alimentation équilibrée – BeBooda : formations en ligne https://bebooda.fr Formations, Alternatives Santé et Éveil Personnel Fri, 05 May 2023 07:59:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.16 Comment s’adapter au mieux à notre environnement https://bebooda.fr/webinaires/s-adapter-son-environnement-avec-alain-huot/ https://bebooda.fr/webinaires/s-adapter-son-environnement-avec-alain-huot/#respond Wed, 21 Oct 2020 16:46:10 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=webinaires&p=26908 Alain Huot vous annonce le programme… ” Face aux changements de saison, mais également à la période très particulière que nous vivons actuellement et qui n’a connu aucun équivalent au XXIe siècle, il est urgent de soutenir notre corps et notre esprit pour ne pas sombrer dans la morosité, l’épuisement ou encore la dépression. Au […]

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Alain Huot vous annonce le programme…

” Face aux changements de saison, mais également à la période très particulière que nous vivons actuellement et qui n’a connu aucun équivalent au XXIe siècle, il est urgent de soutenir notre corps et notre esprit pour ne pas sombrer dans la morosité, l’épuisement ou encore la dépression.

Au cours de cette web-conférence, nous verrons de la façon la plus exhaustive possible, l’ensemble des outils que proposent les médecines naturelles holistiques pour soutenir corps et esprit.

Premier levier :
L’alimentation et les superaliments pour pallier au stress durable et fournir les précurseurs des neuromédiateurs.
L’alimentation doit fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire tout en apportant les micronutriments essentiels que sont les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les enzymes et les fibres. Il en est de même pour nos cellules nerveuses responsables de la métabolisation de nos neurotransmetteurs.
Parmi les superaliments un zoom plus particulier sera porté sur la klamat, qui grâce à la phényléthylamine qui stimule les neurotransmetteurs, augmente l’activité mentale et rend ainsi plus alerte et mieux armé en période délicate.

Second levier :
Les techniques respiratoires restent des outils extrêmement précieux pour agir sur le système nerveux et le réguler.

Troisième levier :
La luminothérapie permet de lutter contre la baisse de moral en automne et évite d’avoir un moral en berne.

Quatrième levier :
Les plantes adaptogènes ont toujours occupé de tout le temps une place précieuse dans la pharmacopée des médecines traditionnelles afin de soutenir nos capacités d’adaptation à notre environnement. Elles permettent également de mieux lutter contre le stress durable. Dans ces conditions, vous comprendrez qu’elles vont occuper une place centrale dans mon exposé.
Je parlerai des plus utiles et efficaces tels que :
rhodiole, shisandra, éleuthérocoque, ginseng, ashwagandha plante majeure de l’ayurveda et rhaponticum.

Mon tour d’horizon s’achèvera par un protocole en aromathérapie orienté vers des huiles essentielles qui soutiennent nos glandes surrénales”.

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Les sucres, notre carburant https://bebooda.fr/alain-huot-sucres-carburant/ https://bebooda.fr/alain-huot-sucres-carburant/#respond Mon, 18 Feb 2019 09:00:31 +0000 https://bebooda.fr/?p=12740 Les sucres constituent le carburant de nos cellules, de nos muscles mais également de notre cerveau qui en consomme près de 10%. Chaque cellule de notre corps a besoin de glucose, forme de sucre utilisable par celle-ci, pour pouvoir remplir ses fonctions de production d’énergie physique, nerveuse ou mentale. Les glucides, cette grande famille d’aliments, […]

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Les sucres constituent le carburant de nos cellules, de nos muscles mais également de notre cerveau qui en consomme près de 10%.

Chaque cellule de notre corps a besoin de glucose, forme de sucre utilisable par celle-ci, pour pouvoir remplir ses fonctions de production d’énergie physique, nerveuse ou mentale. Les glucides, cette grande famille d’aliments, possèdent un goût caractéristique : la douceur.

Nous retrouvons dans cette catégorie de nombreux produits de notre alimentation. La majorité des sucres provient du monde végétal. C’est le cas des fruits, des céréales, des légumineuses, des farineux, des légumes mais aussi du principal sucre fabriqué par l’homme : le sucre de cuisine, ou saccharose, produit d’un extrême raffinage de la betterave ou de la canne à sucre. Le miel, lui, est issu de la transformation d’un produit végétal (nectar ou miellat) par les abeilles. Seul le lactose provenant du lait et de ses dérivés est un sucre d’origine animale.

Ces différents représentants des glucides n’ont pas le même impact sur notre santé. A l’instar des carburants, mieux vaut choisir le bon pour faire fonctionner de façon optimale notre véhicule.

Sucres lents et sucres rapides

Le terme « glucides » regroupe les sucres qui peuvent être soit complexes, comme l’amidon contenu dans les céréales, les légumineuses ou les pommes de terre, soit simples, comme le saccharose ou le fructose. La différence entre ces deux types de sucre s’explique par la façon dont ils sont métabolisés par l’organisme. Les sucres complexes, dits « lents », demandent davantage de temps pour devenir glucose, forme finale sous laquelle le sucre est absorbé par le corps au niveau de l’intestin grêle, contrairement aux sucres simples, dits « rapides », qui sont rapidement ou directement assimilés.

Le principal problème de notre régime à l’occidentale est que notre alimentation est démesurément pourvue en carburants rapides au détriment des sucres qui vont remplir leur tâche dans le temps.

Physiologie des sucres et glycémie

La digestion à travers ses différentes étapes transformera nos aliments glucidiques en leur forme assimilable, le glucose. Bien que dans l’absolu tout aliment puisse être transformé en carburant, ce sont les glucides qui sont destinés à cet usage.

Lorsque le glucose parvient au niveau sanguin, en franchissant la barrière

intestinale, il provoque une hyperglycémie (augmentation du taux de sucre dans le sang) entraînant une sécrétion d’insuline par le pancréas. Cela est normal. Il est important de savoir que plus un aliment est riche en glucides rapidement assimilés, plus la sécrétion d’insuline sera forte et plus les risques de perturbations de la glycémie seront importants.

En d’autres termes, à sucres violents, réaction violente de l’organisme. Cette réaction par laquelle l’organisme sécrète une quantité importante d’insuline provoque une hypoglycémie réactionnelle, qui à son tour va mettre le sujet en souffrance sur le plan nerveux, provoquant rapidement une forte envie de réabsorber du sucre. C’est le cercle infernal : le sucre appelle le sucre avec son cortège de perturbations tant psychologiques (nervosité, anxiété, troubles de la concentration et de la mémoire) que physiologiques (terrain pré-diabétique, surpoids, voire obésité). Par ailleurs, la surconsommation de sucres est stockée sous forme de graisse.

Certains spécialistes estiment que la majorité des consommateurs du régime à l’occidentale est victime d’hypoglycémie à des degrés plus ou moins marqués. Ainsi, plus de 50 millions d’Américains seraient touchés par ce fléau dont la seule cause est l’ingestion de sucre et céréales raffinés fabriqués par l’homme.

Le sucre industriel est omniprésent dans notre alimentation moderne. Nous le trouvons dans les biscuits, les gâteaux, les sucreries et les boissons sucrées (une bouteille d’un litre et demi de soda contient l’équivalent de trente morceaux de sucre).

L’index glycémique (IG)

Plutôt que de parler de sucres lents ou de sucres rapides, il est beaucoup plus pertinent de se préoccuper des effets des glucides sur la glycémie et donc indirectement sur le métabolisme de l’insuline.

Dans les années 1970, un chercheur de l’université de médecine de Stanford, Lawrence Crapo, a démontré que, pour une même quantité de glucides, chaque aliment entraîne une sécrétion d’insuline différente. De cette découverte est née la notion d’index glycémique (IG) définie quelques dix années plus tard par le Dr David Jenkins. Il faut retenir que plus l’IG est bas, moins le pic insulinique est élevé, ce qui est optimal pour notre santé. Cette notion est indépendante de la complexité des glucides.

C’est ainsi que la baguette de pain classique ou encore les pommes de terre possèdent un IG très élevé, de l’ordre de 95, alors qu’ils sont habituellement considérés comme « sucres lents ». Par comparaison, cet index de 95 est proche de celui du miel ou encore des sodas ou sucreries, voire du glucose qui est la référence avec un IG de 100. Nous noterons avec intérêt que les céréales complètes, à l’instar du pain au petit épeautre ou du pain de seigle, possèdent un IG faible, de l’ordre de 40. L’intérêt de consommer des céréales complètes est double car l’enveloppe de celles-ci, habituellement retirée lors du raffinage, est riche en vitamines du groupe B. Or ces vitamines sont indispensables pour transformer les glucides en énergie utilisable par l’organisme.


De même, les légumineuses, ou légumes secs, en plus des précieuses fibres et acides aminés qu’elles contiennent, possèdent un IG bas.
Quant aux légumes verts, riches en minéraux, chlorophylle et fibres, pour le plus grand bonheur de notre fonction intestinale, possèdent un IG inférieur à 15. Ce sont donc ces aliments à faible IG qui doivent s’inviter systématiquement à notre table, pour nous fournir les moyens de produire un « carburant propre », c’est-à-dire, de façon imagée, celui qui convient à notre biologie.

La charge glycémique

La notion d’index glycémique n’est valable que si l’on consomme 50 g de glucides purs issus de l’aliment étudié. (Base théorique du tableau de l’IG des aliments.)

