L’os disparaît, alors que le niveau de la gencive reste constant, entraînant ce que les professionnels appellent une poche gingivale, qui devient alors un lieu favorable à la rétention et au développement des bactéries.

Nous venons de décrire la cause mécanique. Mais en réalité, dans le cadre d’une approche globale, beaucoup de paramètres sont liés. Ainsi, une déficience immunitaire telle que celle décrite à propos des caries peut constituer un facteur aggravant au niveau des poches gingivales où prolifèrent les bactéries. De même, lorsque l’inflammation des gencives s’installe dans le temps, nous pouvons légitimement supposer que l’état inflammatoire n’est pas seulement local. En effet, l’ensemble des muqueuses communiquent, et cela dans les deux sens : l’inflammation de la muqueuse buccale peut perturber la muqueuse intestinale, mais l’expérience nous montre que l’inverse est également vrai. Par conséquent, prendre soin de sa muqueuse intestinale en plus de la muqueuse buccale reste une bonne stratégie, surtout pour les sujets souffrant d’inflammations chroniques.

Pour cela, il est important de veiller à maintenir un bon équilibre de la flore intestinale protectrice de la muqueuse ; de bien mastiquer pour éviter que des molécules alimentaires mal dégradées stagnent en regard de la barrière intestinale, entraînant fermentations et putréfactions ; et de repérer et d’éviter de consommer des aliments pouvant occasionner des intolérances ou des allergies alimentaires (gluten, lactose, œufs…), qui ne feraient, effectivement, que créer et entretenir une inflammation intestinale chronique. La consommation régulière de poissons gras et d’huiles de première pression à froid riches en oméga-3 (lin, cameline, colza), utilisées en assaisonnement, permet d’apporter des molécules régulatrices de l’inflammation.

Déminéralisation et équilibre acido-basique

Lorsque notre terrain s’acidifie, notre biologie est contrainte, afin de préserver son intégrité, de puiser dans ses réserves minérales pour conserver un équilibre acido-basique indispensable à sa fonctionnalité. Or, comme nous l’avons déjà souligné, notre dentition est d’une grande richesse minérale. Aussi, en cas d’acidose métabolique, notre corps ayant déjà épuisé les bases circulantes (calcium, magnésium, potassium), il puisera dans les phanères (ongles, cheveux, dents), puis dans les minéraux contenus dans les os. Aussi, en cas de terrain acide, les dents deviennent plus fragiles et plus vulnérables aux attaques bactériennes.

Dans cette situation, les chirurgiens-dentistes peuvent alors observer la présence de taches typiques,blanches et crayeuses, sur la surface de la dent, signe d’un début de déminéralisation, phénomène encore réversible à ce stade.

Dans le cadre d’une approche de terrain, l’objectif consistera à rétablir un bon équilibre acido-basique. Pour cela, nous proposerons d’augmenter la consommation d’aliments riches en bases comme les légumes et les jus verts, les oléagineux (olives, sésame ou fèves de cacao), les pommes de terre, les bananes et de diminuer les aliments acidifiants, tels que les sucres ajoutés et les protéines animales, dont la consommation doit se limiter à une ration par jour chez l’adulte et idéalement jamais le soir. Enfin, il est important de remplacer les céréales raffinées, incluant le pain, les pâtes et le riz, par leurs homologues en version complète ou semi-complète.

Notons que le local peut parler du général car la perte osseuse dans la mâchoire inférieure comme les déchaussements de dents peuvent être un indicateur précoce de l’ostéoporose.

A quoi sert la salive ?

Il est toujours interpellant de savoir que nous produisons de 1 à 1,5 litre de salive par jour. Le premier rôle de la salive est de lubrifier le bol alimentairepour en faciliter sa progression dans le tube digestif. La salive possède des enzymes digestifs dontl’amylase salivaire, qui démarre la digestiondes sucres complexes, est le plus important. Elle agit également comme un tampon face à l’acidité buccale. C’est pourquoi , les personnes sous traitements médicaux (antidépresseurs, antihistaminiques ou décongestionnants nasaux), qui voient la volumétrie de leur débit salivaire diminuer, sont plus exposées aux risques cariogènes et aux affections gingivales, causés par l’acidité buccale. La salive travaille de concert avec le microbiote buccal à la fois parce qu’elle le protège grâce au lysozyme (protéine immunitaire) mais également parce qu’elle possède des anticorps qui jouent un rôle de défense vis-à-vis des agressions extérieures. Enfin, de par sa richesse minérale en calcium et en phosphates, la salive permet de nourrir l’émailet de lutter contre les microtraumatismes, comme ceux occasionnés par les acides alimentaires.

Halitose et troubles digestifs

L’halitose, ou mauvaise haleine, occasionne des désagréments réguliers dont les dentistes sont souvent témoins. S’il est assez facile d’utiliser des couvertures olfactives avec les huiles essentielles, il faut tout de même s’interroger sur l’origine de cette problématique.

La consultation chez un praticien permettra de traiter les éventuelles origines locales telles que caries, bourrages dentaires, abcès et diverses infections et/ou inflammations buccodentaires. Si le problème persiste, il sera alors nécessaire de s’occuper du terrain.

Dans cette alternative, l’halitose est très souvent liée à des problèmes digestifs en lien avec des problèmes intestinaux ou une surcharge hépatique. Ayant déjà abordé l’hygiène intestinale, disons juste quelques mots pour agir sur les surcharges hépatiques. La phytothérapie et l’aromathérapie ont fait leurs preuves pour drainer le foie. Il est bon également d’ajouter que, du point de vue de l’hygiène de vie, les diètes, les monodiètes et, encore mieux, la pratique du jeûne permettent de placer le foie dans un environnement des plus favorables pour qu’il puisse éliminer les toxiques et les toxines.

Le terrain d’abord

Si votre bouche parle de votre santé globale, prendre soin de son terrain sera toujours la meilleure solution pour prévenir les problèmes buccodentaires chroniques.


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Comment s’adapter au mieux à notre environnement https://bebooda.fr/webinaires/s-adapter-son-environnement-avec-alain-huot/ https://bebooda.fr/webinaires/s-adapter-son-environnement-avec-alain-huot/#respond Wed, 21 Oct 2020 16:46:10 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=webinaires&p=26908 Alain Huot vous annonce le programme… ” Face aux changements de saison, mais également à la période très particulière que nous vivons actuellement et qui n’a connu aucun équivalent au XXIe siècle, il est urgent de soutenir notre corps et notre esprit pour ne pas sombrer dans la morosité, l’épuisement ou encore la dépression. Au […]

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Alain Huot vous annonce le programme…

” Face aux changements de saison, mais également à la période très particulière que nous vivons actuellement et qui n’a connu aucun équivalent au XXIe siècle, il est urgent de soutenir notre corps et notre esprit pour ne pas sombrer dans la morosité, l’épuisement ou encore la dépression.

Au cours de cette web-conférence, nous verrons de la façon la plus exhaustive possible, l’ensemble des outils que proposent les médecines naturelles holistiques pour soutenir corps et esprit.

Premier levier :
L’alimentation et les superaliments pour pallier au stress durable et fournir les précurseurs des neuromédiateurs.
L’alimentation doit fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire tout en apportant les micronutriments essentiels que sont les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les enzymes et les fibres. Il en est de même pour nos cellules nerveuses responsables de la métabolisation de nos neurotransmetteurs.
Parmi les superaliments un zoom plus particulier sera porté sur la klamat, qui grâce à la phényléthylamine qui stimule les neurotransmetteurs, augmente l’activité mentale et rend ainsi plus alerte et mieux armé en période délicate.

Second levier :
Les techniques respiratoires restent des outils extrêmement précieux pour agir sur le système nerveux et le réguler.

Troisième levier :
La luminothérapie permet de lutter contre la baisse de moral en automne et évite d’avoir un moral en berne.

Quatrième levier :
Les plantes adaptogènes ont toujours occupé de tout le temps une place précieuse dans la pharmacopée des médecines traditionnelles afin de soutenir nos capacités d’adaptation à notre environnement. Elles permettent également de mieux lutter contre le stress durable. Dans ces conditions, vous comprendrez qu’elles vont occuper une place centrale dans mon exposé.
Je parlerai des plus utiles et efficaces tels que :
rhodiole, shisandra, éleuthérocoque, ginseng, ashwagandha plante majeure de l’ayurveda et rhaponticum.

Mon tour d’horizon s’achèvera par un protocole en aromathérapie orienté vers des huiles essentielles qui soutiennent nos glandes surrénales”.

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Les vertus essentielles des huiles essentielles https://bebooda.fr/webinaires/les-vertus-essentielles-des-huiles-essentielles/ https://bebooda.fr/webinaires/les-vertus-essentielles-des-huiles-essentielles/#respond Fri, 05 May 2023 06:51:32 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=webinaires&p=28316 Si l’aromathérapie connaît actuellement un succès sans conteste, que de plus en plus d’articles et d’émissions mettent en lumière les vertus exceptionnelles des huiles essentielles, il existe une contrepartie à connaitre. La vulgarisation et la banalisation de l’usage de ces substances extrêmement puissantes peut entrainer soit une utilisation sous dosée par peur d’effets secondaires, ou, […]

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Si l’aromathérapie connaît actuellement un succès sans conteste, que de plus en plus d’articles et d’émissions mettent en lumière les vertus exceptionnelles des huiles essentielles, il existe une contrepartie à connaitre.

La vulgarisation et la banalisation de l’usage de ces substances extrêmement puissantes peut entrainer soit une utilisation sous dosée par peur d’effets secondaires, ou, à l’inverse un usage sur dosé ou inapproprié qui peut conduire à des effets indésirables ou pire à une certaine toxicité.

Aussi, en tant qu’expert en aromathérapie et formateur auprès du personnel médical depuis une vingtaine d’années, à travers ce webinaire, je commencerai par évoquer ce qui est envisageable sans danger et ce qu’il faut éviter pour rester dans un usage sécurisé.

Nous verrons ensuite les différentes voies d’administration possibles et les meilleurs choix à adapter selon la visée thérapeutique tels que : diffusion atmosphérique, olfaction, voie cutanée, voie respiratoire, ingestion etc.