Ces conditions sont éloignées de nos repas quotidiens tant dans l’aspect quantitatif de notre consommation de glucides que dans le fait que ceux-ci sont associés à d’autres familles de nutriments.

Aussi, l’IG doit être pondéré en fonction de :

  • la quantité de glucides présents dans l’aliment considéré. Cettenotion donne un nouvel indice plus pertinent appelé charge glycémique. Ce qui veut dire que la charge glycémique est égale à l’index glycémique multiplié par la quantité de glucides par portion ;
  • la présence d’autres nutriments au sein de l’aliment étudié. Ainsi, la présence d’aliments riches en protéines, en graisses ou en fibres entraîne une moindre libération d’insuline par l’organisme.

D’un point de vue pratique, il est important d’éviter la consommation isolée d’aliments contenant de fortes quantités de glucides tels que les sucreries ou sodas. A l’inverse, il est indispensable de consommer à chaque repas des végétaux riches en fibres afin d’abaisser la charge glycémique totale de celui-ci.

Notons que la libération importante d’insuline peut être générée par la consommation de produits laitiers (lait, yaourts) et cela indépendamment de la valeur de leur IG. De même, la consommation de café entraîne la libération d’adrénaline dans le sang, ce qui donne au foie l’ordre de larguer ses réserves de sucre. Ce yo-yo de la glycémie favorise la résistance à l’insuline avec pour conséquences prise de poids, obésité et augmentation de l’incidence du diabète.

La consommation régulière d’aliments à charge glycémique élevée entraîne à terme une forme d’insensibilisation des récepteurs cellulaires à l’insuline. C’est ce que l’on appelle l’insulinorésistance. A ce stade, l’insuline ne permet plus l’entrée optimale du carburant qu’est le glucose dans les cellules, entraînant une hyperglycémie dans la circulation sanguine. Cette insulinorésistance est un des piliers du syndrome métabolique (syndrome X). Celui-ci est l’antichambre de maladies graves comme le diabète de type2 ou les maladies cardiovasculaires.

Les besoins en sucre

Sans énergie, pas de vie. Concernant notre biologie, nos besoins en glucides sont de l’ordre de 4 à 6 g de glucides par kilo corporel. Le cerveau en consomme à lui seul environ 4 g par heure. Ces chiffres sont à moduler en fonction de notre activité physique, le muscle étant un grand consommateur de carburant.

Pour un adulte, le besoin journalier est d’environ 400 g de glucides, avec un seuil minimum de 100 à 180 g par jour, pour éviter des dysfonctionnements organiques. Le plus important pour notre équilibre biologique et psychologique est que le taux de glucose dans le sang soit constant (1 g par litre). Aussi, si nous mangeons trop d’aliments riches en sucres rapidement assimilés, tels que le saccharose, nous perturbons nos systèmes de régulation et épuisons notre organisme.

Un véritable poison

Tous les sucres ne sont pas adaptés pour notre santé. Le sucre de table, élaboré par l’homme, s’est répandu dans notre alimentation via l’industrie agroalimentaire comme une traînée de poudre. Notre consommation annuelle par habitant il y a un siècle était de l’ordre de 2 à 10 kg selon les pays. Aujourd’hui, elle flirte avec les 90 kg. Ce qui veut dire que certains gros consommateurs de sucre dépassent les 140 kg par an. Notre consommation en sucre est de 10 à 20 fois supérieure à nos besoins !

La banalisation de cette consommation pourrait nous faire penser qu’il est indispensable d’en consommer. En vérité, le sucre concentré est un produit contre nature, inventé par l’homme il y a seulement quelques siècles, autant inutile que nuisible à notre santé.

Le sucre blanc raffiné, ou saccharose, à l’état pur est le principal coupable de l’obésité, de pathologies métaboliques comme le diabète mais également du raccourcissement de l’espérance de vie de centaines de millions de personnes à travers le monde. De plus, sa consommation entraîne progressivement un affaiblissement des capacités immunitaires, hormonales et circulatoires, une fatigue chronique, une réduction du potentiel intellectuel et favorise la dépression.

Ce type de sucre trop violent pour nos organismes (forte charge glycémique) fait le lit de l’addiction au travers des hypoglycémies réactionnelles qu’il occasionne, entraînant à son tour un besoin de consommer à nouveau du sucre. En 1980, le docteur Abram Hoffer affirme que «le sucre produit une assuétude aussi grave que n’importe quelle autre drogue. La seule différence entre la dépendance envers l’héroïne et la dépendance envers le sucre est que le sucre n’a pas besoin d’être injecté, il peut être consommé immédiatement parce qu’il est disponible et il n’est pas considéré comme une plaie sociale. Cependant la puissance de la dépendance au sucre est aussi forte que la dépendance à l’héroïne».

Il est étonnant d’apprendre que Napoléon était un grand suceur de bonbons, Hitler un consommateur effréné de sucreries et Freud un psychiatre accroc aux addictions, cocaïne et sucre notamment.

De plus, la répétition de ces hypoglycémies réactionnelles entraîne à son tour une surconsommation d’oligoéléments et de vitamines B pour assurer les besoins d’adaptation. Sur le long cours, l’organisme s’épuise, créant une fatigue chronique ainsi qu’une plus grande sensibilité aux infections.

Les céréales, oui, mais complètes

Dans la famille des glucides, les céréales constituent incontestablement un sucre de bonne qualité et des plus répandus dans le monde.

Le problème est que l’industrie agroalimentaire, à travers le raffinage, a transformé un bon sucre en un mauvais sucre. En effet, le raffinage fait perdre :

  • la quasi-totalité des vitamines A et E
  • l’ensemble des fibres ;
  • près des trois quarts du phosphore et des vitamines B, dont la B6,impliquée à de multiples niveaux.

Il en est de même pour les minéraux comme le calcium et le fer pour lesquels nos congénères sont chroniquement carencés. Pour couronner le tout, les fabricants peu scrupuleux et plus attirés par leur santé financière que par la santé du consommateur, s’évertuent à ajouter du sucre industriel aux céréales déjà raffinées. C’est certainement pour cette raison, qu’Anne Jouan, journaliste au Figaro, rédigeait récemment un article intitulé « Les céréales, pires que la ” junk-food ” ? ». Elle soulignait qu’un bol de céréales, vendues dans la grande distribution et ciblant les enfants, représente l’équivalent de huit à dix morceaux de sucre. A ce régime-là, notre société n’est-elle pas en train de faire le lit de futurs dépendants ?

Vous retiendrez que les céréales, pour pouvoir répondre aux critères d’un bon sucre (charge glycémique basse), ne peuvent s’inviter à notre table que sous leur forme complète, voire semi-complète pour les intestins trop sensibles aux fibres. Notre pain quotidien élaboré à partir de céréales doit répondre à ces critères.

Nous suggérons de varier le plus possible les apports de céréales afin de bénéficier des spécificités de chacune. Privilégiez les céréales ne contenant pas ou peu de gluten : riz, quinoa, sarrasin, maïs, millet mais aussi petit épeautre ou Kamut qui, bien que contenant un peu de gluten, restent de bonnes céréales.

Les légumes secs ou légumineuses

Ceux-ci, comme les lentilles, pois, pois chiches… sont un excellent carburant pour notre santé. Une charge glycémique basse, un apport en micronutriments et en cellulose (sucres complexes formant les fibres) sont leurs principaux avantages. La cellulose permet de ralentir l’assimilation des glucides, évitant les pics glycémiques et permettant ainsi de fournir une énergie stable sur plusieurs heures. Qui plus est, la cellulose retient le cholestérol alimentaire évacué par voie intestinale.

Plutôt des fruits entiers que des jus

Dame nature élabore le sucre principalement sous forme de fruits. Ils sont un bon carburant pour l’être humain. Riches en vitamines, ils contribuent à nous apporter force et vitalité. Ceux-ci ont toujours avantage à être consommés sous leur forme crue, cueillis à maturité, de saison et en dehors des repas, à l’exception des pommes et bananes qui peuvent constituer un dessert sans créer de fermentations. Les fruits séchés, tels que le raisin, les bananes ou les abricots, possèdent une charge glycémique élevée avec les inconvénients que nous avons vus précédemment. Aussi nous suggérons de réserver leur consommation aux sportifs pour leur apporter le carburant nécessaire en cas de baisse de glycémie. Les jus de fruits purs concentrent également le sucre, les rendant moins adaptés que les fruits eux-mêmes.

Sucre intégral : le meilleur !

Le sucre intégral authentique s’obtient par simple évaporation du jus de canne à sucre, connu sous les noms ou marques de rapaduraSucanat oumuscovado. Comme il n’a subi aucune transformation ni raffinage, il conserve tous les sels minéraux, vitamines et acides aminés de la canne à sucre. Il possède même du fluor naturel, lui attribuant des propriétés anticariogènes à l’inverse de tous les autres sucres élaborés par l’homme qui attaquent l’émail des dents. C’est le seul qui soit conseillé, y compris parmi les produits bio. Même le miel est à consommer avec prudence et modération, plutôt pour ses vertus médicinales ou comme carburant de l’athlète au cours d’un effort que pour son pouvoir sucrant.

Que penser des faux sucres et édulcorants ?