Nous terminons en abordant les nombreux usages possibles qu’offrent ces substances extrêmement précieuses et concentrés synthétisées par Dame Nature.

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L’aromathérapie scientifique https://bebooda.fr/formations/laromatherapie-scientifique/ Mon, 18 Mar 2019 17:11:41 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=formations&p=14242 Cette formation en aromathérapie scientifique s’adresse aux professionnels de santé (médecins généralistes, homéopathes, gynécologues, dermatologues, psychiatres, pharmaciens, naturopathes, sages-femmes, ostéopathes, kinésithérapeutes, psychologues, personnels soignants…) souhaitant maîtriser l’usage des huiles essentielles (H.E.) et des hydrolats aromatiques (H.A.) pour les intégrer à leur pratique professionnelle. Cette formation devra leur permettre d’agir dans le domaine préventif, dans la […]

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Cette formation en aromathérapie scientifique s’adresse aux professionnels de santé (médecins généralistes, homéopathes, gynécologues, dermatologues, psychiatres, pharmaciens, naturopathes, sages-femmes, ostéopathes, kinésithérapeutes, psychologues, personnels soignants…) souhaitant maîtriser l’usage des huiles essentielles (H.E.) et des hydrolats aromatiques (H.A.) pour les intégrer à leur pratique professionnelle.

Cette formation devra leur permettre d’agir dans le domaine préventif, dans la potentialisation de la santé (médecine de terrain) et en complément de leur spécialité pour agir ou traiter les pathologies préalablement diagnostiquées.

Elle s’adresse aux débutants mais également aux personnes déjà expérimentées qui souhaitent approfondir et renforcer de solides bases indispensables pour maîtriser l’utilisation des huiles essentielles et ceci en toute connaissance des principes actifs, des indications et contre-indications et des notions de toxicité.

Pour ce faire, la formation démarrera par l’étude des familles biochimiques. Suivra le descriptif des familles thérapeutiques avec leur propriétés et le champ d’action des différentes huiles essentielles.

Une étude détaillée de la toxicité liée aux composés moléculaires, aux voies d’administration et à l’âge des patients permettra de maitriser l’aromathérapie dans un cadre médical et scientifique.

À travers cette formation très complète, vous bénéficierez de l’expérience clinique de plus de trente années d’un praticien en médecine naturelle et d’un expert en aromathérapie.

Toutes les propositions des choix d’huiles essentielles et des formules ont été mises à l’épreuve de cas cliniques et de situations en cabinet de médecine naturelle.

C’est la quintessence de son expérience de chercheur et professionnel de santé dont vous profiterez.

Cette formation est composée de 6 modules.

 

L’aromathérapie : Les grands principes

Le premier module dispense les fondements de la bonne utilisation des huiles essentielles .

Il répond aux questions suivantes :

  • Qui peut utiliser les H.E. ?
  • Combien de temps ?
  • Par quel mode d’administration ?
  • Quelle quantité ?
  • Quelles sont les contre-indications à l’utilisation de certaines H.E. ?
  • Quels sont les usages possibles des H.E. ?

C’est en fait tout ce qu’il est nécessaire de connaitre pour pouvoir utiliser sans danger ces produits naturels mais pour autant extrêmement puissants.

 

L’aromathérapie : Les bases

Le second module aborde L’utilisation des huiles essentielles (H.E.) par systèmes, par maux du quotidien et par pathologies.

Afin que cette formation reste pratique, l’étude des principales huiles essentielles utilisées seront abordées par systèmes. Ainsi nous développerons les activités suivantes :

  • Les H.E. agissant sur les problèmes de la digestion haute
  • Les H.E. agissant sur les problèmes de la digestion basse
  • Les H.E. de la détox
  • Les H.E. pouvant traiter les traumatismes et les lésions cutanées
  • Les H.E. utiles pour agir sur le système nerveux
  • Les H.E. pour traiter les troubles ORL bénins
  • Les H.E. ayant une action sur les problèmes inflammatoires et les différents types de douleurs.

 

L’aromathérapie : Au service de l’équilibre émotionnel

Le troisième module est orienté vers la voie olfactive, il est destiné à agir sur tous les troubles du système nerveux (anxiété, nervosité, insomnie, déprime, épuisement nerveux,..) et des troubles psychiques.

Cette utilisation connait un succès grandissant y compris dans le milieu médical (hôpitaux, cliniques, EHPAD) car les composés moléculaires apaisent ou stimulent le système nerveux alors que les arômes agissent directement sur le plan psycho-émotionnel via le cerveau limbique.

Les points abordés seront les suivants :

  • Les H.E. calmantes et relaxantes
  • Les H.E. pour agir sur les troubles de l’humeur, la déprime ou pour prévenir les risques de dépression.
  • Les H.E. pour agir sur la fatigue et le stress chronique.
  • Les H.E. pour accompagner la souffrance psychique (deuil, phobies, addictions, etc.)
  • Les H.E. des massages bien-être

 

L’aromathérapie : Au service de la gestion de la douleur

Le quatrième module permet d’intégrer l’utilisation des huiles essentielles pour la gestion des douleurs de toutes natures dans une approche non médicamenteuse.

Les points abordés dans ce module d’approfondissement sont les suivants :

  • Spécificités des utilisations olfactives et cutanées des huiles essentielles pour la gestion de la douleur
  • Gestion de la douleur des tendons
  • Gestion de la douleur des articulations
  • Gestion de la douleur des muscles
  • Gestion des autres douleurs

 

L’aromathérapie : Au service de la grossesse

Le cinquième module traite de l’utilisation possible de l’aromathérapie pendant la grossesse.

Après l’étude de la toxicité et les limites d’utilisation des HE chez la femme enceinte seront traitées les possibilités d’utilisation des huiles essentielles pendant le début de la grossesse.

Des propositions de solutions seront apportées pour agir sur :

  • Les nausées
  • Les problèmes de constipation
  • La prévention des vergetures
  • Le traitement des grippes et rhinopharyngites

Suivront les possibilités d’utilisation des huiles essentielles pendant la suite de la grossesse pour agir sur :

  • Stress et trouble du sommeil
  • Lombalgie
  • Jambes lourdes

Puis d’utilisation des huiles essentielles en fin de grossesse en abordant :

  • Assouplissement du périnée
  • Menace d’accouchement prématuré
  • Appréhension
  • Déclenchement

Et enfin les possibilités d’utilisation des huiles essentielles après l’accouchement pour agir sur :

  • Épisiotomie
  • Congestion mammaire
  • Vergetures (curatif)
  • Stimulation de la lactation
  • Crevasses des mamelons
  • Abcès mammaires
  • Sevrage de la lactation

 

L’aromathérapie : Au service de la beauté

Le sixième module traite de l’utilisation de l’aromathérapie en dermatologie et en cosmétologie.

Il comprend l’étude des principales H.E. et huiles végétales (H.V.) pour traiter les maladies de la peau les plus communes. L’aromathérapie dans ce cadre prend en compte les notions de terrain et d’individualisation, gage d’une action causale et globale.

Les pathologies étudiées sont :

  • Les mycoses
  • L’acné
  • L’eczéma
  • Le psoriasis
  • La couperose
  • L’herpès

Des solutions seront également proposées pour agir sur :

  • Les gerçures et crevasses
  • Améliorer la cicatrisation.
  • Prévenir et traiter les vergetures

Le volet cosmétologie abordera comment nourrir, protéger et réparer la peau. De plus, quelques conseils seront prodigués pour la santé et la beauté des ongles et des cheveux.

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Pain et santé https://bebooda.fr/pain-et-sante/ https://bebooda.fr/pain-et-sante/#respond Wed, 30 Jan 2019 15:26:47 +0000 https://bebooda.fr/?p=11238 La baguette est un aliment incontournable dans nos repas : près de dix milliards sont produites chaque année en France. Mais est-elle vraiment l’aliment santé qu’on nous présente ? Pourquoi préférer le levain à la levure ? Comment passer en douceur au pain complet ? Le pain était autrefois confectionné avec de la farine complète et du levain. Au […]

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La baguette est un aliment incontournable dans nos repas : près de dix milliards sont produites chaque année en France. Mais est-elle vraiment l’aliment santé qu’on nous présente ? Pourquoi préférer le levain à la levure ? Comment passer en douceur au pain complet ?

Le pain était autrefois confectionné avec de la farine complète et du levain. Au XVIIe siècle, il sera élaboré avec de la levure de bière et une farine plus blanche, pour donner le fameux pain mollet, doté d’une mie plus légère. Controversé puis remis au goût du jour, le pain blanc à la levure finit par s’imposer dès le milieu du XIXe siècle, grâce à l’amélioration des sélections des levures. Le pain noir, à la farine de seigle ou de sarrasin, devient alors symbole de pauvreté et de période de guerre.

« On est Français par le pain, c’est ce qui nous définit et nous caractérise. »

Abdu Gnaba, anthropologue et philosophe, auteur de Anthropologie des mangeurs de pains (éd. L’Harmattan).

Aujourd’hui, le pain n’est plus l’aliment central de notre alimentation. En un siècle, sa consommation quotidienne en France est passée de 900 g à 120 g. Toutefois, il se présente toujours essentiellement sous forme de baguette faite à base de farine blanche de froment et élaboré à la levure.

Le pain blanc, pas si innocent que ça !

La baguette blanche, aliment de consommation courante, ne se conserve guère plus d’une journée. Le pain blanc possède un pouvoir rassasiant et des valeurs micronutritionnelles (minéraux, vitamines, fibres) faibles. Pour ces raisons, on dit qu’il est doté de « calories vides ». En effet, ces dernières sont difficilement utilisables par notre biologie car les cofacteurs indispensables pour créer les réactions biochimiques nécessaires à la production d’énergie que sont les vitamines, les minéraux et les oligoéléments en sont absents.

Pourtant, c’est bien le pain blanc qui envahit nos boulangeries et nos supermarchés, symbole de notre société contemporaine où l’apparence prime sur la qualité. Le pain blanc est présent chez près de 98 % de la population. Mais, en réalité, ce n’est qu’en apparence que tout le monde semble y gagner avec un pain raffiné et à la levure. Certes, il est plus léger et le travail de panification plus facile et plus rapide pour le boulanger, mais il y a des contreparties…

les pains à farine complète ou spéciale

Tous les pains se valent-il ?