Ces sucres de synthèse, à l’instar de l’aspartame, ont été conçus pour éviter d’avoir une action sur la sécrétion d’insuline. Toutefois, leur toxicité, à bien des égards, est au moins égale à celle du sucre blanc. Ce n’est donc pas un sucre que nous conseillons. La notion de produit « light » où les édulcorants remplacent le saccharose et ses dérivés est le fruit du marketing. Ils sont là pour permettre aux fabricants de poursuivre leur quête de bénéfices, coûte que coûte. Ce ne sont aucunement des produits adaptés à notre santé.

Pour les diabétiques, le faible IG du fructose est souvent mis en avant comme un avantage majeur pour remplacer le saccharose. Contrairement à son nom

trompeur, ce sucre est élaboré par l’homme et non par les fruits ! De plus, il induit les mêmes inconvénients que ces alter égaux raffinés tels que l’insulino- résistance ou l’augmentation du mauvais cholestérol dès qu’il est consommé régulièrement ou en excès.

Dans la filière « bio » est utilisée une plante bien connue par les Amérindiens et originaire d’Amérique du Sud, la stévia. Celle-ci possède un fort pouvoir sucrant qui lui vaut son usage. Elle peut revendiquer l’avantage de ne pas être toxique contrairement aux édulcorants de synthèse. Néanmoins, il faut savoir qu’elle constitue un leurre pour nos récepteurs cellulaires ayant en charge de détecter les substances sucrées. Le véritable danger, est de consommer un sucre raffiné en alternance avec la stévia. En effet, les récepteurs du sucre auront appris à ne plus secréter d’insuline au passage de la stévia. C’est comme si celle- ci leur avait appris: « je suis sucrée mais je ne possède pas de sucre». Ceci induit lors de la consommation de vraies molécules de sucre à forte charge glycémique des hyperglycémies préjudiciables.

La solution doit plus être à la désaccoutumance de goûts trop sucrés plutôt qu’à chercher des substituts.

Les méfaits du sucre sur notre terrain

Au cortège des maux générés par les sucres raffinés, dont les fameuses hypoglycémies réactionnelles, s’ajoute l’action délétère sur notre terrain.

L’équilibre de notre terrain est essentiel dans le maintient de notre santé. A contrario, un terrain qui se dégrade fait le lit de la maladie.

Le docteur Di Sabatino, titulaire d’un doctorat en médecine mais également spécialiste dans différentes médecines traditionnelles, démontre que le terrain pré diabétique constitue le dénominateur commun d’un grand nombre de nos maladies redoutables.

Si l’approche moderne de l’allopathie à visée symptomatique est adaptée comme médecine de l’urgence, en revanche elle semble bien souvent impuissante pour traiter nos troubles récurrents propres aux maladies chroniques ou auto immunes (diabète, cancer, sida,…).

« C’est sans doute parce qu’elle ne cible pas le terrain responsable de leur émergence, qui agit comme le ver dans le fruit, en l’occurrence, le glucose libre non métabolisé, pourvoyeur des déficits immunitaires » conclut le docteur Di Sabatino.

Les sucres raffinés contribuent, avec d’autres paramètres, à acidifier notre terrain et à perturber notre système immunitaire. L’acidification du terrain est

devenue un véritable fléau qui se manifeste par des troubles très divers comme les rhumatismes. Le tissu osseux n’échappe pas aux dégâts des acides: articulations et vertèbres sont rongées, cariées à l’instar des dents et corrodées, provoquant ainsi des arthrites et des arthroses. De plus, notre activité enzymatique (les enzymes étant les ouvrières exécutant tous les travaux intérieurs ou extérieurs des cellules) ne peut avoir lieu qu’à un pH donné. Aussi, un terrain acide perturbe sérieusement leur travail, générant une fatigue chronique, voire des troubles digestifs. Enfin, l’excès d’acides entraîne une déminéralisation due au tamponnage des acides par les réserves minérales.

Dans les années 1930, Paul Kouchakoff, de l’Institut de chimie clinique de Lausanne, démontra que la consommation de sucres raffinés mobilise nos globules blancs de façon significative. Les globules blancs font partie de notre système immunitaire. Ils sont normalement utilisés pour lutter contre la présence d’hôtes indésirables. Signature, si besoin était, que notre corps se défend de ce produit hautement toxique. Le problème, c’est qu’une consommation régulière de ce produit inadapté épuise et inhibe notre système immunitaire, favorisant les infections chroniques comme les rhumes. A cela nous pouvons ajouter que les sucres de synthèse ou à forte charge glycémique créent des fermentations intestinales. Pensez à ce qui se passe lors de la transformation du sucre contenu dans le jus de raisin lorsque qu’il devient vin. Or ces fermentations, au-delà des ballonnements et flatulences qu’elles procurent, perturbent considérablement le travail intestinal, altèrent sa précieuse flore et surchargent le travail du foie.

En synthèse

Faire rimer sucre avec santé ne peut se faire qu’à travers la consommation de glucides à charge glycémique basse, au goût peu sucré, ou pour le moins associés avec d’autres types d’aliments. Adieu bonbons, sucreries en tout genre, desserts trop sucrés mais aussi les boissons alcoolisées. Faire rimer une société avec maturité et responsabilité passe par la libération du joug des fausses douceurs, des leurres qui font obstacle au véritable chemin vers la santé, support essentiel pour s’épanouir. Il est crucial dans ce tournant de l’histoire de l’humanité de se libérer des méfaits des mauvais sucres afin d’espérer pouvoir honorer la mémoire du poète latin Juvénal à travers sa célèbre maxime « mens sana in corpore sano », soit « un esprit sain dans un corps sain ».

En résumé

  • Eviter la consommation de tous les sucres raffinés (blanc et roux). Seul le sucre intégral, en petite quantité et ajouté à d’autres aliments, n’est pas un poison.
  • Limiter au strict minimum la consommation de sucres concentrés (miel, sirop de maïs, sirop d’érable…) ainsi que l’alcool, qui entraînent des hypoglycémies.
  • Limiter l’apport d’excitants (café, cola, chocolat), qui perturbent la glycémie.
  • Proscrire les céréales et le pain raffinés (pain blanc).
  • Préférer les céréales complètes ou semi-complètes aux tubercules (pommes de terre, patates douces), riches en sucre et pauvres envitamine B.
  • Consommer, de préférence en dehors des repas, des fruits frais desaison cueillis à maturité plutôt que des jus ou des fruits séchés ,souvent trop concentrés en sucre.
  • Consommer régulièrement des légumineuses, ainsi qu’à chaque repasdes légumes riches en fibres. Ils ont une charge glycémique basse et sont d’excellents pourvoyeurs de micronutriments, indispensables à notre santé.
  • Pratiquer une activité physique régulière entraînant la transpiration. Idéalement trois fois par semaine pendant 30 à 45 minutes. Si vous êtes en surpoids, opter pour 20 minutes de 5 à 7 fois par semaine. L’activité physique agit favorablement sur la régulation de la glycémie et sur l’insulinorésistance.

Livres essentiels

• Le mal du sucre, Danièle Starenkyj, éd.Orion.
• Le sucre, cet ami qui vous veut du mal, William Dufty, éd. Guy Trédaniel.

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Les vertus essentielles des huiles essentielles https://bebooda.fr/webinaires/les-vertus-essentielles-des-huiles-essentielles/ https://bebooda.fr/webinaires/les-vertus-essentielles-des-huiles-essentielles/#respond Fri, 05 May 2023 06:51:32 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=webinaires&p=28316 Si l’aromathérapie connaît actuellement un succès sans conteste, que de plus en plus d’articles et d’émissions mettent en lumière les vertus exceptionnelles des huiles essentielles, il existe une contrepartie à connaitre. La vulgarisation et la banalisation de l’usage de ces substances extrêmement puissantes peut entrainer soit une utilisation sous dosée par peur d’effets secondaires, ou, […]

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Si l’aromathérapie connaît actuellement un succès sans conteste, que de plus en plus d’articles et d’émissions mettent en lumière les vertus exceptionnelles des huiles essentielles, il existe une contrepartie à connaitre.

La vulgarisation et la banalisation de l’usage de ces substances extrêmement puissantes peut entrainer soit une utilisation sous dosée par peur d’effets secondaires, ou, à l’inverse un usage sur dosé ou inapproprié qui peut conduire à des effets indésirables ou pire à une certaine toxicité.

Aussi, en tant qu’expert en aromathérapie et formateur auprès du personnel médical depuis une vingtaine d’années, à travers ce webinaire, je commencerai par évoquer ce qui est envisageable sans danger et ce qu’il faut éviter pour rester dans un usage sécurisé.

Nous verrons ensuite les différentes voies d’administration possibles et les meilleurs choix à adapter selon la visée thérapeutique tels que : diffusion atmosphérique, olfaction, voie cutanée, voie respiratoire, ingestion etc.

Nous terminons en abordant les nombreux usages possibles qu’offrent ces substances extrêmement précieuses et concentrés synthétisées par Dame Nature.