Deux céréales peuvent être utilisées pour faire un bon pain, levé, qui se conserve longtemps : le blé et le seigle.

Elles doivent leurs propriétés à un composant particulier, la fraction protéique de ces céréales, c’est-à-dire le gluten. On parle de gliadine pour le blé et de gluténine pour le seigle. Il confère une propriété élastique à la farine qui sera panifiée.

Aussi, afin d’avoir un pain qui lève, il faudra au moins 50 % de blé (ou de seigle). Ensuite, intégrer des céréales, comme l’avoine, le maïs, ou du sarrasin, aliments peu présents sur nos tables, permettra d’apporter d’autres composés nutritionnels. Il en est de même pour les pains intégrant des graines oléagineuses, qui rendent alors le pain plus nourrissant et plus digeste.

Pour être transformé en farine, le grain doit passer par une étape : la mouture. Jadis, cette opération se faisait systématiquement avec des meules de pierre. Les temps modernes ont vu naître les cylindres métalliques, qui permettent d’obtenir davantage de farine à partir de la même quantité de blé. Malheureusement, l’optimisation de ce rendement n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la qualité nutritionnelle de la farine.

En effet, une farine blanche de meule contient deux fois plus de cellulose que la farine de cylindre du même type et 50 % de minéraux en plus. Cela s’explique par le fait que le son, enveloppe du grain, mieux écrasé par la meule, se retrouvera dans la farine, même après le blutage, opération qui consiste à séparer la farine du son par tamisage.

Quant à la farine complète, son passage en meule de pierre permettra d’obtenir un grain écrasé avec la totalité de ses constituants, lui conférant des vertus nutritionnelles optimales. Même si par la suite la farine doit être tamisée pour la rendre plus blanche, la version meule de pierre aura toujours une plus grande richesse micronutritionnelle.

Les différents types de farine

Une fois la mouture effectuée à la meule, il est possible, à l’aide de tamis plus ou moins fins, d’obtenir une farine plus ou moins complète.

Lorsque la mouture est effectuée via les cylindres, l’enveloppe de la céréale est éliminée progressivement par l’utilisation de cylindres de plus en plus rapprochés et dotés de cannelures de plus en plus fines. C’est en ajoutant du son à la farine blanche ainsi obtenue que l’on obtiendra, au final, une farine au taux de blutage recherché.

Or il existe une différence fondamentale entre les deux méthodes. Dans la première, par meule de pierre, sont conservées de petites quantités de son micronisé, qui non seulement apportent une qualité gustative supérieure mais en plus améliorent la digestibilité du pain grâce à la conservation des enzymes contenues dans l’enveloppe.

Les différents types de farine sont liés au taux d’extraction. Plus l’extraction est importante, plus la farine est raffinée et blanche. Ainsi, avec 100 kg de blé, il est obtenu 67 kg de farine pour pâtisserie (type T45), lorsqu’avec la même quantité de blé on obtient de 90 à 98 kg de farine intégrale T150 !

Ce sont les fibres, les minéraux et les vitamines qui disparaissent au cours du blutage.

La notion de type de farine laisse également apparaître la teneur en minéraux résiduels. Ainsi, pour la farine T45, cette teneur sera de l’ordre de 0,45 % soit environ 450 mg pour 100 g de farine, à comparer aux 1 400 mg pour 100 g pour un pain intégral, soit un taux de plus de trois fois supérieur.

Les différents types de farine.


Taux d’extractionTypeTeneur en minérauxAppelation de la farine
67%45< 0,50 %Pâtisserie
75%55de 0,50 à 0,60 %Blanche
78%65de 0,62 à 0,75 %Bise
80-85%80de 0,75 à 0,90 %Bise
85-90%1101 à 1,20 %Complète
90-98%150> 1,40 %Intégrale

Quel impact sur la santé ?

Les fibres constituent un aliment indispensable pour nos intestins. Celles contenues dans le son appartiennent à la famille des fibres insolubles, qui ralentissent la vidange gastrique et offrent un effet satiétogène. En absorbant l’eau, les fibres augmentent le volume du bol alimentaire et facilitent le transit intestinal.

Le pain intégral, qui n’a subi aucun tamisage et contient donc la totalité du son, offre une double caractéristique intéressante : il produit un effet coupe-faim et aide à combattre la constipation. Les pains complets, voire demi-complets (farine bise), moins riches en fibres, conviendront mieux au côlon irritable car celui-ci est plus sensible aux fibres. De même, un mangeur de pain blanc aura intérêt à modifier progressivement son alimentation, en passant par le pain demi-complet, pour éviter d’irriter ses intestins par un apport trop massif de fibres.

Quant aux minéraux contenus dans les différents types de farines, ils sont indispensables pour la structure de notre système ostéoarticulaire ou en tant que cofacteur pour les réactions biochimiques de notre organisme, comme le magnésium impliqué dans plus de 300 réactions cellulaires. Le magnésium et le calcium présents dans la farine participent, également, à l’équilibre acido-basique. Or le mode d’alimentation à l’occidentale, constitué d’aliments raffinés et transformés, avec une proportion de protéines animales trop importante, entraîne une acidose métabolique chez une bonne partie de nos contemporains. Aussi, augmenter sa ration de végétaux et d’aliments les moins raffinés possibles, dont font partie les farines intégrales ou complètes, est un bon moyen pour conserver un bon équilibre acido-basique, lutter contre l’acidose et la déminéralisation, grâce aux bases amenées.

Noter que la présence de vitamines du groupe B, impliquées dans les processus énergétiques ou la stimulation des fonctions cognitives par exemple, et de vitamine E, antioxydante, est plus élevée dans les farines pas ou peu raffinées.

Le pain blanc, une bombe à retardement !

A contrario, en augmentant le tamisage de la farine, on augmente la proportion d’amidon, donc de sucre et par-là même l’index glycémique de l’aliment. Ainsi, le pain blanc contient jusqu’à 85 % de glucides rapidement assimilables ! C’est 5 % de plus que le pain complet, qui lui contient des glucides assimilés plus lentement grâce à la présence des fibres. En fait, plus le pain est issu d’une farine blanche, plus élevé sera son index glycémique !

Pour lutter contre l’épidémie mondiale d’obésité, un grand nombre de chercheurs se sont penchés sur le régime santé qui permettrait de l’enrayer. Il ressort que le premier paramètre à prendre en compte est l’index glycémique des aliments consommés. Cet indicateur permet, en effet, de mesurer l’impact des glucides contenus dans un aliment sur l’élévation du sucre sanguin (glycémie). Or plus l’index glycémique est élevé, plus l’aliment fait monter la glycémie et plus le pancréas doit fabriquer d’insuline pour réguler le taux de sucre sanguin. Ainsi, la consommation régulière d’aliments à index glycémique élevé entraîne une fatigue pancréatique et fait le lit du diabète de type 2 et de l’obésité. En effet, à terme, les cellules deviennent sourdes à l’insuline, entraînant alors une hyperglycémie, dangereuse pour le système cardiovasculaire et favorisant la conversion, par le foie, du sucre en gras. Ce sont en effet les aliments à index glycémique élevé qui font grossir et non pas le gras !

Le pain blanc affiche un index glycémique (IG) proche des 95 pour la baguette parisienne (la référence 100 correspond au glucose) lorsque celui du pain complet est de 65 et celui du pain intégral, issu de farines broyées à la meule de pierre, de 49. Le régime à index glycémique bas, qui fait de plus en plus ses preuves sur la gestion du poids, oriente l’alimentation vers des aliments dont l’IG est inférieur à 50.

Aussi, selon le type de farine utilisée, le pain pourra constituer un aliment faisant grossir… ou pas !

Pain à la levure ou au levain ?

Hier, la levure chassait le levain de la panification. Pourtant, aujourd’hui, il revient en force, devenant même un argument de vente !

Le pain à la levure est plus léger, plus flatteur, plus vendeur. Le travail est plus facile pour le boulanger qui n’a pas besoin d’entretenir de levain.

La levure boulangère, d’espèce Saccharomyces cerevisiae, contient 10 milliards de cellules de levure par gramme. Elle produit une fermentation alcoolique transformant les sucres de la farine en une grande quantité de gaz carbonique, à l’origine des grandes alvéoles, et en alcool, qui s’évaporera lors de la cuisson. Cela explique la légèreté du pain.

Levain sur levure ou levain naturel ?

Côté levain, il existe deux variantes. Dans le levain sur levure, la levure prend le pas sur le levain lors de la fermentation ; la fermentation sera de type alcoolique et non lactique, bien moins intéressante pour la santé de nos intestins. Mais l’avantage par rapport à une simple levure est de diminuer la quantité de levure. Le moelleux du pain obtenu est supérieur au pain au levain naturel.

La fabrication du levain naturel consiste, quant à elle, à laisser se développer des micro-organismes présents dans la farine mais également dans l’air ambiant ou sur les ustensiles utilisés. C’est ce que l’on appelle le levain spontané. Les bactéries du levain naturel sont principalement de type lactique, à l’instar de celles utilisées pour transformer le chou en choucroute ou pour faire cailler le lait. Ces bactéries sont les amies de notre microbiote ou flore intestinale. Aussi les sucres sont-ils principalement transformés en acide lactique, conférant au pain au levain ce goût caractéristique légèrement acide.

Le levain naturel, ou spontané, se prépare avec de la farine et de l’eau. Certains y ajoutent des substances riches en sucre comme le miel pour favoriser la multiplication des levures.

Les avantages du levain spontané sont donc multiples. Le pain ainsi élaboré peut se conserver près d’une semaine contre moins d’une journée pour le pain à la levure…

L’acidification et le travail enzymatique réalisé par les bactéries lactiques rendent le pain au levain plus digeste. Le levain permet également la dégradation de l’acide phytique, un agent antinutritif, contenu dans les céréales complètes. En effet, cet acide bloque la capacité d’absorption des minéraux, dont le calcium et le magnésium. Pour cette raison, fut un temps où les nutritionnistes affirmaient que le pain complet était déminéralisant, parce qu’il était confectionné avec de la levure ou avec du levain sur levure. Le pain au levain spontané ne connaît pas cet inconvénient.

Quid du gluten ?

Plus la farine est raffinée, plus elle contient du gluten.