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Pain et santé https://bebooda.fr/pain-et-sante/ https://bebooda.fr/pain-et-sante/#respond Wed, 30 Jan 2019 15:26:47 +0000 https://bebooda.fr/?p=11238 La baguette est un aliment incontournable dans nos repas : près de dix milliards sont produites chaque année en France. Mais est-elle vraiment l’aliment santé qu’on nous présente ? Pourquoi préférer le levain à la levure ? Comment passer en douceur au pain complet ? Le pain était autrefois confectionné avec de la farine complète et du levain. Au […]

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La baguette est un aliment incontournable dans nos repas : près de dix milliards sont produites chaque année en France. Mais est-elle vraiment l’aliment santé qu’on nous présente ? Pourquoi préférer le levain à la levure ? Comment passer en douceur au pain complet ?

Le pain était autrefois confectionné avec de la farine complète et du levain. Au XVIIe siècle, il sera élaboré avec de la levure de bière et une farine plus blanche, pour donner le fameux pain mollet, doté d’une mie plus légère. Controversé puis remis au goût du jour, le pain blanc à la levure finit par s’imposer dès le milieu du XIXe siècle, grâce à l’amélioration des sélections des levures. Le pain noir, à la farine de seigle ou de sarrasin, devient alors symbole de pauvreté et de période de guerre.

« On est Français par le pain, c’est ce qui nous définit et nous caractérise. »

Abdu Gnaba, anthropologue et philosophe, auteur de Anthropologie des mangeurs de pains (éd. L’Harmattan).

Aujourd’hui, le pain n’est plus l’aliment central de notre alimentation. En un siècle, sa consommation quotidienne en France est passée de 900 g à 120 g. Toutefois, il se présente toujours essentiellement sous forme de baguette faite à base de farine blanche de froment et élaboré à la levure.

Le pain blanc, pas si innocent que ça !

La baguette blanche, aliment de consommation courante, ne se conserve guère plus d’une journée. Le pain blanc possède un pouvoir rassasiant et des valeurs micronutritionnelles (minéraux, vitamines, fibres) faibles. Pour ces raisons, on dit qu’il est doté de « calories vides ». En effet, ces dernières sont difficilement utilisables par notre biologie car les cofacteurs indispensables pour créer les réactions biochimiques nécessaires à la production d’énergie que sont les vitamines, les minéraux et les oligoéléments en sont absents.

Pourtant, c’est bien le pain blanc qui envahit nos boulangeries et nos supermarchés, symbole de notre société contemporaine où l’apparence prime sur la qualité. Le pain blanc est présent chez près de 98 % de la population. Mais, en réalité, ce n’est qu’en apparence que tout le monde semble y gagner avec un pain raffiné et à la levure. Certes, il est plus léger et le travail de panification plus facile et plus rapide pour le boulanger, mais il y a des contreparties…

les pains à farine complète ou spéciale

Tous les pains se valent-il ?

Deux céréales peuvent être utilisées pour faire un bon pain, levé, qui se conserve longtemps : le blé et le seigle.

Elles doivent leurs propriétés à un composant particulier, la fraction protéique de ces céréales, c’est-à-dire le gluten. On parle de gliadine pour le blé et de gluténine pour le seigle. Il confère une propriété élastique à la farine qui sera panifiée.

Aussi, afin d’avoir un pain qui lève, il faudra au moins 50 % de blé (ou de seigle). Ensuite, intégrer des céréales, comme l’avoine, le maïs, ou du sarrasin, aliments peu présents sur nos tables, permettra d’apporter d’autres composés nutritionnels. Il en est de même pour les pains intégrant des graines oléagineuses, qui rendent alors le pain plus nourrissant et plus digeste.

Pour être transformé en farine, le grain doit passer par une étape : la mouture. Jadis, cette opération se faisait systématiquement avec des meules de pierre. Les temps modernes ont vu naître les cylindres métalliques, qui permettent d’obtenir davantage de farine à partir de la même quantité de blé. Malheureusement, l’optimisation de ce rendement n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la qualité nutritionnelle de la farine.

En effet, une farine blanche de meule contient deux fois plus de cellulose que la farine de cylindre du même type et 50 % de minéraux en plus. Cela s’explique par le fait que le son, enveloppe du grain, mieux écrasé par la meule, se retrouvera dans la farine, même après le blutage, opération qui consiste à séparer la farine du son par tamisage.

Quant à la farine complète, son passage en meule de pierre permettra d’obtenir un grain écrasé avec la totalité de ses constituants, lui conférant des vertus nutritionnelles optimales. Même si par la suite la farine doit être tamisée pour la rendre plus blanche, la version meule de pierre aura toujours une plus grande richesse micronutritionnelle.

Les différents types de farine

Une fois la mouture effectuée à la meule, il est possible, à l’aide de tamis plus ou moins fins, d’obtenir une farine plus ou moins complète.

Lorsque la mouture est effectuée via les cylindres, l’enveloppe de la céréale est éliminée progressivement par l’utilisation de cylindres de plus en plus rapprochés et dotés de cannelures de plus en plus fines. C’est en ajoutant du son à la farine blanche ainsi obtenue que l’on obtiendra, au final, une farine au taux de blutage recherché.

Or il existe une différence fondamentale entre les deux méthodes. Dans la première, par meule de pierre, sont conservées de petites quantités de son micronisé, qui non seulement apportent une qualité gustative supérieure mais en plus améliorent la digestibilité du pain grâce à la conservation des enzymes contenues dans l’enveloppe.

Les différents types de farine sont liés au taux d’extraction. Plus l’extraction est importante, plus la farine est raffinée et blanche. Ainsi, avec 100 kg de blé, il est obtenu 67 kg de farine pour pâtisserie (type T45), lorsqu’avec la même quantité de blé on obtient de 90 à 98 kg de farine intégrale T150 !

Ce sont les fibres, les minéraux et les vitamines qui disparaissent au cours du blutage.

La notion de type de farine laisse également apparaître la teneur en minéraux résiduels. Ainsi, pour la farine T45, cette teneur sera de l’ordre de 0,45 % soit environ 450 mg pour 100 g de farine, à comparer aux 1 400 mg pour 100 g pour un pain intégral, soit un taux de plus de trois fois supérieur.

Les différents types de farine.


Taux d’extractionTypeTeneur en minérauxAppelation de la farine
67%45< 0,50 %Pâtisserie
75%55de 0,50 à 0,60 %Blanche
78%65de 0,62 à 0,75 %Bise
80-85%80de 0,75 à 0,90 %Bise
85-90%1101 à 1,20 %Complète
90-98%150> 1,40 %Intégrale

Quel impact sur la santé ?

Les fibres constituent un aliment indispensable pour nos intestins. Celles contenues dans le son appartiennent à la famille des fibres insolubles, qui ralentissent la vidange gastrique et offrent un effet satiétogène. En absorbant l’eau, les fibres augmentent le volume du bol alimentaire et facilitent le transit intestinal.

Le pain intégral, qui n’a subi aucun tamisage et contient donc la totalité du son, offre une double caractéristique intéressante : il produit un effet coupe-faim et aide à combattre la constipation. Les pains complets, voire demi-complets (farine bise), moins riches en fibres, conviendront mieux au côlon irritable car celui-ci est plus sensible aux fibres. De même, un mangeur de pain blanc aura intérêt à modifier progressivement son alimentation, en passant par le pain demi-complet, pour éviter d’irriter ses intestins par un apport trop massif de fibres.

Quant aux minéraux contenus dans les différents types de farines, ils sont indispensables pour la structure de notre système ostéoarticulaire ou en tant que cofacteur pour les réactions biochimiques de notre organisme, comme le magnésium impliqué dans plus de 300 réactions cellulaires. Le magnésium et le calcium présents dans la farine participent, également, à l’équilibre acido-basique. Or le mode d’alimentation à l’occidentale, constitué d’aliments raffinés et transformés, avec une proportion de protéines animales trop importante, entraîne une acidose métabolique chez une bonne partie de nos contemporains. Aussi, augmenter sa ration de végétaux et d’aliments les moins raffinés possibles, dont font partie les farines intégrales ou complètes, est un bon moyen pour conserver un bon équilibre acido-basique, lutter contre l’acidose et la déminéralisation, grâce aux bases amenées.

Noter que la présence de vitamines du groupe B, impliquées dans les processus énergétiques ou la stimulation des fonctions cognitives par exemple, et de vitamine E, antioxydante, est plus élevée dans les farines pas ou peu raffinées.

Le pain blanc, une bombe à retardement !

A contrario, en augmentant le tamisage de la farine, on augmente la proportion d’amidon, donc de sucre et par-là même l’index glycémique de l’aliment. Ainsi, le pain blanc contient jusqu’à 85 % de glucides rapidement assimilables ! C’est 5 % de plus que le pain complet, qui lui contient des glucides assimilés plus lentement grâce à la présence des fibres. En fait, plus le pain est issu d’une farine blanche, plus élevé sera son index glycémique !

Pour lutter contre l’épidémie mondiale d’obésité, un grand nombre de chercheurs se sont penchés sur le régime santé qui permettrait de l’enrayer. Il ressort que le premier paramètre à prendre en compte est l’index glycémique des aliments consommés. Cet indicateur permet, en effet, de mesurer l’impact des glucides contenus dans un aliment sur l’élévation du sucre sanguin (glycémie). Or plus l’index glycémique est élevé, plus l’aliment fait monter la glycémie et plus le pancréas doit fabriquer d’insuline pour réguler le taux de sucre sanguin. Ainsi, la consommation régulière d’aliments à index glycémique élevé entraîne une fatigue pancréatique et fait le lit du diabète de type 2 et de l’obésité. En effet, à terme, les cellules deviennent sourdes à l’insuline, entraînant alors une hyperglycémie, dangereuse pour le système cardiovasculaire et favorisant la conversion, par le foie, du sucre en gras. Ce sont en effet les aliments à index glycémique élevé qui font grossir et non pas le gras !

Le pain blanc affiche un index glycémique (IG) proche des 95 pour la baguette parisienne (la référence 100 correspond au glucose) lorsque celui du pain complet est de 65 et celui du pain intégral, issu de farines broyées à la meule de pierre, de 49. Le régime à index glycémique bas, qui fait de plus en plus ses preuves sur la gestion du poids, oriente l’alimentation vers des aliments dont l’IG est inférieur à 50.

Aussi, selon le type de farine utilisée, le pain pourra constituer un aliment faisant grossir… ou pas !

Pain à la levure ou au levain ?

Hier, la levure chassait le levain de la panification. Pourtant, aujourd’hui, il revient en force, devenant même un argument de vente !

Le pain à la levure est plus léger, plus flatteur, plus vendeur. Le travail est plus facile pour le boulanger qui n’a pas besoin d’entretenir de levain.

La levure boulangère, d’espèce Saccharomyces cerevisiae, contient 10 milliards de cellules de levure par gramme. Elle produit une fermentation alcoolique transformant les sucres de la farine en une grande quantité de gaz carbonique, à l’origine des grandes alvéoles, et en alcool, qui s’évaporera lors de la cuisson. Cela explique la légèreté du pain.

Levain sur levure ou levain naturel ?

Côté levain, il existe deux variantes. Dans le levain sur levure, la levure prend le pas sur le levain lors de la fermentation ; la fermentation sera de type alcoolique et non lactique, bien moins intéressante pour la santé de nos intestins. Mais l’avantage par rapport à une simple levure est de diminuer la quantité de levure. Le moelleux du pain obtenu est supérieur au pain au levain naturel.

La fabrication du levain naturel consiste, quant à elle, à laisser se développer des micro-organismes présents dans la farine mais également dans l’air ambiant ou sur les ustensiles utilisés. C’est ce que l’on appelle le levain spontané. Les bactéries du levain naturel sont principalement de type lactique, à l’instar de celles utilisées pour transformer le chou en choucroute ou pour faire cailler le lait. Ces bactéries sont les amies de notre microbiote ou flore intestinale. Aussi les sucres sont-ils principalement transformés en acide lactique, conférant au pain au levain ce goût caractéristique légèrement acide.

Le levain naturel, ou spontané, se prépare avec de la farine et de l’eau. Certains y ajoutent des substances riches en sucre comme le miel pour favoriser la multiplication des levures.

Les avantages du levain spontané sont donc multiples. Le pain ainsi élaboré peut se conserver près d’une semaine contre moins d’une journée pour le pain à la levure…

L’acidification et le travail enzymatique réalisé par les bactéries lactiques rendent le pain au levain plus digeste. Le levain permet également la dégradation de l’acide phytique, un agent antinutritif, contenu dans les céréales complètes. En effet, cet acide bloque la capacité d’absorption des minéraux, dont le calcium et le magnésium. Pour cette raison, fut un temps où les nutritionnistes affirmaient que le pain complet était déminéralisant, parce qu’il était confectionné avec de la levure ou avec du levain sur levure. Le pain au levain spontané ne connaît pas cet inconvénient.

Quid du gluten ?

Plus la farine est raffinée, plus elle contient du gluten.

Au cours du temps, les blés ont été sélectionnés pour leur qualité panifiable. Or les progrès techniques ont permis l’apparition de pétrins mécaniques de plus en plus puissants, ce qui nécessite d’utiliser des farines de plus en plus élastiques, c’est-à-dire de plus en plus riches en gluten.

Parallèlement à cela, la consommation de blé sous forme de pâtes, de pizzas ou de gâteaux et pâtisseries n’a fait que croître, augmentant ainsi la consommation quotidienne de gluten.

Il n’est alors pas étonnant que le gluten, la fraction protéique présente dans le blé, l’avoine, le seigle ou l’orge soit de moins en moins bien toléré par nos organismes.

Indépendamment des polémiques qui sévissent autour de ce sujet, force est de constater que pour grand nombre de personnes souffrant des premiers signes d’intolérance, tels que ballonnements, gaz ou lourdeurs digestives, l’éviction provisoire ou la diminution de la consommation de gluten améliore la situation en quelques semaines.

Des recherches scientifiques (1) tendent à démontrer que le gluten augmente la perméabilité intestinale chez tous les individus. Or l’hyperperméabilité intestinale est à l’origine d’un grand nombre de maladies auto-immunes et allergiques. En cause le passage anormal, dans l’organisme, de fragments de protéines ou antigènes, qui peuvent déclencher une réponse du système immunitaire. Les travaux du Pr Jean Seignalet avaient déjà ouvert cette voie.

Quelle stratégie face au gluten ?

Pour les personnes souffrant de signes digestifs ou celles déjà touchées par une maladie auto-immune, l’éviction, au moins provisoire, est de mise. Il existe des pains confectionnés avec des farines ne contenant pas de gluten, à base de farines de riz, de quinoa, de maïs, de sarrasin, de millet, auxquelles on ajoute en général de la farine de souchet ou du psyllium pour amener une certaine souplesse.

Les farines de petit épeautre et de Kamut, même si elles contiennent du gluten, certes en moindre quantité, sont habituellement mieux tolérées par le système digestif, surtout si l’intolérance est récente et/ou peu marquée.

Une autre possibilité consiste à supprimer le pain et le remplacer par des céréales sans gluten ou par des légumineuses, plus riches en protéines et avec un index glycémique plus bas de surcroît. Aujourd’hui, on trouve en boutiques bio des farines de légumineuses (pois chiches, lentilles), qui peuvent être intégrées dans l’élaboration de pains sans gluten, présentant ainsi l’avantage d’un index glycémique plus bas.

Pour tout un chacun, alterner la consommation de pains issus de farines de froment, de petit épeautre, de Kamut ou de seigle reste une bonne solution pour limiter les risques de devenir sensible au gluten.

Si vous souhaitez que le pain reste un aliment central de votre alimentation, il doit être qualitatif et répondre aux exigences nutritionnelles abordées. Ainsi, il sera au service de votre santé plutôt que source de troubles digestifs et de surpoids.

Quel pain consommer ?

C’est un pain issu de farines biologiques, de type intégrale ou complète, élaboré avec du levain naturel.

Les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ou n’ayant consommé jusqu’alors que du pain blanc auront intérêt à se concentrer, dans un premier temps, sur des pains semi-complets (farine bise) et en petite quantité pour limiter l’apport de fibres et les risques d’irritation inhérents.

L’alternance de l’origine des farines et le choix de variétés ancestrales seront également à privilégier afin de diversifier les apports micronutritionnels (vitamines, minéraux, fibres) et pour protéger la barrière intestinale.

La consommation de pain est à rapprocher des autres apports en hydrates de carbone.

120 g de pain complet, soit 3 tranches, procurent environ 300 kcal, soit 15 % des apports énergétiques pour une journée et un quart des apports en fibres recommandés pour un adulte.

En revanche, une baguette de farine blanche, qui pèse environ 250 g, apporte 625 kcal. Elle est, par ailleurs, deux fois moins riche en fibres et procurera une réplétion (état de satiété) de plus courte durée. Elle peut être plus facilement surconsommée car son sucre, à index glycémique élevé, est addictif…

Alain Huot.


Praticien de santé naturopathe, nutritionniste, aromatologue, il propose des consultations individuelles en naturopathie et en médecine nutritionnelle, en cabinet, dans le Tarn, ou par Skype. Il propose également des conférences gratuites et des formations en ligne en aromathérapie sur www.bebooda.fr. Il encadre des cures de jeûne dans le Tarn et sur la côte basque au sein d’Hygea – « La santé par la nature ». Il est formateur, conférencier et auteur.


Formations

Formations en « aromathérapie subtile et olfactive » en présentiel à Paris, Nantes et Toulouse pour les particuliers et les professionnels de santé.


Stage

Nouveau ! Stage pratique « d’éducation à la santé » – du 9 au 12 mai en résidentiel dans le Tarn.


Cures de jeûne

« Hygea – La santé par la nature » propose plusieurs formules de jeûne dans différents lieux :

« Jeûne découverte », jeûne de 3 jours à la campagne, dans le Tarn.

« Jeûne et thalassothérapie », jeûne de 7 jours, sur la côte basque (incluant 2 demi-journées de thalassothérapie).

Calendrier, descriptifs et tarifs des stages, cures et formations : www.hygea-alainhuot.fr – 05.63.55.22.64.


  • 1. Hollon J, Puppa EL, Greenwald B, Goldberg E, Guerrerio A, Fasano A. Effect of Gliadin on Permeability of Intestinal Biopsy Explants from Celiac Disease Patients and Patients with Non-Celiac Gluten Sensitivity. Nutrients. 2015 Feb 27.
  • Si le pain blanc est présent chez près de 98 % de la population, ce n’est qu’en apparence que tout le monde semble y gagner avec un pain raffiné et à la levure.
  • Une farine blanche de meule de pierre contient deux fois plus de cellulose que la farine de cylindre du même type et 50 % de minéraux en plus.
  • Selon le type de farine utilisée, le pain pourra constituer un aliment faisant grossir… ou pas !
  • Le levain naturel, ou spontané, se prépare avec de la farine et de l’eau. Certains y ajoutent des substances riches en sucre comme le miel pour favoriser la multiplication des levures.
  • Plus la farine est raffinée, plus elle contient du gluten.