Au cours du temps, les blés ont été sélectionnés pour leur qualité panifiable. Or les progrès techniques ont permis l’apparition de pétrins mécaniques de plus en plus puissants, ce qui nécessite d’utiliser des farines de plus en plus élastiques, c’est-à-dire de plus en plus riches en gluten.

Parallèlement à cela, la consommation de blé sous forme de pâtes, de pizzas ou de gâteaux et pâtisseries n’a fait que croître, augmentant ainsi la consommation quotidienne de gluten.

Il n’est alors pas étonnant que le gluten, la fraction protéique présente dans le blé, l’avoine, le seigle ou l’orge soit de moins en moins bien toléré par nos organismes.

Indépendamment des polémiques qui sévissent autour de ce sujet, force est de constater que pour grand nombre de personnes souffrant des premiers signes d’intolérance, tels que ballonnements, gaz ou lourdeurs digestives, l’éviction provisoire ou la diminution de la consommation de gluten améliore la situation en quelques semaines.

Des recherches scientifiques (1) tendent à démontrer que le gluten augmente la perméabilité intestinale chez tous les individus. Or l’hyperperméabilité intestinale est à l’origine d’un grand nombre de maladies auto-immunes et allergiques. En cause le passage anormal, dans l’organisme, de fragments de protéines ou antigènes, qui peuvent déclencher une réponse du système immunitaire. Les travaux du Pr Jean Seignalet avaient déjà ouvert cette voie.

Quelle stratégie face au gluten ?

Pour les personnes souffrant de signes digestifs ou celles déjà touchées par une maladie auto-immune, l’éviction, au moins provisoire, est de mise. Il existe des pains confectionnés avec des farines ne contenant pas de gluten, à base de farines de riz, de quinoa, de maïs, de sarrasin, de millet, auxquelles on ajoute en général de la farine de souchet ou du psyllium pour amener une certaine souplesse.

Les farines de petit épeautre et de Kamut, même si elles contiennent du gluten, certes en moindre quantité, sont habituellement mieux tolérées par le système digestif, surtout si l’intolérance est récente et/ou peu marquée.

Une autre possibilité consiste à supprimer le pain et le remplacer par des céréales sans gluten ou par des légumineuses, plus riches en protéines et avec un index glycémique plus bas de surcroît. Aujourd’hui, on trouve en boutiques bio des farines de légumineuses (pois chiches, lentilles), qui peuvent être intégrées dans l’élaboration de pains sans gluten, présentant ainsi l’avantage d’un index glycémique plus bas.

Pour tout un chacun, alterner la consommation de pains issus de farines de froment, de petit épeautre, de Kamut ou de seigle reste une bonne solution pour limiter les risques de devenir sensible au gluten.

Si vous souhaitez que le pain reste un aliment central de votre alimentation, il doit être qualitatif et répondre aux exigences nutritionnelles abordées. Ainsi, il sera au service de votre santé plutôt que source de troubles digestifs et de surpoids.

Quel pain consommer ?

C’est un pain issu de farines biologiques, de type intégrale ou complète, élaboré avec du levain naturel.

Les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ou n’ayant consommé jusqu’alors que du pain blanc auront intérêt à se concentrer, dans un premier temps, sur des pains semi-complets (farine bise) et en petite quantité pour limiter l’apport de fibres et les risques d’irritation inhérents.

L’alternance de l’origine des farines et le choix de variétés ancestrales seront également à privilégier afin de diversifier les apports micronutritionnels (vitamines, minéraux, fibres) et pour protéger la barrière intestinale.

La consommation de pain est à rapprocher des autres apports en hydrates de carbone.

120 g de pain complet, soit 3 tranches, procurent environ 300 kcal, soit 15 % des apports énergétiques pour une journée et un quart des apports en fibres recommandés pour un adulte.

En revanche, une baguette de farine blanche, qui pèse environ 250 g, apporte 625 kcal. Elle est, par ailleurs, deux fois moins riche en fibres et procurera une réplétion (état de satiété) de plus courte durée. Elle peut être plus facilement surconsommée car son sucre, à index glycémique élevé, est addictif…

Alain Huot.


Praticien de santé naturopathe, nutritionniste, aromatologue, il propose des consultations individuelles en naturopathie et en médecine nutritionnelle, en cabinet, dans le Tarn, ou par Skype. Il propose également des conférences gratuites et des formations en ligne en aromathérapie sur www.bebooda.fr. Il encadre des cures de jeûne dans le Tarn et sur la côte basque au sein d’Hygea – « La santé par la nature ». Il est formateur, conférencier et auteur.


Formations

Formations en « aromathérapie subtile et olfactive » en présentiel à Paris, Nantes et Toulouse pour les particuliers et les professionnels de santé.


Stage

Nouveau ! Stage pratique « d’éducation à la santé » – du 9 au 12 mai en résidentiel dans le Tarn.


Cures de jeûne

« Hygea – La santé par la nature » propose plusieurs formules de jeûne dans différents lieux :

« Jeûne découverte », jeûne de 3 jours à la campagne, dans le Tarn.

« Jeûne et thalassothérapie », jeûne de 7 jours, sur la côte basque (incluant 2 demi-journées de thalassothérapie).