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L’aromathérapie : une science subtile ! https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-science-subtile/ https://bebooda.fr/alain-huot-aromatherapie-science-subtile/#respond Sat, 26 Jan 2019 18:42:35 +0000 https://bebooda.fr/?p=10998 L’aromathérapie ne s’improvise pas et il y a des principes de base à connaître. De même qu’en apprenant le code de la route et en suivant quelques heures de cours de conduite, nous pouvons être de bons et prudents conducteurs, il est possible en apprenant la « grammaire » des huiles essentielles et en connaissant leur usage, […]

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L’aromathérapie ne s’improvise pas et il y a des principes de base à connaître.

De même qu’en apprenant le code de la route et en suivant quelques heures de cours de conduite, nous pouvons être de bons et prudents conducteurs, il est possible en apprenant la « grammaire » des huiles essentielles et en connaissant leur usage, d’être des utilisateurs avertis et efficaces.

La science des huiles essentielles est précise et délicate. Heureusement, elle est désormais prise au sérieux par les scientifiques et les chercheurs et bénéficie d’études solides.

Prenez l’exemple du Romarin : à la base, une plante et finalement 3 finalités thérapeutiques !

Car celui qui pousse au Maroc n’a ni le même environnement, ni les mêmes contraintes, ni les mêmes types d’agents agresseurs que son homologue qui pousse en Provence ou en Corse.

Lorsque vous prenez une infusion de romarin, la concentration des principes actifs et l’origine de la plante ne peuvent pas engendrer d’effets indésirables. Il en est tout autre pour les molécules les plus puissantes que la nature a offert au végétal pour se défendre et que l’homme a concentré sous forme d’huile essentielle.

  •  Deux à trois gouttes d’huile essentielle de romarin venant du Maghreb (romarin à cinéole) est un superbe remède pour les problèmes ORL, à respirer sur un mouchoir ou à prendre en bouche avec un peu miel d’acacia par exemple.
  •  Si c’est votre foie qui est surchargé parce que votre organisme a emmagasiné trop de toxines, alors c’est le romarin venant de Corse qui fera le job (romarin à verbénone). Une goutte matin et soir pendant trois semaines dans une cuillère à café huile d’olive à prendre en bouche, pour permettre à votre filtre hépatique d’éliminer au mieux tous les déchets.
  •  Avec le temps qui passe, pour la majorité d’entre nous, les articulations deviennent sensibles. Alors, pour soulager les douleurs arthrosiques, rien de mieux qu’une friction avec 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle de romarin venant de Provence (romarin à camphre)diluées dans de l’huile végétale de millepertuis.

En d’autres termes, pour celles et ceux qui n’ont pas connaissance de ce que les spécialistes appellent le chémotype (race chimique en fonction de l’origine géographique de la plante), cela peut vite devenir dangereux. Par exemple, donner du romarin à camphre à un enfant est néfaste à son système nerveux…

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85 % de nos gènes peuvent être activés ou désactivés en 3 secondes https://bebooda.fr/85-de-nos-genes-peuvent-etre-actives-ou-desactives-en-3-secondes/ https://bebooda.fr/85-de-nos-genes-peuvent-etre-actives-ou-desactives-en-3-secondes/#respond Wed, 23 Jan 2019 18:02:49 +0000 https://bebooda.fr/?p=10763 Selon le Dr Eric R. KANDEL, Prix Nobel de Physiologie et Médecine, Médecin, Psychiatre et Chercheur en Neurosciences, Professeur de biochimie et de biophysique à l’université Columbia NY, 85 % de nos gènes peuvent être activés ou désactivés par des signaux provenant de notre environnement. Ce qui inclut l’environnement des pensées, des croyances, des émotions. Et […]

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Selon le Dr Eric R. KANDEL, Prix Nobel de Physiologie et Médecine, Médecin, Psychiatre et Chercheur en Neurosciences, Professeur de biochimie et de biophysique à l’université Columbia NY, 85 % de nos gènes peuvent être activés ou désactivés par des signaux provenant de notre environnement.

Ce qui inclut l’environnement des pensées, des croyances, des émotions.

Et il ne faut que 3 secondes à ces gènes pour atteindre leur expression maximale.

En d’autres termes, avec de nouvelles pensées, de nouveaux choix de vie, de nouveaux comportements, de nouvelles expériences, de nouvelles croyances, de nouvelles habitudes, vous vous transformez, en quelques secondes neurologiquement, chimiquement et génétiquement.

En effet :

Le cerveau est capable d’évoluer en permanence, de la naissance à la mort, en créant de nouvelles voies neuronales et de nouvelles connexions.

Le nombre de connexions d’un faisceau de neurones peut doubler sous l’effet d’une stimulation répétée.

Nous pouvons ordonner la formation de nouvelles voies neuronales et la destruction de voies plus anciennes par la qualité des expériences que nous vivons.

Ce processus peut s’enclencher en quelques secondes.

Les scientifiques parlent de Neuroplasticité autorégulée et d’élagage et de Bourgeonnement : Cela consister à éliminer certains schémas, connexions et circuits neuronaux et en créer de nouveaux.

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L’hiver vous déprime ? La luminothérapie est là pour vous ! https://bebooda.fr/alain-huot-luminotherapie-depression-hiver/ https://bebooda.fr/alain-huot-luminotherapie-depression-hiver/#respond Mon, 21 Jan 2019 09:00:02 +0000 https://bebooda.fr/?p=10578 Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologues qu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’en début d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu […]

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Il est un fait avéré et connu des psychiatres et psychologues qu’un grand nombre de personnes souffrent d’une baisse de moral significative, voire de dépression, lorsque les jours raccourcissent, et ce à cause d’une baisse de la quantité de lumière présente. C’est ainsi qu’en début d’automne une bonne partie de la population, principalement féminine, eu égard à une plus grande sensibilité hormonale, entre dans ce que les spécialistes ont dénommé le SAD, acronyme de Seasonal Affective Disorderen anglais qui se traduit par « désordre affectif saisonnier ».

Heureusement, il existe dans l’arsenal de la médecine naturelle une solution efficace pour près de 80 % des personnes concernées, c’est la thérapie à base d’exposition à la lumière à large spectre et de haute intensité.

Cette solution appelée luminothérapie doit être effectuée avec un éclairage constitué de tubes types « néons » mais à large spectre, capables de produire une intensité lumineuse qui, à faible distance (environ 30 cm), émet 10 000 lux. A titre comparatif, un éclairage artificiel classique produit dans une maison de 100 à 500 lux alors que l’intensité lumineuse au soleil par une claire journée printanière va de 80 000 à 90 000 lux.

Le temps d’exposition quotidien ne devrait pas être inférieur à une heure, avec la possibilité toutefois de vaquer à d’autres occupations comme la lecture par exemple.

Les effets positifs de cette thérapie se manifestent dès les premiers jours. Après 30 minutes d’exposition le matin, le moral remonte grâce à l’action de la lumière proche de celle produite par l’astre solaire et qui modifie les secrétions hormonales et agit sur les fonctions vitales.

L’idéal serait que le matériel de luminothérapie produise une petite quantité d’UV pour optimiser le résultat.

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LES ABORIGÈNES CONNAISSAIENT LES PLANTES DE SURVIE https://bebooda.fr/alain-huot-arborigenes-plantes-survie/ https://bebooda.fr/alain-huot-arborigenes-plantes-survie/#respond Sun, 20 Jan 2019 14:54:20 +0000 https://bebooda.fr/?p=10670 La nature est extrêmement sélective et nos ancêtre lointains, homo sapiens, ont été ceux qui étaient les mieux armés pour survivre aux conditions climatiques extrêmes et à la disponibilité non permanente des denrées alimentaires. Pour ce faire, depuis des dizaines de milliers d’années l’homme a compris que les plantes médicinales étaient leurs meilleures alliées pour […]

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La nature est extrêmement sélective et nos ancêtre lointains, homo sapiens, ont été ceux qui étaient les mieux armés pour survivre aux conditions climatiques extrêmes et à la disponibilité non permanente des denrées alimentaires. Pour ce faire, depuis des dizaines de milliers d’années l’homme a compris que les plantes médicinales étaient leurs meilleures alliées pour survivre dans de telles conditions.

Ainsi, les premiers aborigènes d’Australie doivent leur survie, en bonne partie, grâce à un arbre connu du grand public sous le nom « d’arbre à thé » (tea tree).

En réalité, cet arbre n’a rien à voir avec le thé, mais lorsque les premiers colons anglais ont débarqué en terre d’Australie, ils ont vu les autochtones pratiquer des infusions, comme eux le faisaient avec le thé.
Ce qu’ils ignoraient alors, c’est qu’il ne s’agissait pas d’une boisson d’agrément, mais du moyen d’extraire les principes actifs contenus dans les feuilles d’un arbre extrêmement riche en molécules anti infectieuses.
Les aborigènes savaient de façon empirique qu’en cas de fièvre ou d’infections sévères, ils pouvaient s’en sortir grâce à cette boisson.

La nature vous offre une alternative : dans quelques gouttes d’huile essentielle, il existe une puissance thérapeutique hors norme, qui n’a rien à envier à beaucoup de médicaments.

Aujourd’hui, les progrès technologiques, nous ont permis d’extraire les principes actifs de végétaux aromatiques, comme par exemple le tea tree, l’hysope, le laurier, la lavande, la menthe ou bien d’autres encore, de façon bien plus efficace et concentrée qu’une infusion. C’est ce que nous appelons la distillation à la vapeur et c’est ce procédé qui a fait naître les huiles essentielles.

Mais ce que vous devez impérativement savoir, c’est qu’une seule goutte d’huile essentielle peut contenir les principes actifs de, parfois, plusieurs dizaines de tasses d’infusion de la même plante.

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Votre terrain au coeur de votre santé https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-aromatherapie/ https://bebooda.fr/alain-huot-terrain-aromatherapie/#comments Mon, 14 Jan 2019 11:33:30 +0000 https://bebooda.fr/?p=10388 Les médecines de terrain ont pour principe d’agir sur les causes des maladies. Parmi les molécules utiles pour corriger favorablement un terrain, les huiles essentielles occupent une place de choix. Avant d’examiner leurs modes d’action, tentons de comprendre l’importance de la notion de terrain. Découvrez le nouvelle article de l’aromatologue Alain Huot en cliquant ci-dessous […]

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Les médecines de terrain ont pour principe d’agir sur les causes des maladies. Parmi les molécules utiles pour corriger favorablement un terrain, les huiles essentielles occupent une place de choix. Avant d’examiner leurs modes d’action, tentons de comprendre l’importance de la notion de terrain.

Découvrez le nouvelle article de l’aromatologue Alain Huot en cliquant ci-dessous :

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Le régime Seignalet vs la naturopathie https://bebooda.fr/regime-seignlet-naturopathie-2/ https://bebooda.fr/regime-seignlet-naturopathie-2/#respond Sat, 01 Dec 2018 16:19:17 +0000 https://bebooda.fr/?p=9391 De formation médicale conventionnelle, spécialisé en immunologie, le Dr Jean Seignalet a courageusement remis en cause l’approche symptomatique de sa formation initiale en cherchant à agir sur les causes des maladies auto-immunes plutôt que sur leurs conséquences. Aussi, toute son approche de la diététique sera orientée pour éviter des réactions indésirables de notre système immunitaire. En […]

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De formation médicale conventionnelle, spécialisé en immunologie, le Dr Jean Seignalet a courageusement remis en cause l’approche symptomatique de sa formation initiale en cherchant à agir sur les causes des maladies auto-immunes plutôt que sur leurs conséquences.

Aussi, toute son approche de la diététique sera orientée pour éviter des réactions indésirables de notre système immunitaire. En effet, si des molécules indésirables comme des aliments mal digérés, des agents pathogènes (microbes), des produits de synthèse traversent l’intestin grêle, les gendarmes que sont les globules blancs réagissent immédiatement, en déclarant la guerre aux intrus ! A terme s’ensuivent une inflammation chronique et un affaiblissement de notre immunité, faisant le lit des maladies chroniques.

Les choix alimentaires et les modes de cuisson auront également pour objectif d’éviter l’encrassement tissulaire et cellulaire tout en maintenant une bonne fonctionnalité des organes d’élimination (foie, intestin, rein, peau, poumon).

L’approche théorique du Dr Seignalet s’appuie sur sa large expérience clinique auprès d’environ 2 500 patients volontaires atteints de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn et bien d’autres. Selon ses propres conclusions, 90 % au moins des patients auraient connu des améliorations, voire des rémissions complètes. Au regard des résultats des traitements classiques aux nombreux effets secondaires, nous ne pouvons que nous en réjouir et rendre hommage à son approche.

 

La naturopathie, c’est quoi ?

Grande synthèse des méthodes naturelles, la naturopathie a pour vocation d’optimiser l’hygiène de vie des personnes dont elle s’occupe, afin de permettre à « l’intelligence du corps » (le médecin intérieur cher à Hippocrate) de faire son œuvre. En réalité, notre programme génétique de base est la santé et non pas la maladie. Pour ce faire, l’hygiène alimentaire, fidèle au principe hippocratique « que ton aliment soit ton premier médicament »,est mise à l’honneur. Dans cet art de la santé préventive, il existe des principes généraux pour l’alimentation santé, qui concernent l’ensemble des humains et d’autres plus spécifiques qui seront proposés comme du sur-mesure à effectuer en fonction du terrain de la personne ou de ses éventuels troubles morbides.

Mais ici, contrairement au régime Seignalet, le mode alimentaire n’est pas uniquement destiné à agir sur les causes des maladies auto-immunes. Sa vocation, plus large, tend à conserver ou à optimiser sa santé ou à permettre à notre biologie de retrouver la voie de l’autoréparation. Si des maladies sont déjà présentes, le mode alimentaire devra permettre une élimination des toxiques (alcool, tabac, produits chimiques, surmédication, sucres raffinés) et des toxines et/ou assurer un apport important de micronutriments pour retrouver la fonctionnalité des cellules et des organes en cas de carence avérée.

 

Les points communs

Les deux visions ont en commun de s’adresser aux causes et non aux conséquences des troubles ou des maladies grâce à une alimentation adaptée. Jean Seignalet, à l’instar des naturopathes qui puisent leur art dans la tradition hippocratique, a compris que la qualité de nos humeurs était fondamentale.

En effet, si notre sang ou notre lymphe se surchargent de déchets métaboliques ou encore de produits toxiques, nos tissus finiront inévitablement par s’encrasser. Des tissus encombrés par des déchets altèrent les échanges intra- et extracellulaires, conduisant assurément à une perte fonctionnelle des différents systèmes qui nous composent (digestif, circulatoire, nerveux, immunitaire) et à une fatigue chronique. Aussi, pour prévenir ce risque d’encrassement des tissus, il sera fondamental de veiller à suivre une alimentation à orientation hypotoxique. Cela sous-entend de choisir des aliments non dénaturés par la chimie (culture bio), par la transformation (produits non raffinés), par les modes de conservation (éviter les produits industriels) et par les modes de cuisson (favoriser les cuissons basse température ou à vapeur douce).

Cependant, dans cette approche hypotoxique, la naturopathie va plus loin. Elle préconise de veiller également aux mauvaises associations alimentaires qui peuvent être responsables de fermentations intestinales, créant des déchets supplémentaires, par exemple : des aliments acides (sauce tomate) avec des céréales (riz) ou bien encore des aliments sucrés (confiture) avec des céréales (tartines, galettes de riz…). De même, elle proposera des cures de détoxication telles que les monodiètes ou la pratique du jeûne sur des durées adaptées aux objectifs thérapeutiques recherchés.

Toutes les médecines issues de la tradition conviennent que la santé commence par le bon fonctionnement de l’intestin. Le grand sage qu’est Bouddha n’aurait-il pas affirmé qu’un homme en bonne santé est un homme dont l’intestin fonctionne bien ?

La membrane de notre intestin grêle doit assurer une mission antagoniste extrêmement délicate : absorber les nutriments issus de la digestion tout en faisant barrière aux toxines, toxiques et poisons divers. Aussi, il n’est pas étonnant que, si cette barrière intestinale dysfonctionne, nous risquons de nous encrasser et de nous empoisonner à plus ou moins longue échéance. S’ensuit une « guerre intestine » entre des molécules indésirables ayant franchi anormalement la frontière du grêle et notre système immunitaire. C’est la cause première de grand nombre de maladies auto-immunes, dégénératives et d’encrassement mais également de réactions allergiques et d’intolérances.

Le régime à l’occidentale, avec ses aliments cultivés de façon intensive, trop riche en produits animaux et empreint de multiples additifs aux différents stades de production et de transformation, le stress et la surmédication sont les premiers responsables de l’altération de la qualité de notre membrane intestinale et de son écosystème, le microbiote.

Aussi, les deux approches convergent pour favoriser une alimentation la plus naturelle possible, variée et non dénaturée, loin des canons de l’industrie agroalimentaire.

 

Lait et céréales : le régime Seignalet plus contraignant que la naturopathie

Comme souligné précédemment, le Dr Seignalet a mis au point un régime à visée thérapeutique. Aussi est-il naturel que celui-ci soit beaucoup plus restrictif qu’une alimentation ayant pour vocation d’entretenir la santé.

Le naturopathe est, par exemple, tolérant en ce qui concerne la consommation de produits laitiers. Sauf intolérance au lactose ou allergie aux protéines de lait, la consommation trois ou quatre fois par semaine de fromage frais, en favorisant les petits ruminants (chèvres et brebis), ne pose, en principe, pas de problèmes de santé sous réserve que les animaux aient été nourris de façon naturelle.