Calendrier, descriptifs et tarifs des stages, cures et formations : www.hygea-alainhuot.fr – 05.63.55.22.64.


  • 1. Hollon J, Puppa EL, Greenwald B, Goldberg E, Guerrerio A, Fasano A. Effect of Gliadin on Permeability of Intestinal Biopsy Explants from Celiac Disease Patients and Patients with Non-Celiac Gluten Sensitivity. Nutrients. 2015 Feb 27.
  • Si le pain blanc est présent chez près de 98 % de la population, ce n’est qu’en apparence que tout le monde semble y gagner avec un pain raffiné et à la levure.
  • Une farine blanche de meule de pierre contient deux fois plus de cellulose que la farine de cylindre du même type et 50 % de minéraux en plus.
  • Selon le type de farine utilisée, le pain pourra constituer un aliment faisant grossir… ou pas !
  • Le levain naturel, ou spontané, se prépare avec de la farine et de l’eau. Certains y ajoutent des substances riches en sucre comme le miel pour favoriser la multiplication des levures.
  • Plus la farine est raffinée, plus elle contient du gluten.

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D’où viennent les huiles essentielles ? https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-origines/ https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-origines/#respond Mon, 28 Jan 2019 06:44:22 +0000 https://bebooda.fr/?p=11015 Comment se fait-il que certains arbres ou certaines plantes fabriquent des essences ?   Eh bien pour le végétal, c’est comme pour l’homme, l’environnement peut parfois être extrêmement défavorable. Aussi, les plantes ont donc dû apprendre à lutter contre des micro-organismes comme les moisissures, les bactéries, les virus ou encore à s’adapter à des conditions climatiques […]

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Comment se fait-il que certains arbres ou certaines plantes fabriquent des essences ?   Eh bien pour le végétal, c’est comme pour l’homme, l’environnement peut parfois être extrêmement défavorable.

Aussi, les plantes ont donc dû apprendre à lutter contre des micro-organismes comme les moisissures, les bactéries, les virus ou encore à s’adapter à des conditions climatiques extrêmes.

L’évolution a permis à ces privilégiés de fabriquer un antidote sans commune mesure : les essences aromatiques.

Ce que le végétal a été capable de réaliser au cours de millions d’années d’évolution, l’homme peut en bénéficier pour sa santé et c’est tout l’enjeu de l’utilisation des huiles essentielles !

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L’aromathérapie : une science subtile ! https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-science-subtile/ https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-science-subtile/#respond Sat, 26 Jan 2019 18:42:35 +0000 https://bebooda.fr/?p=10998 L’aromathérapie ne s’improvise pas et il y a des principes de base à connaître. De même qu’en apprenant le code de la route et en suivant quelques heures de cours de conduite, nous pouvons être de bons et prudents conducteurs, il est possible en apprenant la « grammaire » des huiles essentielles et en connaissant leur usage, […]

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L’aromathérapie ne s’improvise pas et il y a des principes de base à connaître.

De même qu’en apprenant le code de la route et en suivant quelques heures de cours de conduite, nous pouvons être de bons et prudents conducteurs, il est possible en apprenant la « grammaire » des huiles essentielles et en connaissant leur usage, d’être des utilisateurs avertis et efficaces.

La science des huiles essentielles est précise et délicate. Heureusement, elle est désormais prise au sérieux par les scientifiques et les chercheurs et bénéficie d’études solides.

Prenez l’exemple du Romarin : à la base, une plante et finalement 3 finalités thérapeutiques !

Car celui qui pousse au Maroc n’a ni le même environnement, ni les mêmes contraintes, ni les mêmes types d’agents agresseurs que son homologue qui pousse en Provence ou en Corse.

Lorsque vous prenez une infusion de romarin, la concentration des principes actifs et l’origine de la plante ne peuvent pas engendrer d’effets indésirables. Il en est tout autre pour les molécules les plus puissantes que la nature a offert au végétal pour se défendre et que l’homme a concentré sous forme d’huile essentielle.

  •  Deux à trois gouttes d’huile essentielle de romarin venant du Maghreb (romarin à cinéole) est un superbe remède pour les problèmes ORL, à respirer sur un mouchoir ou à prendre en bouche avec un peu miel d’acacia par exemple.
  •  Si c’est votre foie qui est surchargé parce que votre organisme a emmagasiné trop de toxines, alors c’est le romarin venant de Corse qui fera le job (romarin à verbénone). Une goutte matin et soir pendant trois semaines dans une cuillère à café huile d’olive à prendre en bouche, pour permettre à votre filtre hépatique d’éliminer au mieux tous les déchets.
  •  Avec le temps qui passe, pour la majorité d’entre nous, les articulations deviennent sensibles. Alors, pour soulager les douleurs arthrosiques, rien de mieux qu’une friction avec 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle de romarin venant de Provence (romarin à camphre)diluées dans de l’huile végétale de millepertuis.

En d’autres termes, pour celles et ceux qui n’ont pas connaissance de ce que les spécialistes appellent le chémotype (race chimique en fonction de l’origine géographique de la plante), cela peut vite devenir dangereux. Par exemple, donner du romarin à camphre à un enfant est néfaste à son système nerveux…

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