Concernant les céréales ou assimilés, le régime Seignalet ne tolère que le riz, le sarrasin et le sésame, partant du principe que nos enzymes digestives ont très peu évolué depuis la Préhistoire. Si ce constat reste vrai, des céréales anciennes telles que le petit épeautre, cultivé depuis 9 000 av. J.-C., ou le Kamut présentent néanmoins d’énormes avantages nutritionnels grâce à leur richesse en micronutriments (minéraux, oligoéléments, vitamines B, antioxydants, fibres) mais également en acides aminés et en acides gras polyinsaturés. Aussi, si l’état de santé de la personne ne l’exige pas, il est dommage de se priver de ces bonnes céréales. En revanche, la surconsommation de gluten s’avère de plus en plus délétère pour notre écosystème intestinal (microbiote et barrière intestinale). Aussi, comme le préconise le régime Seignalet, la limitation de la consommation de produits contenant notamment du blé (pâtes, pizzas, pains issus de farine de froment, etc.), la céréale la plus consommée en Occident, s’avère très souvent bénéfique.

Ici, les deux visions convergent donc : limiter (pour la naturopathie) ou supprimer (pour le régime Seignalet) les produits laitiers et le gluten.

Protéines animales : une vision différente

L’hygiène alimentaire naturopathique est plus restrictive que le régime Seignalet quant à la consommation de protéines animales, notamment en ce qui concerne la viande rouge, les crustacés et les œufs.

En effet, la viande rouge, qui plus est crue, nécessite un gros travail digestif. Conseillée dans le régime Seignalet, elle apporte beaucoup de déchets à l’organisme et favorise les risques de putréfaction, source de perturbation de la flore intestinale. Aussi, pour la naturopathie, sa consommation doit être impérativement limitée à 2 ou 3 fois par mois. Le naturopathe préfère conseiller des volailles bio telles que pintades ou poulets fermiers sans pour autant dépasser le rythme de deux à trois fois par semaine.

En ce qui concerne les coquillages et crustacés, pour la naturopathie la valeur nutritionnelle des coquillages (huîtres, praires, coques), qui filtrent l’eau de mer (et retiennent donc les polluants qui l’accompagnent ! réponse :les êtres vivants qui filtrent sont en début de chaine alimentaire. Les charognards cumulent les polluants des cadavres sont ils se nourrissentet sont donc plus pourvoyeurs de toxines), est toujours supérieure à celle des crustacés (crabes, homards, crevettes), les « charognards » des océans et des mers. Dans son régime, Seignalet ne fait pas de distinction à ce sujet.

Enfin, concernant la proposition de consommer des œufs crus dans le régime Seignalet, les naturopathes le déconseillent, le blanc n’étant, en effet, digeste que cuit.

 

Fruits et légumes crus : des fibres parfois mal supportées

Si l’apport quotidien de fruits et légumes crus, comme le préconise le régime Seignalet, est incontestablement une bonne source d’enzymes, d’antioxydants et de vie, pour la naturopathie il est néanmoins important d’adapter sa consommation à la qualité de l’intestin et de la flore de tout un chacun.

En effet, un intestin irritable ou en dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale avec ballonnements et gaz) supportera très mal des fibres crues. Aussi, dans cette alternative, il est préférable de favoriser des fibres douces telles que les légumes cuits à la vapeur et les compotes ou encore des jus de légumes extraits fraîchement. Des superaliments possédant une forte densité en micronutriments tels que les algues à réhydrater, le pollen frais conservé par congélation ou les graines germées sont également de bons supports pour notre capital vitalité et santé.

Thérapeutique vs autoguérison

On l’a vu, ce que partage le régime Seignalet avec l’hygiène alimentaire naturopathique, c’est le fait de favoriser un régime hypotoxique. Toutefois, les angles d’approche sont différents. Et dans le cadre du régime Seignalet, son orientation est plus thérapeutique : il vise à lutter contre les maladies auto-immunes, alors que la naturopathie cible davantage la prévention et l’optimisation des forces d’autoguérison à travers ses choix alimentaires.

Ainsi, le naturopathe est globalement moins restrictif que le Dr Seignalet, surtout en ce qui concerne les céréales et les produits laitiers, favorisant ainsi une meilleure observance (1) des conseils nutritionnels proposés. Son regard, basé sur l’importance de la force vitale, favorise également une alimentation à dominante végétale, variée et vivante.

 

Seignalet vs naturopathie, points communs et différences

 

Régime Seignalet Hygiène alimentaire naturopathique
En accord Alimentation hypotoxique, riche en micronutriments, composée de fruits et légumes de saison, cueillis à maturité, de légumineuses, d’oléagineux, d’huile vierge de première pression à froid. Ces aliments doivent être exempts de produits chimiques (opter pour des produits issus de la culture biologique). L’alimentation doit être variée et cuite à basse température ou crue. La consommation de poisson et de coquillages de qualité est possible.
Spécifique Suppression de tous les produits laitiers et des céréales mutées (sauf riz, sarrasin et sésame). Eviction des laits animaux. Sauf intolérance, consommation possible de fromage frais de préférence de petits ruminants (2) (brebis, chèvres) sans dépasser 3 à 4 portions (40 g) par semaine.

Consommation possible de céréales non raffinées (complètes, ou demi-complètes) en favorisant les variétés anciennes, non OGM, telles que le petit épeautre, le Kamut, le millet ou l’amarante.

En désaccord Consommation recommandée de viande crue, d’œufs crus et de crustacés. Limitation des protéines animales en préférant des volailles bio, sans dépasser 3 fois par semaine, œufs bio cuits à la coque ou pochés. Eviction des crustacés. Poissons gras et coquillages de 2 à 3 fois par semaine.
En désaccord Eau du robinet ou minérale. Eau filtrée (filtres à osmose inverse ou à céramique) ou de source avec une faible minéralité.

 

  1. Action d’obéir à une habitude, de se conformer à un modèle, ou encore capacité à suivre des conseils. Se dit communément pour un traitement médical.
  2. Ainsi, il y a moins de risque d’allergie ou d’intolérance. Les laits des petits ruminants (dont la vitesse de croissance(est-ce bien cela ? EXACT plus un animal a une croissance rapide plus il fabrique des hormones de croissance. Ces hormones endogènes deviennent de l’engrais lorsqu’elles sont en contact avec des cellules cancèreuses)est plus proche de celle des êtres humains) contiennent moins de molécules susceptibles de favoriser le développement d’éventuelles cellules cancéreuses du consommateur.

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Comprendre la prise de poids https://bebooda.fr/comprendre-la-prise-de-poids/ https://bebooda.fr/comprendre-la-prise-de-poids/#respond Wed, 17 Oct 2018 12:32:56 +0000 https://bebooda.fr/?p=8507 Découvrez les conseils du nutritionniste et spécialistes du jeûne Alain Huot pour comprendre et éviter la prise de poids. La prise de poids, une problématique multifactorielle, inclut certes l’alimentation et la sédentarité, mais également, choses qu’on oublie souvent, les apports de nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras essentiels, enzymes, antioxydants), les facteurs […]

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Découvrez les conseils du nutritionniste et spécialistes du jeûne Alain Huot pour comprendre et éviter la prise de poids.

La prise de poids, une problématique multifactorielle, inclut certes l’alimentation et la sédentarité, mais également, choses qu’on oublie souvent, les apports de nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras essentiels, enzymes, antioxydants), les facteurs émotionnels, la génétique et l’âge.

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L’hygiène vitale pour booster sa santé holistique et son immunité https://bebooda.fr/webinaires/choisir-son-alimentation-sante-face-aux-defis-du-21eme-siecle-2/ https://bebooda.fr/webinaires/choisir-son-alimentation-sante-face-aux-defis-du-21eme-siecle-2/#respond Sun, 12 Apr 2020 13:58:19 +0000 https://bebooda.fr/?post_type=webinaires&p=24656 Alain Huot vous annonce le programme… “Au cours de ce webinaire je vous rappellerai les piliers sur lesquels s’appuie votre capital santé. Nous commencerons par aborder le plan physique et organique et je vous rappellerai les fondements d’une alimentation santé. Je profiterai de l’occasion pour vous livrer des astuces afin de ne pas tomber dans […]

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Alain Huot vous annonce le programme…
“Au cours de ce webinaire je vous rappellerai les piliers sur lesquels s’appuie votre capital santé.
Nous commencerons par aborder le plan physique et organique et je vous rappellerai les fondements d’une alimentation santé.
Je profiterai de l’occasion pour vous livrer des astuces afin de ne pas tomber dans le piège du grignotage et de la surconsommation d’aliments-réconfort utilisés pour pallier à l’ennui ou au stress face aux conditions du confinement que nous vivons actuellement.
J’évoquerai avec vous les besoins micro nutritionnels nécessaires à un bon fonctionnement de vos cellules et en particulier celles de votre système immunitaire.
Concrètement nous verrons quoi faire.
J’aborderai ensuite l’importance de l’hygiénisme et plus spécifiquement l’intérêt de l’hygiène du mouvement et l’importance de la respiration.
Nous verrons qu’il vous est également possible d’utiliser quelques automassages pour soutenir votre immunité. Je vous donnerai les principaux points à stimuler.
L’hygiène neuropsychique ne sera pas en reste, d’autant que votre santé globale et votre immunité en particulier sont directement liées à votre état émotionnel et vos pensées.
Dans une quête de sens et une démarche spirituelle, je vous proposerai des pistes de réflexion pour utiliser cette période particulière comme un tremplin vers le changement.
En effet, grâce au confinement, pour grand nombre d’entre nous, il nous est offert un temps habituellement précieux pour nous recentrer sur nos besoins fondamentaux, sur le présent, et ainsi, à terme nous projeter sur une vie plus harmonieuse et davantage en cohérence avec les lois de vivant.”

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